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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

Les idees neuves de l'U.M.P qui chante Sarko nous voila

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LE Député UMP Eric Ciotti, qui a imaginé et voter la loi

qui supprime les allocationsfamilliales pour les familes dont

les gamins sèchent les cours sans motif valable, ou a oublié de signaler

où il avait puise sa riche idée

Avant lui le 12 Juin 1944. soit six jours après le débarquernent

en Nurmandie, le Gouvernement de Vichy n rien trouvé de plus

urgent à faire que d'ordonner la suppression des allocs en cas d’ absenteismes

scolaire .En moigne cet extarit d'un bulletin officiel

 

 

 

 

 

N° 12 JURA Juin-Juillet .1944

 

 

 

 

BULLETIN DEPARTEMENTAL

 

DE

 

 

 

L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

 

 

 

Mesures tendant à ameloirer la fréquentation scolaire

(suppression d'allocations familiales)

 

(circulaire,du 12 Juin 1944)

 

 

 

A) ENFANTS INSCRITS DANS DES ECOLES PUBLIQUES ET PRIVEES

 

 

Les Directeurs et Directrices d'école publique et privée enverront chaque mois

à l'Inspecteur primaire sur état séparé pour chacune des caisses d'allocations familiales

la liste d'enfants groupés par familles qui totalisent pour le mois précedent 15 absences

d'une demi-journees sans motif légitime ni aucune excuse sufisante

Chaque liste sera enforme au modele suivant:

 

 

 

 

Dans un inexcusable excès de laxisme ,

les hommes de Pétain n’a vaient prévu de sanctionner que los abcenses injustifiées

d'au moins 15 demies journees par mois

 

Heureusement ,aujourd'hui grâce à Ciotti, la sanction tombe dès la quatriènie

domie-journée mensuelle école buissonniere - Seule

concession à l'air du temps du XX I siècle;L'UMP a instauré un systeme d'avertissement

préalable.

Les profs n'ont plus besoin de preter serment ni au Marechal ni a Ciotti mais a SARKO

 

 

 

 

La politique du régime de Vichy se caractérise par des mesures d'extension de la protection sociale. Les historiens Philippe-Jean Hesse (Université de Nantes, ancien président du Centre d'histoire du travail) et Jean-Pierre Le Crom (CNRS) relèvent « une extension importante de la protection sociale qui se manifeste par l'expansion du nombre de personnes couvertes par les assurances sociales et les allocations familiales, par la création de nouvelles allocations, par le développement des mutuelles et des œuvres sociales d'entreprise, enfin par l'explosion d'une philanthropie instrumentalisée au profit du maréchal Pétain. Cet élargissement, qui doit peu aux Allemands, s'explique largement par les nécessités nées de l’Occupation. Bien qu'orienté à la marge par la politique inégalitaire et répressive du régime, il s'inscrit plus généralement dans le développement continu de l'État social depuis la fin du XIXe siècle. [...] La plupart des textes promulgués sous Vichy sont prorogés à la Libération, notamment le supplément familial de traitement pour les fonctionnaires et les retraites par répartition. ».

Ces mêmes historiens estiment que « Ces cinq années vont être marquées par un développement privilégié de l'État providence : les cotisations sociales qui représentaient, en 1939, 25 % des salaires et 11,4 % du revenu national passent respectivement à 30 % et 14,4 % » en 1944

 

 

Le régime de Vichy modifie profondément le système de retraite français en remplaçant la retraite par capitalisation (rendue obligatoire en 1930) par la retraite par répartition. Selon l'économiste Jean-Marie Harribey (université de Bordeaux), en 1941, "le régime de Vichy transforme ce système qui fonctionne par capitalisation, ruiné à la suite de la crise, en système par répartition". Le Conseil d'orientation des retraites explique que, malgré les lois de 1910, 1928 et 1930, "le nombre de travailleurs exclus de tout droit à la retraite demeure important. Les projets de réforme se multiplient et, finalement, une loi de 1941 met en place, à titre provisoire, un système d’assurance vieillesse des travailleurs salariés, fonctionnant par répartition et offrant un niveau minimum de pension à l’ensemble des salariés."

Le Dr Philippe Rault-Doumax (médecin et économiste de la santé), précise que "Pour amorcer son fonctionnement, l’État français, aidé par d'anciens dirigeants CGT, y affecte les fonds de retraite capitalisés depuis 1930

Ce système est intégré en 1945 dans la Sécurité Sociale qui va le généraliser et le pérenniser

 

L'impulsion décisive de la politique familiale n'est pas le fait du régime de Vichy mais des gouvernements de la IIIe République (loi du 11 mars 1932, décret-loi de novembre 1938 et code de la famille du 29 juillet 1939). À la chute de la République, les allocations familiales et primes à la naissance existent déjà.

L'action de l’État français consiste surtout en une extension des bénéficiaires des allocations familiales, jusque là réservées aux travailleurs en activité, à de nouvelles catégories : aux chômeurs (11 octobre et 18 novembre 1940), aux assurés sociaux malades (1941), aux veuves et femmes d'agriculteurs prisonniers (1942). En revanche, selon l'économiste Jacques Bichot (université Lyon III) "le régime de Vichy ne revalorisa pas les prestations parallèlement à la hausse des prix, d'une part en raison de l’appauvrissement du pays, d’autre part en raison d'oppositions germaniques.

