22 Août 2018
La Préfectorale arme de Vichy et n’a jamais participé a la moindre résistance en France
Les faux réseaux de résistance et maquis ont permis d'extrapoler de faux récits pour échapper aux sanctions légitimes de la collaboration sous l’heure d'été de Petain en Zone libre de Mars 1942
Après la libération en 1945 un grand nombre de préfets collaborationnistes vont déposer leur mémoire a la fondation Hoover ..
Fondation Hoover
En 1919, Herbert Hoover, enseignant à l'université Stanford et futur président républicain des États-Unis, créé sur le campus de Stanford une bibliothèque consacrée aux causes et conséquences de la Première Guerre mondiale et de la révolution russe de 1917.
Herbert Hoover dote sa bibliothèque de 50 000 dollars et la Fondation Rockefeller finance son fonctionnement. La dotation sert à financer l'achat d'un fonds documentaire de plus d'un million et demi de documents concernant 1914-1918 et l'arrivée au pouvoir des communistes en Russie. En 1941, une tour voit le jour pour héberger l'institution.
À partir de 1946, la Hoover Institution embauche des chercheurs pour valoriser son fonds. En 1957, la bibliothèque se transforme en centre de recherche et prend le nom de Hoover Institution on War, Revolution and Peace (Institut Hoover sur la guerre, la révolution et la paix).
En 1960 et jusqu'en 1994, W. Glenn Campbell, ancien directeur de l'American Enterprise Institute prend la tête de l'institution pour défendre la « validité du système américain » et lutter sur le terrain des idées contre l'idéologie communiste. Elle recueille par la suite les archives de Friedrich von Hayek ainsi que celles de la Société du Mont-Pèlerin.
L'institution assure longtemps une formation des élites du Parti républicain et publie de nombreuses études qui inspireront les politiques républicaines[réf. nécessaire]. Depuis 2001, l'institution publie Policy Review, un bimensuel de politique générale. Elle conserve une grande influence dans les milieux libertariens et néoconservateurs.
Plusieurs de ses membres actuels sont liés à l'administration Bush. George W. Bush a d'ailleurs visité la Hoover Institution en avril 2006. 400 manifestants ont alors essayé d'en bloquer l'accès pour dénoncer la présence d'un think tank dans un lieu d'éducation.
Son budget actuel est de 25 millions de dollars environ. Son président actuel est John Raisian.
Le métier de préfet au niveau départemental
Préfet de Seine-et-Oise, dans une proclamation, le 22 octobre 1940, il dit collaborer avec les forces d'occupation nazies et met en garde les"mauvais Français" qui agiraient contre. Il paraphe la loi pétainiste sur le statut juif. Le 5 octobre 1940, sous sa gouverne, le sanatorium d'Aincourt, réquisitionné, devenait un camp d'internement pour les indésirables selon Vichy, c'est à dire les militants du PCF et les dirigeants de l'ex-CGTU fichés par la police avant la guerre. Le commissaire Andrew, des Renseignements généraux, devient le directeur du camp d'Aincourt.
Si les hauts fonctionnaires peuvent être définis comme « les membres des grands corps de l’Etat, sous-directeurs et emplois plus élevés et les emplois assimilables » selon un questionnaire envoyé le 20 mars 1941 aux administrations, signé par H. Moysset, secrétaire général de la vice-présidence du Conseil « le fonctionnaire moyen », lui, est plus un stéréotype qu’une réalité. Pourtant, les fonctionnaires existent bien et étudier à part et ensemble les fonctionnaires – civils seulement ici - du point de vue de l’historiographie est justifié car leur fonction les distingue des autres groupes socioprofessionnels.Sous Vichy, cette distinction s’accentue. D’abord la simple application de l’article 3 de la convention d’armistice prévoit que « le gouvernement français » invite immédiatement toutes les autorités françaises et tous les services administratifs du territoire occupé à se conformer aux règlements des autorités militaires allemandes, et à collaborer avec ces dernières d’une manière correcte ». Les fonctionnaires de la zone occupée sont donc conduits à « une collaboration administrative minimale et inévitable Ensuite les conséquences, dès l’automne 1940, de la négociation, symbolisée par Montoire, voulue par la France avec une Allemagne, qu’on voyait maîtresse de l’Europe pour longtemps, entraînent les fonctionnaires de la zone libre à collaborer avec l’Allemagne. Par ailleurs, l’Etat français leur a assigné explicitement une double mission d’encadrement de la société et de relais des objectifs de la Révolution nationale Comme le disait Pétain, « La France nouvelle réclame des serviteurs animés d’un esprit nouveau », suffisamment « français » et « loyaux » Certains fonctionnaires ont donc subi, particulièrement et prioritairement, l’ensemble des mesures d’exclusion que d’autres fonctionnaires furent chargés d’appliquer. Enfin, en face du pouvoir légal, et dès le 8 janvier 1942, un communiqué de la France libre, lu à la radio, a enjoint aux fonctionnaires et aux magistrats de rejoindre Londres, ou s’ils ne le pouvaient pas, de demeurer à leur poste et de saboter les ordres de l’ennemi. L’ennemi pour Londres étant les Allemands et le régime de Vichy, l’alternative, dès lors, était posée, même si la France libre n’a jamais été perçue comme le gouvernement légal.
