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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

Quand Vichy subventionnait la PRESSE .....

 

 

ministrere de l'industrie 2 0

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Pierre-Marie Dioudonnat, né en 1945, est un écrivain, historien prosopographe, et éditeur français, spécialiste de l'histoire des noms de famille.

Le nom de Pierre-Marie Dioudonnat est étroitement associé à son Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, qui recense de la manière la plus exhaustive possible les nombreuses familles françaises dont le patronyme actuel présente une apparence nobiliaire sans avoir, en fait, jamais appartenu au Deuxième Ordre (sous réserve de la preuve du contraire). On parle désormais du Dioudonnat, comme on dit le Valette ou le Bottin.

Le Dioudonnat recense les familles qui ne sont pas de noblesse française à titre de noblesse d'apparence. S'intéressant à la seule noblesse d'origine française, le Dioudonnatne considère que les familles non reconnues comme telles par l'ANF, en considérant toutefois les différences existant entre les familles de noblesse inachevée, les familles dont certains membres ont été qualifiés d'écuyers sous l'Ancien Régime, les familles d'ancienne bourgeoisie et les familles en mal de reconnaissance sociale...

Citation, dans l'avant-propos de Demandes de changement de nom, qui explique la passion de l'historien pour les noms de famille, leur signification psychologique et sociale :

«  Pour tuer des hommes, on commence par les priver de nom. Exister, c’est avoir un nom. En changer, c’est modifier la substance de son identité. »

Bibliographie

  • Demandes de changement de nom 1917-1943 - Essai de répertoire analytique : biographie, généalogie, histoire sociale1, Sedopols 2008, ISBN 978-2-904177-21-7.
  • Paroles d'évêques : 19ème-20ème siècles : une anthologie du cléricalisme français, recueil de textes, Sedopols 2005, ISBN 2-904177-20-5.
  • Le simili-nobiliaire français, Sedopols 2002, ISBN 2-904177-19-1.
  • Les 700 rédacteurs de Je suis partout, Sedopols 1993, ISBN 2-904177-16-7
  • L' argent nazi à la conquête de la presse française, 1940-1944, Jean Picollec 1981.
  • Dictionnaire des 10000 dirigeants politiques français, avec Sabine Bragadir, Sedopols 1977.
  • Les Ivresses de l'Église de France : Les évêques et la société 1801-1976, Le Sagittaire 1976, ISBN 978-2727500254.
  • Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Sedopols 1976, quatrième tome 1997 ISBN 978-2904177156.
  • Je suis partout, 1930-1944. les maurrassiens devant la tentation fasciste, La Table Ronde, 1973.

Extrait du livre l'Argent Nazi a la conquete de la Presse par Pierre Marie Dioudonnat 

Quand VICHY subventionne une large gamme de publications parmi lesquelles les quotidiens de Paris replies constituent une categorie à part;deux journaux crées apres l'exode y sont assimiles qui represente l'aile gauche du Régime « Le Mot d'Ordre » et « L'EFFORT »

Le mot d'ordre publie a Marseille ,affirme un veritable anticonformisme se montre reservé à l'egard de l'EUROPE telle qu'on la conçois alors et cessera de paraître plusieurs mois avant la LIBERATION du pays,

Il est dirige par le prédecesseur de Jean Prouvost au Ministere de l'Information du Cabinet de Paul Reynaud et

premier titulaire de ce portefeuille dans l'Histoire de notre pays,

Le Député Ludovic-Oscar FROSSARD ,membre de l'Union Socialiste et Républicaine,

FROSSARD qui se situe donc en 1940 ,sur la frange droite de la constellation socialiste ,occupait la vaille du congrès de Tours,le Secreteriat Général du PARTI Socialiste S.F.I.O qu'il avait conduit avec Pierre LAVAL a la bataille électorale de 1919, premier Secretaire Géneral du Parti Communiste,il avait quitte cette organisation anime sa dissidence « Socialiste-communiste » rejoint « la veille maison » et quitte le derechef le

Parti Socialiste refusant ainsi le carcan d'un parti L'itineraire de FROSSARD l'avait momentanement rapproché d'hommes aussi different que LAVAL et SABIANI et de bien d'autres renegats

L'enchevetrement des destins politiques de ces dirigeants de partis de l'extre gauche ne cessera pas d'étonner

« L'EFFORT » qui incarne au debut une tendance voisine de celle du Mot D'ORDRE intéresse plus directement le titre du document.

