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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

La défaite en chantant par des bons collabos artistes

copenhague1947  tixiervichy propagande

1940 1944 les années noires sont,notamment a Paris,un moment d'une incroyable frénésie culturelle

au milieu du chaos et des restrictions de liberté ,les Français manifestent un grand besoin de s'évader Les salles de cinéma sont pleines,Les librairies sont dévalisées. Les bibliothèques ne désemplissent pas. Les autorites Allemandes ont très vite autoriser les cabarets et les théâtres a reprendre leur activités. Sacha Guitry est le premier a ré-ouvrir son théâtre.

Sachat Guitry

 Son album 1429-1942 - De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain conçu en 1942 et publié en 1944, catalogue des gloires françaises, historiques et artistiques, est selon ce qu'il écrit en 1947, « un véritable monument à la gloire de la France... Un cri de foi, d'amour et d'espérance, et l'on ne saurait lui attribuer sans mentir une signification politiqu] », « Je n'en connais pas qui soit plus beau. Je n'en connais pas qui montre mieux le vrai visage de la France - et son ardente volonté de se suffire à elle-même - et de rester, seule, chez elle. L'avoir réalisé sous l’œil de l'Occupant, cela représente un tour de force inégalé.». Évoquant la publication dans cet album de la célèbre lettre ouverte d'Émile Zola en faveur d'Alfred Dreyfus, J'accuse…!, reproduite dans sa publication originale de L'Aurore du 13 janvier 1898, Guitry écrit : « N'était-ce pas audacieux, provoquant même », et « avoir fait reproduire un poème de Porto-Riche, une pensée de Bergson, - avoir nommé Sarah Bernhardt et Pissarro, avoir cité Dukas, Rachel et Marcel Schwob »[ Philippe Arnaud estime plutôt que « Guitry, on le sait, s'est trompé sur Pétain, et sur la nature de la Seconde Guerre mondiale. De cet aveuglement, Donne-moi tes yeux donne la métaphore facile ». Lors d'un gala à l'opéra le 23 juin 1944, Guitry présente De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain, accompagné d'un film de présentation, « sans lier le débarquement à ce que le titre de son livre peut avoir de provocateur », comme l'écrit Dominique Desanti Ce gala fut néanmoins l'occasion d'une vente aux enchères d'un des exemplaires, dont la recette, de 400.000 francs, fut entièrement reversée à l'Union des Arts.

Le 23 août 1944, lors de la Libération de Paris, quelques heures après avoir parlé au téléphone avec son amie Arletty, il est arrêté par un groupe de résistants, agissant de leur propre initiative, qui lui reprochent son attitude à l'égard de l'occupant allemand. Il est incarcéré 60 jours sans inculpation. Il est alors dénoncé dans la presse (sur des rumeurs infondées) par des écrivains comme Pierre Descaves ou certains journalistes du Figaro (dirigé alors par Pierre Brisson, ennemi déclaré de Guitry). Le juge d'instruction, ne sachant que lui reprocher, fait paraître dans les journaux, à deux reprises, des annonces demandant qu'on lui communique les accusations contre Guitry. Il n'obtient aucune réponse probante et classe le dossier]. Guitry obtient, en 1947, un non-lieu tardif (il dira plus tard qu'il aurait préféré un procès).

Ce qui n'empêchera pas Guitry d'aller tous les soirs sables le Champagnes chez Maxims's avec des officiers Allemnds et d'accepter l'invitation de Goering en Allemagne.

Avec la création de la continentale Films par Goebbels dirigée par Alfred Greven

Goebbels.

Paul Joseph Goebbels, né le 29 octobre 1897 à Rheydt et mort à Berlin le 1er mai 1945, était un homme politique allemand, membre du Parti national-socialiste.

Ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich de 1933 à 1945, son nom reste indissolublement lié à l'emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie qu'ont été capables de diffuser les propagandes des États totalitaires.

Joseph Goebbels était un ami proche d'Adolf Hitler et, avec Hermann Goering et Heinrich Himmler, un des ministres les plus puissants et influents du régime national-socialiste, particulièrement par sa position de ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande. Il s'est donné la mort à Berlin le 1er mai 1945, avec son épouse Magda, après avoir empoisonné leurs six enfants.



Alfred Greven

Alfred Greven, né le 9 octobre 1897 à Elberfeld et décédé le 9 février 1973 à Cologne, fut le directeur de la Continental-Films à sa création le 3 avril 1940 (auparavant il travaillait pour l'UFA). La Continental-Films était la société de production de cinéma français financé par les Allemands durant l'occupation. C'est Joseph Goebbels qui le nomma à ce poste.