L'une des premières préoccupations du régime de Vichy était d'assurer et d'incarner la continuité de l'Étatet d'opérer une réorganisation de tous les échelons de l'administration territoriale qui, compte tenu des contraintes de l'occupation allemande, de l'urgence des problèmes posés par les réfugiés, le ravitaillement, la reconstruction, et du fait des tendances autoritaires et dirigistes du régime, s'orienta vers un renforcement des pouvoirs des représentants de l'État à l'échelon local.
Les conseils généraux furent supprimés et remplacés par des commissions administratives départementales constituées de sept à neuf membres nommés par le pouvoir central.
L'institution préfectorale fut maintenue dans son cadre départemental, mais avec un corps préfectoral épuré, interdit aux juifs et aux francs-maçons.
Les maires et les membres des délégations spéciales mis en place dans les communes de plus de 2 000 habitants furent nommés par le pouvoir central, tandis que les préfets pouvaient, dans les autres communes, dissoudre le conseil municipal.
D'une façon générale, les pouvoirs des préfets furent renforcés dans tous les domaines, et la suppression des assemblées élues leur donnait toute liberté d'action, sous le contrôle bien sûr du gouvernement de Vichy qui pouvait à tout moment les muter ou les limoger, et sous la surveillance vigilante, en zone occupée, des autorités allemandes.Par la loi du 19 avril 1941, Vichy mit en place, à titre provisoire, un échelon intermédiaire entre le gouvernement et les départements, avec la création de préfets régionaux.
Assistés de deux intendants, ils étaient chargés de coordonner l'action du gouvernement à l'échelle de plusieurs départements dans deux domaines essentiels, la police et les affaires économiques.
Ils reçurent ultérieurement le pouvoir de suspendre les fonctionnaires à l'exception de ceux de la justice et de l'armée.
La mise en place de préfets régionaux, qui intervenait au moment où la commission des provinces tenait sa première session, apparaissait en dépit des démentis officiels insistant sur son caractère provisoire, lié aux nécessités du moment, comme une sorte de contre-feu allumé par le ministère de l'Intérieur, gardien de la tradition étatique et centralisatrice, face aux velléités régionalistes de l'entourage du maréchal
Les Préfets déportés après le débarquement laisse penser à l’utilisation des faux réseaux de résistance pour échapper aux résistants…
Après-guerre, de nombreuses polémiques se sont développées à propos de la reconnaissance du statut de déporté, notamment, on va le voir, pour l’attribution des titres de « déportés et internés résistants » aux personnalités-otages. Il existe par ailleurs, dans les témoignages sur la déportation, de nombreuses mentions de la présence de « préfets » ; l’exploitation de cette littérature n’est pas aisée, car les statuts des personnes ne sont pas toujours précis….
Déportation et retour de captivité », qui ne signale pas que le préfet Bourrat fut détenu comme personnalité-otage, comme les compagnons qu’il mentionne (voir tableau 2). Il n’indique pas que les détenus ont été séparés en deux groupes, l’un de détenus ordinaires, et l’autre des détenus-otages qui ne furent pas astreints au travail et furent logés dans des bâtiments à part. Louis Martin-Chauffier47 a évoqué cette situation. Tous les préfets, et lui-même, ont été, après avoir été immatriculés, mis à part parmi 120 « proéminents48 ». Il écrit : «On nous avait choisi d’après les grades, les titres et les fonctions ; il fallait être docteur, préfet, ou pourvu de quatre galons pour jouir d’une sorte d’immunité toute passagère. Nous conservions nos vêtements civils, nos cheveux ; nous étions dispensés de travail et d’appel et livrés aux loisirs ; les SS nous traitaient courtoisement, avec regret49 ». Mais cette situation dura peu pour une minorité d’entre eux, qui furent ensuite remis avec les détenus ordinaires : Martin-Chauffier attribue ce changement au temps qu’il fallut aux SS pour dépouiller les dossiers et évincer de la baraque des « Prominente » les « terroristes ». C. Bourrat resta avec les personnalités-otages, à la différence de quatre de ses collègues préfets (voir plus loin50). Comme Louis Tuaillon, C. Bourrat sera
La scène a lieu à Vichy, le 19 février 1942. Ce n’est certes pas le fait du hasard si, à quelques encablures de là, commence à Riom le procès des hommes politiques républicains présentés comme responsables de la défaite. Réunis devant les plus hautes autorités de l’état, les préfets vont prêter serment de fidélité à la personne du maréchal Pétain Après avoir souligné tout ce que la Patrie doit à sa personne, qui sut montrer l’exemple « à l’heure où il était infiniment plus difficile de connaître son devoir que de le remplir », le ministre de l’Intérieur Pierre Pucheu définit, en s’adressant toujours au chef de l’état, la mission que le nouveau régime exige depuis dix-huit mois du corps préfectoral :
Les tâches administratives qui leur sont assignées se sont alourdies des services d’ordre technique qu’ils doivent rendre chaque jour à tous les ministres dont ils sont les exécutants ; mais il savent que l’essentiel reste de devenir, par votre volonté et en votre nom, les guides politiques de l’opinion, les chefs intellectuels et moraux de leurs administrés : en un mot, ils ont le devoir d’accéder à un rôle – dans toute l’acception du terme – de véritables chefs spirituels
C’est ainsi, par delà les contraintes quotidiennes de gestion, un métier politique au sens le plus élevé du terme que le ministre de l’Intérieur demande aux préfets d’exercer. Leur position, dix-huit mois après l’installation du nouveau régime s’est en effet profondément modifiée. Au nom de la lutte contre l’électoralisme, le nouveau régime a mis fin, changement majeur, au modèle notabiliaires associant élus et préfet. Désormais responsable au niveau local du « circuit de confiance » que l’état doit établir entre les populations et leurs chefs, le préfet n’en reste pas moins, comme dans le régime antérieur, conduit à ménager une forme d’équilibre, qui fait de lui au moins autant le représentant des intérêts du département dans l’état que celui de l’état dans le département.