Journal quotidien pour la reconstruction nationale il est fonde au debut d'Aout 1940 à Clermont-Ferrand par deux DEPUTES Socialistes orthodoxes,membre de la S.I.F.O,Charles SPINASSE (1893-1979),représentant de la CORREZE,et PAUL RIVES(1895-1976)élu de l'Allier

SPINASSE,professeur au Conversatoire National des Arts et Métiers, a appartenu aux Gouvernements de FRONT POPULAIRE dirigés par LEON BLOUM comme ministre de l'Economie nationale (1936)et des FINANCES (1938)

Il est porte parole d'un Socialisme polytechnicien à tendance technocratique et il sera un membre actif du retour de l'HEURE ALLEMANDE DE LA DEPORTATION (heure d'été) par son ami Petainiste Jean SYROTA

Exclu de la S.F.I.O à la libération,il rentrera sous la V° République comme « Socialiste Independanrt »au Conseil Général de son Département ou il parrainera la carriere politique de Jacques Chirac qui sera le chantre du retour a l'Heure Allemande de la Déportation (Heure d'été) en 1975,

FROSSARD prend la direction de « L'EFFORT » laissant la rédaction en chef au professeur de philosophie RIVES,

Tous deux font un apport de leur création à une societe du journal L'EFFORT dont les status sont signes le 23 Septembre 1940,Constituée sous forme anonyme avactions ec un capital de 100,000 francs divisé en 100 actions,cette societe a pour actionnaires principaux SPINASSE et RIVES qui y participeront à égalité,chacun detenant 40 Jean BARBOTTE(12 actions),le reliquat se partageant entre FRANCOIS DESPHILIPPON ,EUGENE GAILLARD, directeur administratif du Journal et quatre compatriotes Limousins de SPINASSE,parmi lesquels l'avocat FRANCOIS VAR (1888-1972) maire d'USSEL,qui sera élu DEPUTE de la CORREZE en 1958 sous l'égide du Parti Socialiste S.F.I.O

Le Conseil d'Administration est forme de SPINASSE,qui le Preside,RIVE et VAR

Le 18 Novembre 1941,une assemblee générale decide de porter le capital de la societe à 140,000 franc par l'emission de 40 nouvelles actions de 1,000 francs toutes souscrites par un courtier en immeubles Greneblois nommé René Vievard

Mais ses ressources propres ne suffissent pas à l'equilibre de la tresorerie de L'EFFORT,qui doit compter sur l'aide de l'ETAT de VICHY

Paul RIVE qui en a seul la responsabilité depuis que SPINASSE à réintégré la capitale pour y créer un ephemere hebdomadaire de la « pensee socialistefrançaise » Le Rouge et le Bleu (novembre 1941-aout 1942)envisage,si lessubventions de VICHY lui font défaut ,de transferer L'EFFORT qui a émigré en novembre 1940 à LYON ,Il est imprimé par le LYON REPUBLICAIN du strust PATENOTRE

SPINASSE à PARIS espere trouver plus aisement les concours financiers nécessaire,En 1942 il recoit 220.000 Francs par mois des services gouvernementaux d'information,

L'importance POLITIQUE de L'EFFORT dépasse tres largement son mediocre tirage 8.500 exemplaires au debut de 1942 car il joue un rôle de relais en Zone libre de la politique de MARCEL DEATc'est a dire du collaborationisme de gauche comme le note un rappirt prefectoral « il expose une politique nationale à tendance Socialiste » et des personnalites Vichyssoises désiderent que cette politique jouisse d'un moyen d'expression dans le concert des journaux de Zone libre;Cette position est celle du Secretaire général puis Secretaire d'Etat à l'information PAUL MARION ,lappui que lui apporte LAVAL entrant au printemps 1942 dans le jeu politique du nouveau Chef du Gouvernementaux

 

 

On sait que Pierre LAVAL s'est créé une veritable clientèle dans les milieux de la presse qu'il fait bon acceuil aux journalistes qui lui rendent visites dans ses bureaux de l'Avenue des Champs Elysees

L'un d' eux pendant l'intervalle qui s'etend de decembre 1940 à Avril 1942 vient de Marseille;C'est Philibert GERAUD le lieutenant de SIMON SABIANI pour les affaires de presse qui publie L'ELOGE de l'ex-dauphin

dans un reportage parisien de son MIDI LIBRE (20 AVRIL 1941)