En tant que producteur, il financa des films audacieux comme Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot ou Au bonheur des dames d'André Cayatte d'après Émile Zola (auteur détesté par les nazis).

Les filsm Anglo saxons ne sont pas autorisés Quand aux juifs et Francs-maçons ,ils leurs sont interdits d'exercer un metier dans le cinéma .Les uns se soumettent a ces nouvelles conditions de travail .D'autres beaucoup moins nombreux refuseront de se soumettre a ces dérives d'exclusions

Jean Renoir

La vraie rupture politique pour Jean Renoir, c'est la rencontre avec Marguerite Houllé (qui deviendra Marguerite Houllé-Renoir), fille de militants communistes qui le convainc d'épouser la cause du peuple ; elle deviendra la monteuse de ses chefs-d'œuvre des années 30, Le Bled, La Chienne, La Nuit du Carrefour, Boudu sauvé des eaux, Chotard et Cie, Madame Bovary, Toni, Le Crime de Monsieur Lange, La vie est à nous, Partie de campagne, Les Bas-Fonds, La Grande Illusion, La Marseillaise, La Bête humaine et La Règle du jeu. C'est elle qui le présente au Groupe Octobre (Jacques Prévert, Roger Blin, Maurice Baquet). À partir de là, sa production prend une dimension ouvertement politique, marquée par les idées du Front populaire : Le Crime de Monsieur Lange (1935), Les Bas-Fonds, La vie est à nous (1936), La Marseillaise (1937). Renoir ne sera jamais membre du PCF, mais écrira régulièrement dans le quotidien Ce Soir, la Revue Regards et Ciné-Liberté, tous de gauche. Avant la Seconde Guerre mondiale, Jean Renoir essaye, avec La Grande Illusion (1937), de promouvoir un message de paix, faisant tourner, en manière d'hommage, le cinéaste qu'il admire le plus, Erich von Stroheim, aux côtés de Jean Gabin. Dans La Bête humaine (1938), il s'efforce de mettre en scène les enjeux sociaux de l'époque. Les Bas-Fonds est produit par le PCF, avec l'approbation de l'auteur, Maxime Gorki, et La Marseillaise coproduit par la CGT avec un système de participation originale des spectateurs qui achetaient leur place à l'avance. Ce film sera un semi-échec. Dans son chef-d'œuvre, La Règle du jeu (1939), il prévoit l'effondrement des valeurs humanistes et brosse un tableau sans complaisance des mœurs de la société française. Sa liaison avec Marguerite est terminée, il vit désormais avec Dido Freire, connue sur le tournage de La P'tite Lili, restée amie d'Alain Renoir, engagée comme scripte sur le tournage de La Règle du jeu, et qui deviendra sa dernière épouse. En janvier 1940, il part en Italie pour tourner La Tosca, d'après la pièce de Victorien Sardou, avec Michel Simon. Sur les conseils de l'ambassadeur de France, en mai 1940, il quitte prématurément le tournage (une seule séquence tournée par Renoir, le reste par son ami et scénariste Carl Koch) et l'Italie pour rentrer à Paris. En juillet, grâce à Robert Flaherty et au Directeur de la Radio et du Cinéma auquel il écrit deux lettres à forte connotation antisémite Renoir obtient un visa de travail pour les États-Unis. Il quitte Marseille, avec Dido, en octobre 1940 pour Lisbonne et les États-Unis. Sur le bateau, il rencontre un passager de marque, Antoine de Saint-Exupéry.

Jean Pierre Aumont

 

ssu d'une famille de comédiens (il était le neveu de Georges Berr, un acteur membre de la Comédie-Française, et son frère fit une carrière de cinéaste sous le nom de François Villiers), Jean-Pierre Aumont s'inscrit au Conservatoire de Paris à 16 ans et joue son premier rôle dans Jean de la Lune. Doté d'une beauté physique particulièrement avantageuse, il n'eut aucun mal à accéder à des rôles de jeunes premiers au cinéma. Jean Cocteau lui confie ainsi en 1934 le rôle d'Œdipe dans sa La Machine infernale.

Il obtient un rôle en 1938 dans Hôtel du Nord de Marcel Carné, avant de s'exiler aux États-Unis en 1940.

