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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

l ordre de la corde a nœuds

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Un nœud « en huit » ou « lac d’amour », le plus souvent associé au mot FERT

La symbolique des Lacs d'Amour
Le Lac d'Amour est un motif décoratif représentant un cordon (ou lacet) replié sur lui-même et formant ainsi un 8 couché. Après la fondation de l'Ordre, il sera si présent dans la maison de Savoie qu'on l'appellera "noeud de Savoie".Symbolique chevaleresque : au Moyen-Age, le Lacs d’Amour est un signe de la véritable et indissoluble amitié, de la foi jurée et donc inaltérable. Il fut l’insigne de l’Ordre du Saint-Esprit, dit aussi du Nœud, fondé en 1352 par Jeanne de Naples, pour le couronnement de son second époux, Louis de Tarente. Le troubadour Arnoud Daniel, qui écrivait entre 1180 et 1210, composa ces quelques vers galants :

En ma dame est si ferme mon valoir

Que d’elle jamais il ne fit détour

Le Rhône par toutes les eaux qui l’enflent

N’est pas si bouillonnant qu’onde de cœur

Qui font un Lac d'Amour quand la regarde...


Cette indissolubilité se retrouve dans la forme même du nœud qui, lorsque l’on en tire les deux extrémités, de resserre toujours plus et toujours plus forme un nœud indénouable. Il symbolise également la fraternité qui unit les chevaliers entre eux, ainsi que leur parfaite égalité.

Symbolique philosophique : les entrelacs sont un motif, omniprésent dans l’art celtique, qui souligne le mouvement sans fin de l’évolution, de l’involution à travers l’enchevêtrement des faits cosmiques et humains. Il reprend par-là le principe de ouroboros, serpent qui se mord la queue et symbolise un cycle d’évolution refermée sur elle-même. Ce symbole renferme en même temps les idées de mouvement, de continuité, d’autofécondation, d’éternel retour. Il est l’union des mondes terrestre et céleste, signifie l’union de deux principes opposés ( dichotomie ) : ciel/terre, bien/mal, nuit/jour. Il est l’infini, la perpétuelle évolution.

Symbolique religieuse : son mouvement infini symbolise l’éternité, l’immortalité de l’âme du chevalier, la pérennité de l’esprit de l’Ordre. Le collier par lui-même, du moins selon sa formule la plus simple, offrait trois Lacs d’Amour ; trois comme le chiffre divin, trois comme la Trinité de Dieu, à la fois Père, Fils et Saint-Esprit, trois « êtres » distincts mais pourtant Un seul ( c’est le mystère chrétien du « Trois en Un » , rappelant encore la parfaite égalité de tous,

Dans la loge la Houppe dentelée qui entoure les Trois Murs du Temple comporte Douze nœuds « Lacs d’Amour »  Quatre au Nord, Quatre au Midi et Quatre à l’Orient séparant le monde Sacré du monde Profane tout en laissant un accès ( à l’Occident)  sur l’extérieur afin de permettre l’entrée à celui qui en fait la demande. Sur le Tapis de Loge les Lacs d’Amour sont repris symboliquement par la Houppe dentelée qui prend sa force par l’entrée du Temple à la colonne J et termine sur la Deuxième colonne. Ces Lacs d’Amour qui entourent le temple en forme de huit couchés symbole mathématique de l’infini comme est l’Amour. Nous fait comprendre, nous fait voir ce lien d’Amour, ce lien d’Amour  qui nous lie, nous tous les FF\ qui est une force immense elle nous permet de partager : nos joies, nos plaisirs et aussi nos peines.

 

Le nœud, connu à partir de 1354 devient, accompagné du mot Fert, attesté à

partir de 1382

la devise dynastique de la maison de Savoie et l’emblème de l’ordre du Collier fondé en 1364.

 C’est semble-t-il à l’occasion d’une joute à Chambéry à Noël 1354 qu’apparaît pour la première fois la devise du noeud Les comptes savoyards mentionnent un paiement effectué au peintre chargé d’orner la selle de joute d’Amédée VI de sa devise au lac d’amour : « pro magna sella… pintada… ad laqueos devise domini » de nouveau mentionnée sous le terme de « nœud » sur un équipement de joutes en 1356 : « nodis ad devisam Domini »Mais il faut attendre 1374 pour la voir figurée pour la première fois sur le sceau ducal

Ordre du Saint Esprit au Droit désir]