« PIERRE LAVAL est un point d'interrogation suspendu au quatrieme étage d'un gratte-ciel des Champs Elysees,Que fait-il ? ,,,Que fera-t-il ? Son importance ne parait-il pas discutable,non plus que sa puissance,Un va et vient de personnalites s'établit dans son ascenseur ,,,PIERRE LAVAL est pa rtisan,cent pour cent de la COLLABORATION, Il ne songe meme à édulcorer son opinion d'aucune reserve »

Les relations se developpent le projet d'entreprises communes est peut etre forme,LAVAL qui cultive en 1941 ses rapports avec les millieux parisiens de la Collaboration,ne perd pas de vue la nécessité de disposer aussi de correspondants en Zone non occupée,laquelle abrite,apres tout le centre de ce pouvoir qu'il n'a pas renoncé a briguer,Toujours est-il que le 10 octobre les Renseignements Géneraux adressent au département ministeriel Vichyssois de l'Information une curieuse note ainsi libellee

« On apprend qu'un quotidien destine aux deux zones doit etre lancé prochainement,Ce journal aura pour directeur Politique M,PIERRE LAVAL et pour rédacteur en Chef Monsieur PHILIBERT GEREAUD ,du MIDI LIBRE,ancien membre du P,P,F, Son principal collaborateur sera M,SABIANI qui a quitte recemment le parti de DORIOT ,Le titre de cette feuille n'est pas encore definitivement choisi mais on pense que ce sera REALITES, Ce quotidien sera imprime par MIDI LIBRE 12 rue SAINT CLAIRE à MARSEILLE et menera une campagne en faveur de la collaboration avec l'Allemagne »

 

Il faut crediter d'une valeur relative les révélations des Renseignements Géneraux en fait si le parti Populaire Français à ete privé d'exitence légale en Zone libre,DABIANI ne l'a pas quitté et continuera d'y jouer un rôle de premier plan jusquen 1945,en ALLEMAGNE on ne se sache pas non plus que GERAUD lui ait suspendu son adhesion,Le projet attribue aux trois hommes ne verra jamais le jour REALITES remplaçant seulement MIDI-LIBRE comme titre de l'ORGANE hebdomadaire de SIABANI en septembre 1942 apres avoir ete le sous-titre depuis Juin 1941

MIDI-LIBRE-REALITES developpe maintenant une ligne purement et durement Nationale Socialisme

 

 

 

  450px-Charles Spinasse

 

Charles Spinasse

 

 

Charles Spinasse, député de la Corrèze (1929)

Fonctions

Parlementaire français

Député 1924-1940

Gouvernement

IIIe république

Groupe politique

SFIO

Biographie

Date de naissance

22 octobre 1893

Date de décès

9 août 1979 (à 85 ans)

Résidence

Corrèze

 

Charles Spinasse est un homme politique français né le 22 octobre 1893 à Égletons (Corrèze) et mort le 9 août 1979 à Rosiers-d'Égletons (Corrèze).

En 1919, Spinasse est élu au conseil municipal de Rosiers-d'Égletons et est conseiller général du canton d'Égletons jusqu'en 1949. En 1924, il est élu député S.F.I.O de la Corrèze.

Mandats électifs :

Maire d'Égletons (Corrèze, 1929-1944 et 1965-1977)

Conseiller général du canton d'Égletons (Corrèze, 1919-1949 et 1961-1976)

Député de la Corrèze (1924-1940).

Spinasse est élu à Rosiers mais travaille à Paris en tant que professeur au Conservatoire national des arts et métiers.

Pendant la période 1929-1944 de son mandat municipal, Spinasse fait construire un collège à Égletons et y fait s'installer l'école nationale professionnelle et l'école d'application des travaux publics. La ville se développe aussi économiquement.

Ministre de l'Économie nationale de juin 1936 à mars 1937, Spinasse signe les accords de Matignon, puis devient ministre du Budget (mars-avril 1938) dans le gouvernement de Front populaire.

Il fait partie du courant pacifiste, anticommuniste et planiste de la SFIO. Pendant la Drôle de guerre, son attitude est celle d'« un attentiste secrètement fasciné par le national-socialisme1 ».