Ces éléments, amplifiés par l’évolution des circonstances politiques et militaires, vont conduire à une modification sensible du métier de préfet, aussi bien dans ses rapports avec la population que dans les relations qu’il reste conduit à entretenir avec les notables. De l’une comme de l’autre, on trouvera un point d’application exemplaire avec la question de la propagande.
Dans les circonstances que traverse le pays, les préfets voient leur mission de responsables de la vie d’un département s’accroître sensiblement. Il s’agit d’abord de montrer aux populations que le régime ne les abandonne pas et qu’il s’efforce d’améliorer leur quotidien. La tâche est immense et nouvelle. L’entrée dans une économie de guerre, donc une économie dirigée, génère en effet une inflation de textes et de correctifs, à l’application desquels doivent veiller les maires. Il en va ainsi du ravitaillement : s’il est une constante dans les rapports envoyés au gouvernement par les préfets tout au long de la période, c’est bien la question de la production et de la distribution des produits alimentaires. Les préfets de la zone occupée y ajoutèrent, surtout dans les premiers mois, l’inquiétant accroissement des réquisitions allemandes, auquel réagit avec netteté le gouvernement.
Mais il est aussi un autre domaine auquel les préfets durent prêter attention. De tout temps chargés du maintien de l’ordre dans leur circonscription, ils virait cette part de leur mission s’accroître considérablement, en proportion de l’apparition de catégories nouvelles d’ennemis et de comportements désormais coupables que distingue le régime. Il ne saurait en effet être question de lever la garde face aux éléments malsains ou dangereux. Exclure fut donc une fonction permanente, surveiller (et s’il le faut punir) une mission de tous les instants. C’étaient moins les nouveaux partis politiques, aussi collaborationnistes que squelettiques, qui étaient visés que certaines catégories de la population considérées comme sensibles : ouvriers, monde agricole, mais aussi enseignants.
Le « 14 février 1942 ou à une date voisine » (p. 133), a lieu la prestation de serment des préfets. Avant la cérémonie, Grimaud discute avec quelques collègues sur le « bien-fondé du serment. […] Nous engageait-il en vérité politiquement ou non ? […] On nous mit tous d’accord en affirmant que ce geste nous fournissait une arme de valeur pour résister éventuellement à certaines exigences allemandes jugées impossibles à admettre » . Il se souvient : le Maréchal « en uniforme kaki, avec la seule médaille militaire comme décoration, a l’allure royale et magnifique [et ensuite] aucun collègue n’a prononcé cette formule avec une passion quelconque, tous, au contraire ont adopté le ton le plus neutre possible »
Prenons l’exemple du département du Loiret, administré par un préfet régional issu du corps des Ponts et Chaussées, Morane, flanqué d’un préfet délégué au parcours également atypique : passé par le PPF, comme Pucheu, Martin-Sané se trouvait également être le gendre du général Huntziger, ministre de la guerre jusqu’à sa mort accidentelle en novembre 1941. Le préfet régional était convaincu que c’était en se montrant, en prenant sur le terrain la mesure des difficultés de la population, que le corps préfectoral remplirait pleinement sa mission de relais politique du pouvoir. À la répartition des tâches prévue par les textes créant la fonction de préfet régional, aux termes desquels le préfet délégué était chargé d’administrer le département chef-lieu de la région, Morane substitua un schéma plus politique, qu’un rapport d’inspection décrivait, en l’approuvant, en ces termes :
Au lieu de lui [le préfet délégué] déférer le contrôle de l’ensemble des services administratifs du département, qu’il tient à conserver, M. Morane lui a plutôt attribué le rôle d’un agent de contact et de propagande. M. Martin-Sané visite, à ce titre, l’ensemble des communes du département du Loiret, où il tient des conférences très utiles avec les maires et apprend ainsi à connaître, de façon concrète et vivante, les besoins, les revendications et la psychologie de la population. […] Il est érigé en agent actif dont les renseignements peuvent être particulièrement utiles pour inspirer l’action administrative.