1 Juin 2011
UNE VINGTAINE
D’ESPAGNOLS REPUBLICAINS
REFOULES CHEZ FRANCO
ET D’AUTRES DEPORTES
Pourquoi avoir refusé de se porter Parties Civiles ?
On estime à une vingtaine le nombre d’espagnols républicains
considérés indésirables par Vichy, qui ont été expulsés de
l’autre coté des Pyrénées et livrés à la police de Franco
La première opération a été conduite en Juin 1941,par la
Gendarmerie à laquelle on a confié huit espagnols-avec
mission de les conduire à la Frontière et les remettre aux
carabiniers-Le caractère administratif tenait à l’accord
d’un officier supérieur nommé REIMERS chargé d établir le
feu vert- C’est donc cette feuille de route dont dispose
les Gendarmes. Pendant le voyage ces jeunes gens qui ont la
trentaine sont pour la plupart marié,ont fait la campagne
•au sein de l’Armée Républicaine, et ont retraité en France,
pour être internés au Camp du Vernet, avant d'être affectés
à des Compagnies de Travailleurs.
Le recruteur pour la base sous marine est un nommé Otto
SCHMIDT qui occupe un bureau à la Caserne Nid. il court
les départements de zone libre pour négocier des tarifs
attractifs offerts aux travailleurs de la base;
Ce racolage devient fructueux- De 900 Otto passe vite
à 1400, mais dans ses voyages dans le Lot et Garonne et
le Tarn et Garonne,
le prospecteur qui parle couramment espagnol pour avoir
fait les Brigades,ne peut cacher une reconversion qu’il
présente à sa façon -
On saura plus tard, qu’outre les services rendus aux
entreprises, il livrera certaines indiscrétions à la Police.
les autorités politiques sont en effet confrontées fin 194l
à une réserve de main d'œuvre dont ils n’ont pas encore une
vison exacte des opinions, persuadés qu’en cas d’ évènement.
grave la base sera explosive.
Ces huit espagnols ont donc été fichés comme dangereux.
Arrivés à Irun, les carabiniers constatent que trois d’entre
eux n’ont pas de papiers et seront refoulés.
Rapatriés et laissaient libres ils gagnent un quartier
de Villenave d’Ornon herissé de baraquements de fortune.
Mais, ces rescapés ont un nom en tête RETHERS-
Personne ne connait en réalité les véritables responsabilités
de cet officier administratif, qui ne s est jamais fait remarquer
POINSOT, l’Intendant DUCHON, et l’allemand HAGEN ont certaine
ment une réputation répressive évidente.