Comte Horace de Viel-Castel, Conservateur du Musée des souverains français au Musée Impérial du Louvre. Statuts de l'ordre du Saint-Esprit au droit désir ou du Noeud institué à Naples en 1352 par Louis d'Anjou, premier du nom roi de Jérusalem, de Naples et de Sicile. Manuscrit du XIVme siècle conservé au Louvre dans le Musée des souverains français avec une notice sur la peinture des miniatures et la description du manuscrit. Paris, Engelmann et Graf, 1853. Un volume in-folio, plein maroquin rouge, trois filets pleins et pointillé dorés encadrant les plats, semis de fleurs de lys dorées sur les plats et sur le dos à nerfs, doube filet doré courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, dans son étui (reliure de l'époque). Imprimé sur vélin. Complet de ses dix-septs planches lithographiées couleurs, reproduisant le manuscrit original des statuts de l'Ordre du Noeud. « Cet ouvrage, sur les statuts de l'ordre du Saint-Esprit au droit désir ou du Noeud, a été commencé (...) et terminé (...) par les soins et d'après les procédés chromolithographiques de Mrs Engelmannn et Graf ... » Seul exemplaire sur vélin répertorié. Sur le contreplat, ex libris héraldique imprimé: « William Horatio Crawford ». L'Ordre du Saint-Esprit au Droit désir ou Ordre du Noeud, fut fondé en 1352, par Louis de Tarente qui, pour ceindre la couronne de Sicile, avait assassiné André de Hongrie et épousé la reine, sa veuve. L'Ordre comprenait 300 chevaliers et était inspiré de l'Ordre de l'Étoile, fondé un an plus tôt par Jean II de France, son royal cousin. Il avait pour but de fédérer l'élite militaire du royaume de Naples & Sicile au service du nouveau souverain. L’ordre du Nœud (et dans son intitulé plus large : du Saint-Esprit au Droit Désir) obéit à des principes élaborés au cours du Moyen Âge. Il est directement inspiré de l'ordre de l'Étoile.

L’idée de regrouper les chevaliers à l’intérieur d’un ordre laïque remonte au xive siècle. Elle appartient aux souverains anglais, français et espagnols qui se sont inspirés des ordres religieux : ces ordres ont un « habit », des « règles ». Seulement l’habit n’était porté que le jour de la réunion du chapitre de l’ordre ; seuls des insignes (un collier, comme dans l’ordre de la Toison d’Or) pouvaient être apposés sur les vêtements et portés lors d’occasions solennelles ou figurer sur leur tombeau. Les règles (ou statuts) fixaient le jour de réunion du chapitre de l’ordre (qui correspondait à la fête du Saint-Patron de l’ordre) et surtout l’ensemble des dispositions qui autorisent l’entrée dans l’ordre, mettaient en place la hiérarchie à l’intérieur de l’ordre et les mécanismes de promotions dans un détail de devoirs, d’obligations et de récompenses. Les statuts font donc plus explicitement référence à l’idéal et à la fonction chevaleresques, tels que apparus aux xe et xie siècles en Occident. Les théories sur les fonctions des ordres chevaleresques médiévaux vont, tout d’abord, d’un simple amusement, comme les tournois, où les jeux chevaleresques ne sont rien d’autre qu’une forme ostentatoire de prestige. Mais est apparue ensuite leur fonction militaire (réunir une armée d’élite) et politique (distinguer ceux qui participent au pouvoir). C’est ainsi que les historiens ont mis en évidence la fonction symbolique et pratique des ordres de chevalerie : ils participent à l’affirmation du pouvoir du souverain fondateur de l’ordre et, plus généralement, de la Monarchie, de l’État royal.La fondation de l'ordre2[modifier | modifier le code]

Le 23 mai 1352, jour de la Pentecôte, Louis de Tarente et Jeanne Ire sont couronnés à Naples souverains du Royaume de Sicile. Pour assoir son pouvoir, Louis crée, ce même jour, l'ordre chevaleresque du Saint-Esprit au Droit Désir, appelé aussi Ordre du Nœud Le double symbolisme, création le jour de la Pentecôte et ordre dédié au Saint-Esprit, a pour but de rappeler, d'une part les fondements de la royauté angevine en Italie du Sud, une royauté christique qui règne sur un peuple de croyants, et d'autre part la mission de la chevalerie, en tant que Militia Christi.

Dans le contexte du xive siècle, la fondation royale d'un ordre chevaleresque exprime un projet d'assoir la royauté, de lui fournir une base militaire, de renforcer les fidélités et d'affirmer l'intégration des armées féodales dans le cadre de l'État royal. Mais tout cela se joue avec les référents culturels propres au Moyen Âge : la chevalerie et le serment, serment de fidélité symbole clé de rattachement, de vassalité

 

 

 

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