Il s'engage dans les Forces françaises libres en juin 1943 et fait partie des troupes qui libèrent la France, notamment en tant qu'aide de camp du général Diego Brosset, commandant la 1re division française libre. Il survivra à la chute de la jeep qui provoque la mort du général Brosset le 20 novembre 1944 au pont du Rahin, à Champagney dans la Haute-Saône.

Il épouse l'actrice française Blanche Montel. Il repart pour les États-Unis, où il se remarie avec María Montez, avec laquelle il aura une fille Tina Aumont (1946-2006). Il épouse en troisièmes noces Marisa Pavan, avec qui il aura deux fils, Jean-Claude Aumont (1957) et Patrick Aumont (1959).

Jean Gabin

En 1938, il prend le rôle d'un conducteur de locomotive dans La Bête humaine, un film de Jean Renoir. Il joue aussi dans Le Quai des brumes de Marcel Carné avec Michel Simon, où il rencontre Michèle Morgan à qui il murmure le célèbre « T'as d'beaux yeux tu sais », laquelle répond : « Embrassez-moi. »

Le 3 septembre 1939, il est mobilisé dans la marine nationale à Cherbourg. C'est encore la drôle de guerre et il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques avec Michèle Morgan. Ils ont une brève idylle.

Le 2 février 1941, refusant de tourner pour les Allemands pendant l'occupation, il s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont... Il tourne deux films, La Péniche de l'amour (Moon Tide) avec Ida Lupino, et L'Imposteur de Julien Duvivier, et rencontre Ginger Rogers brièvement, puis Marlène Dietrich pendant l'été 1941. Le 18 janvier 1943, il divorce de sa deuxième épouse Jeanne Mauchain. Marlène Dietrich et Jean Gabin resteront amants jusqu’en février 1947.

Déjà très célèbre, il pourrait tenter une carrière d'acteur aux États-Unis mais c'est sans compter avec son ardent patriotisme. Il s'engage en avril 1943 dans les Forces navales françaises libres du Général de Gaulle pour libérer son pays. Embarqué comme canonnier sur le pétrolier "Elorn", il traverse l'Atlantique en convoi à destination de Casablanca, sous la menace permanente des sous-marins et des avions allemands. Puis sous les ordres de l'enseigne de vaisseau et futur vice-amiral André Gélinet, le second maître Jean Moncorgé sert comme chef du char "le Souffleur" du 2e escadron du régiment blindé des fusiliers marins qui appartient à la célèbre 2e division blindée du général Leclerc. Au printemps 1945, il participe à la libération de la poche de Royan puis à la campagne d'Allemagne qui le conduira au "Nid d'aigle" d'Hitler à Berchtesgaden. À la fin de la guerre, il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. En 1945, âgé de 41 ans, le "plus vieux chef de char de la France Libre" est démobilisé et revient au monde du spectacle... avec des cheveux blancs. Toute sa vie il restera très attaché à la marine nationale et à celui qui fut son chef, le vice-amiral Gélinet.



Louis Jouvet lui partira en Amérique du Sud avec la bénédiction de Vichy........il fera le tour des Ambassades et ailleurs pour promouvoir la politique Pétainiste de Vichy.

Louis Jouvet ;l assume de juin 1940 à juin 1941 le contrôle des grands théâtres nationaux, puis part en tournée avec sa troupe en Amérique latine, accompagné pendant un temps par sa secrétaire Charlotte Delbo. Celle-ci choisit de rentrer en France le 15 novembre 1941 pour rejoindre la Résistance. En effet, le voyage de la troupe est clairement, au début, une tournée de propagande du gouvernement de Vichy : les ambassadeurs d'Allemagne et de Vichy, assistent aux représentations et du matériel de propagande est distribué lors des représentations. Durant cette période, il crée notamment L'Apollon de Bellac de Jean Giraudoux et L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel à Rio de Janeiro.

Il ne revient en France qu'en 1945. Les liens de sa tournée en Amérique latine avec Vichy ont été rompus en 1943 et le sort de Charlotte Delbo a marqué les esprits : elle a été arrêtée en 1942 et déportée à Auschwitz. Jouvet est reçu par le général de Gaulle. Les travaux de Denis Rolland sur les archives de la tournée ont insisté sur les ambiguïtés de cette tournée, au moins jusqu'en 1943..

Dans les music-halls Parisiens se Produisent Charles Trainet,Edith Piaf et Tino Rossi



Nous évoquerons dans quelques temps leurs activités sous vichy........





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