Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

les Freres Lumieres etaient des vrais Petainistes

les Freres Lumieres etaient des vrais Petainistes

 

Déclaration de Louis Lumière dans Le Petit Comtois du 15 novembre 1940, citée par Michel Faucheux dans son livre :

« Ce serait une grande faute de refuser le régime de collaboration dont le Maréchal Pétain a parlé dans ses admirables messages. Auguste Lumière, mon frère, dans des pages où il exalte le prestige incomparable, le courage indompté, l’ardeur juvénile du maréchal Pétain et son sens des réalités qui doivent sauver la patrie, a écrit : « Pour que l’ère tant désirée de concorde européenne surviennent (…) nul ne saurait mieux atteindre ce but que notre admirable Chef d’Etat, aidé par Pierre Laval qui nous a donné déjà tant de preuves de (..) son dévouement aux vrais intérêts du pays. » (…) Je fais entièrement mienne cette déclaration. »

Louis et Auguste Lumiere

Attitude pendant l’Occupation


 

Louis Lumière s'implique fortement dans le soutien au régime fasciste italien. En effet, le gouvernement fasci ste veut lutter contre la prédominance du cinéma américain et il organise pour le quarantième anniversaire de l'invention du cinéma, le 22 mars 1935, un grand gala auquel assiste en personne Louis Lumière. Ce jour-là, Louis dédicace sa photo : « À son Excellence Benito Mussolini avec l'expression de ma profonde admiration. » Cette photo et cette dédicace sont publiées en page 3 d'un ouvrage édité à cette occasion, par l'Imprimerie nationale italienne. Il associe son frère Auguste dans la « la vive gratitude » qu'il exprime à l'égard des organisateurs fascistes de cette assemblée et dans ce  même ouvrage, émanant du secrétariat des Groupes Universitaires Fascistes, il évoque « l'amitié qui unit nos deux pays et qu'une communauté d'origine ne peut manquer d'accroître à l'avenir ».
Le 15 novembre 1940, il écrit, dans le Petit Comtois :
« Ce serait une grande faute de refuser le régime de collaboration dont le maréchal Pétain a parlé dans ses admirables messages. Auguste Lumière, mon frère, dans des pages où il exalte le prestige incomparable, le courage indompté, l'ardeur juvénile du Maréchal Pétain et son sens des réalités qui doivent sauver la patrie, a écrit : « Pour que l'ère tant désirée de concorde européenne survienne, il faut évidemment, que les conditions imposées par le vainqueur ne laissent pas un ferment d'hostilité irréductible contre lui. Mais nul ne saurait mieux atteindre ce but que notre admirable Chef d'État, aidé par Pierre Laval qui nous a donné déjà tant de preuves de sa clairvoyance, de son habileté et de son dévouement aux vrais intérêts du pays. » Je partage cette manière de voir. Je fais entièrement mienne cette déclaration. »
Auguste Lumière siégea au conseil municipal de Lyon mis en place par le régime de Vichy en 1941 (il n'y fut cependant presque jamais présent). En juillet 1941, il fit partie du comité de patronage de la Légion des volontaires français (LVF) créée à l'initiative du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot. Il mit donc « sa notoriété d'inventeur au service de la collaboration armée avec l'ennemi qui pillait, torturait, déportait, fusillait… ».
Louis Lumière est membre du Conseil national mis en place par Vichy. Il pronna les recherches dans les camps de concentration
Auguste et Louis Lumière reçurent tous deux la décoration de la Francisque.
En 1995, pour la célébration du centenaire de l'invention du cinéma, la Banque de France voulut honorer les frères Lumière en imprimant le nouveau billet de 200 FF à leur effigie. L'Amicale des Réseaux Action de la France Combattante protesta  Je suis moi même intervenu auprès du Président de la République Jacques Chirac avec le soutien de mon ami Michel Slitinsky : « Les frères Lumière nous inspirent un profond mépris. Ils ne peuvent être honorés sans outrager les victimes de la collaboration. » À la séance du 24 juillet 1995 du Conseil Municipal de Lyon, Bruno Gollnisch, professeur à l’Université Lyon-III, représentant le Front national, déclare : « Après Alexis Carrel […], ce sont donc de nouvelles figures illustrant le génie lyonnais qui se trouvent ainsi attaquées. » Il est intéressant de noter qu'Auguste Lumière développa des positions eugénistes proches de celles d'Alexis Carrel dont il est très proche au début de la guerre 1914-1918] : il préconisait en effet, croyant à la théorie médicale de la dégénérescence, que les malades tuberculeux soient interdits de descendance afin d'améliorer l'espèce.
L'affaire du projet d'impression de billets de 200 FF à l'effigie des frères Lumière fit grand bruit dans la presse : cette impression fut alors annulée par la Banque de France. Le billet sortit finalement à l'effigie de Gustave Eiffel.
L'historien Pascal Ory indique qu'à son avis le soutien des frères Lumière au gouvernement de Vichy n'avait pas dépassé « le stade d'une ou deux déclarations à la presse »
On notera aussi que les frères Lumière se sont appuyés pendant de longues années sur un collègue particulièrement fidèle dont le rôle a été majeur, le chimiste Alphonse Seyewetz, qui était de confession juive, mais qui est mort en 1940, avant le début des persécutions.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article