Le 6 juillet 1940, devant de nombreux parlementaires réunis à Vichy, il plaide en faveur d'un changement de régime dans un sens autoritaire, et proclame son appui à la politique du maréchal Pétain. Après avoir voté l'attribution des pleins pouvoirs le 10 juillet, il reste dans un premier temps en zone non occupée et soutient le régime de Vichy. En août 1940, il fait partie avec Paul Rives des membres fondateurs du quotidien L'Effort, journal soutenant la collaboration et publié sous censure en zone non occupée. Il fonde ensuite et dirige, à Paris, l'hebdomadaire Le Rouge et le Bleu, « revue de la pensée socialiste française », selon l'en-tête. Le premier numéro paraît le 1er novembre 1941. Le journal a l'autorisation de la censure allemande et le soutien d'Otto Abetz, on y prône une collaboration européenne, qui soutient Pierre Laval après son retour au pouvoir, mais qui n'entend pas renier les traditions socialistes et républicaines de la gauche française. Le Rouge et le Bleu cessera de paraître en août 1942 (le dernier numéro est daté du 22 août). Après cette interdiction, Charles Spinasse est évincé de L'Effort et cesse toute activité dans la presse autorisée.

En tant que maire, il fait installer entre 1941 et 1944 à Rosiers-d'Égletons (qui se trouve alors en zone libre) un groupement de travailleurs étrangers et un groupement disciplinaire qui fournissent de la main d'œuvre à faible coût aux entreprises environnantes.

Exclu de la SFIO à la Libération pour « félonie », Charles Spinasse est emprisonné pendant quatre mois, accusé de collaboration avant d'être finalement relaxé le 22 octobre 1945. Il participe alors à la création du Parti socialiste démocratique, comme tous les socialistes compromis avec Vichy, et ne joue plus qu'un rôle politique modeste, mais soutient en Corrèze, dans les années 1960, l'ascension du jeune Jacques Chirac.

 

200px-Paul Rives 1932

 

Paul Rives est un homme politique français, né le 19 août 1895 à Saint-Papoul (Aude), village de sa famille partenelle, et mort le 21 février 1967 à Ivry-sur-Seine (Seine). Professeur de philosophie. Fils de Louis Rives, Instituteur à Carcassonne, Petit-fis de Jacques Rives, Agriculteur à Saint-Papoul. Membre de la Section française de l'Internationale ouvrière, il est proche de l'aile pacifiste du parti animée par Paul Faure, son secrétaire général jusqu'en 1940. Il devient député de l'Allier en 1932. Il est également membre du Grand Orient de France. Il fut secrétaire général, puis directeur du Bureau international du travail. Paul Rives a été de 1935 à 1945 maire de Bellerive-sur-Allier ; il a été également conseiller général du canton d'Escurolles.

Ayant voté en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940, Paul Rives s'engage fermement dans la voie de la collaboration, participant à plusieurs organes de presse collaborationnistes et rejoignant le Rassemblement national populaire tout en continuant de se revendiquer du socialisme. Il co-dirige après 1940 le journal L’Effort avec Charles Spinasse. Membre du RNP, il insiste, en 1942, sur la nécessité d’une victoire de l’Allemagne.

Il fut un proche de la LICA et Les Cahiers antiracistes le rangeront en 1944 parmi les antiracistes fervents de l'avant-guerre.

Paul Rives est exclu de la SFIO en 1945. Il participe alors à la création du Parti socialiste démocratique, structure regroupant des socialistes SFIO « épurés ».

Il ne retrouve pas de mandat politique national et décède en 1967.

 

 

Simon Sabiani 1934

Simon Pierre Sabiani,

né le 14 mai 1888 à Casamaccioli et mort le 29 septembre 1956 à Barcelone, est un politicien communiste et homme d'affaires français, héros de la Première Guerre mondiale, puis collaborateur du Régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Grande guerre

Il participe à la Grande Guerre, incorporé au 15e corps d'armée au sein du 112e régiment d'infanterie de ligne, il perd un œil au bois de la Gruerie en juin 1915 après avoir dirigé contre l'ennemi six contre-attaques en six heures. Surnommé par ses compagnons d'armes « Le Lion de L'Argonne », « Le Bayard Corse », il reçoit quatre citations à l'ordre de l'Armée, est décoré sur le champ de bataille de la légion d'honneur, reçoit la médaille militaire ainsi que la croix de guerre ornée de 4 palmes, 2 étoiles d'argent.

Il avait quatre frères, et une sœur. Trois de ces frères furent tués sur le front lors de la première guerre mondiale.

Jean-Luc était lieutenant d'active. Chevalier de la Légion d'honneur ; croix de guerre, tombé au champ d'honneur, dans une attaque en Champagne.

Joseph, était sergent-major au 4e régiment de zouaves, tombé au champ d'honneur à Provins, en 1914.

François, avocat au barreau de Marseille, était sergent, croix de guerre, est tombé au champ d'honneur le 16 août 1918, lors du torpillage du navire le Balkan. Pierre Anfriani seul survivant de l'état major, précisera dans son rapport à l'autorité maritime que François Sabiani aurait pu se sauver s'il ne s'était occupé de porter secours à des passagers en perdition. Une plaque de marbre en son honneur était apposée sur les murs du palais de justice.

Don-Pierre a été fait prisonnier de guerre, après blessures reçues dans un combat à Bois-le-Prêtre (cinquante-deux mois de captivité).

Engagement dans les partis de gauche (1919-1936)

Après guerre, Simon Sabiani adhère différentes organisations marxistes. Il est d'abord membre de la SFIO ; en 1919, il commanda des groupes musclés qui sèment le trouble dans les réunions électorales de la droite, empêchant ainsi Léon Daudet de prendre la parole à Marseille1. Il rejoint un moment le PCF, puis fonde en 1923 le Parti d’action socialiste.

Il est élu conseiller général des Bouches-du-Rhône en 1925, député en 1928 et devient premier adjoint du maire de Marseille de 1929 à 1935 ; il est maire par intérim en 1931 à la mort de Siméon Flaissières. Il est réélu député en 1932.

Il rejoignit également la LICA et participe à des rassemblements de dénonciation des persécutions hitlériennes

Engagement dans les partis de gauche (1919-1936)

Après guerre, Simon Sabiani adhère différentes organisations marxistes. Il est d'abord membre de la SFIO ; en 1919, il commanda des groupes musclés qui sèment le trouble dans les réunions électorales de la droite, empêchant ainsi Léon Daudet de prendre la parole à Marseille1. Il rejoint un moment le PCF, puis fonde en 1923 le Parti d’action socialiste.

Il est élu conseiller général des Bouches-du-Rhône en 1925, député en 1928 et devient premier adjoint du maire de Marseille de 1929 à 1935 ; il est maire par intérim en 1931 à la mort de Siméon Flaissières. Il est réélu député en 1932.

Il rejoignit également la LICA et participe à des rassemblements de dénonciation des persécutions hitlériennes2.

En 1936, il rejoint le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, dont il devient membre du bureau politique. Il est à la tête de la section locale du PPF à partir de 1936. Parmi ses amis et agents électoraux figurent Paul Carbone et François Spirito, ainsi que Antoine Guérini.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il gère notamment le bureau marseillais de recrutement de la LVF, dont il est le secrétaire général. Il sera un collaborateur radical, surtout après la mort de son fils François engagé dans la LVF sur le front russe.

Son fils, François Sabiani, étudiant en droit âgé de 20 ans, s'engage dans la LVF. Il voulait s'engager dans les Forces françaises libres et se trouvait déjà sur un bateau à Port-Vendres où son père l'obligea à débarquer. Dans son livre, Et j'ai cassé mon fusil, Jean-Baptiste Emmanuelli écrit qu’il s’est lui-même engagé dans la LVF à la demande de la mère de François Sabiani avec pour mission d’aller convaincre son fils de quitter la LVF. Il a été cité à l'ordre de la Légion : « Avait une haute conception de son devoir. S’était distingué le 29 mai 1942, au cours d’une patrouille de reconnaissance, par son calme et son mépris du danger. A été blessé mortellement, le 2 juin 1942, en accomplissant une mission de liaison ». Il meurt sur le Front de l'Est, non loin de Smolensk lors d'une opération de la LVF, le 2 juin 1942

Exil (1944-1956)

Simon Sabiani est condamné à mort par contumace, à cause de sa politique de « collaboration ». Il part à Sigmaringen (auprès du gouvernement en exil du régime de Vichy), puis se réfugie en Italie, en Argentine, et enfin en Espagne sous le nom de Pedro Multedo. Avant de mourir le 29 septembre 1956 à Barcelone, à la clinique Notre-Dame de Lourdes. Il serait revenu « clandestinement » en Corse pour revoir sa mère. Il repose aujourd'hui dans la chapelle familiale de son village de Casamaccioli.

200px-Paul_Rives_1932.jpgSimon Sabiani 1934450px-Charles_Spinasse.jpg220px-Tonton_paul_lidro.jpgILS etaient tous Membre d'X.CRISE de 1934 fonde par Jean BICHELONNE ....

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