L’État français ne bouleverse pas l'organisation du système, et se contente de la création d'une Chambre syndicale d'allocation familiale (loi du 14 août 1943), première structure de coordination nationale des caisses d’allocations familiales. Elle n'a cependant pas le rôle de chambre de compensation qu'aura la Caisse nationale des allocations familiales créée en 1967.

Ce système est intégré dans la Sécurité sociale en 1945.

 

 

À l'instauration du régime de Vichy, les assurances sociales (l'actuelle assurance maladie, couvrant maladie, maternité, invalidité,…) sont déjà bien en place depuis 1930 (loi du 30 avril 1930), du moins pour les salariés du commerce et de l'industrie dont les salaires ne dépassent pas un certain plafond.

En supprimant en 1942 le plafond de rémunération pour participer au système, l'État français étend les assurances sociales obligatoires à tous les salariés

 

 

 

La politique familiale

La famille est l'un des piliers de l’ordre moral institué par le régime Vichy pour qui elle représente la vie française et pour lequel les droits de la famille sont supérieurs aux droits des individus, le maréchal Pétain déclare fin 1940 : « Le droit des familles l'emporte sur les droits de l'État et de l’individu ». Un commissariat général à la famille est donc fondé pour poursuivre et renforcer vigoureusement les orientations du code de la famille adopté en juillet 1939 par la IIIe République.

Le régime Vichy légifère donc tant pour rendre le divorce impossible durant les trois premières années de mariage que pour strictement encadrer les interprétations de la loi dans tous les cas de divorce.

La guerre de 1914-1918 eut pour conséquence pour la France 1,3 million de morts et disparus, et donc une très forte régression de la natalité durant les 30 ans qui suivirent. Pour encourager les naissances, le régime de Vichy favorise les familles nombreuses aux dépens des hommes célibataires ou des couples sans enfant. Par exemple, un couple qui n’a pas d’enfant dans ses deux premières années de mariage se voit retirer l’avantage fiscal du mariage. L’avortement est sévèrement réprimé. Le travail féminin est découragé, pour que les femmes se consacrent à la maternité, bien qu’elles eussent acquis une place nouvelle dans la société en s'étant rendues indispensables pendant toute la guerre de 1914-1918 dans les champs, les usines, les bureaux ou les écoles (pour compenser la perte de très nombreux instituteurs) et aient acquis une autonomie relative après. La figure de la mère au foyer est exaltée lors de la fête des mères célébrée officiellement chaque année, avec cérémonies et décoration des mères de familles nombreuses.

En zone non-occupée, le taux de natalité augmenta donc tant dans les familles riches que pauvres[réf. nécessaire]. L'extension importante de la protection sociale se manifeste par l'expansion du nombre de personnes couvertes par les assurances sociales et les allocations familiales. Cet élargissement, qui doit peu aux Allemands, s'explique par les nécessités nées de l’Occupation et, la plupart des textes promulgués sous le régime de Vichy sont prorogés à la Libération

 

La politique sportive
  • La politique sportive de Vichy trouve son origine dans la conception du sport de Georges Hébert (1875-1957, officier de marine) qui dénonce les dérives du sport, c'est-à-dire la compétition, trop spécialisée à son goût et donc inutile moralement et physiquement ce qui ne peut qu'aboutir au spectacle et au professionnalisme et, chez Pierre de Coubertin chantre de l'amateurisme pur et dur.

  • Par ailleurs la résurrection morale promise à la France est inséparable d'une remise en forme physique selon la formule « Être fort pour mieux servir » ou encore « Être fort pour être utile » et donc avec la méthode « Hébert » les écoliers français apprennent à courir, sauter et grimper. Derrière ces deux formules le but était aussi de contrôler rigoureusement la jeunesse, les associations sportives et leurs respectives fédérations.

  • 7 août 1940 : création du commissariat général à l’Éducation générale et aux Sports

  • 3 hommes au moins concourront à mettre en place cette politique dirigiste dont l'un des piliers est le bannissement du sport professionnel importé du Royaume-Uni :

    • Jean Ybarnegaray (président-fondateur de la fédération française et de la fédération internationale de Pelote Basque, député et membre du PSF) : ministre d'État en mai 1940 puis secrétaire d'État de juin à septembre 1940 (postes : Anciens combattants et Famille, Jeunesse et Famille) ;

    • Jean Borotra (ancien joueur de tennis international de renommée mondiale, membre du PSF) : 1er Commissaire général au sport d'août 1940 à avril 1942 ;

    • le colonel Joseph Pascot (ancien joueur de rugby et champion de France avec Perpignan) : directeur des sports sous J. Borotra puis second commissaire général au Sport (avril 1942 - juillet 1944).

      • selon Jean Durry (directeur du Musée national du sport – rattaché au ministère de la Jeunesse et des Sports) il était tout à fait dans la logique étroite et dirigiste de Pascot et dans le douloureux contexte de Vichy de « mettre au pas » le monde du sport, « d'inciter » à des regroupements de sports présentant une « base similaire ».

  • 11 mai 1942 : l'OSSU est dénommée USSU (Union du sport scolaire et universitaire)

  • La politique du contrôle rigoureux tant de la jeunesse que du sport, la politique de regroupements de sports, du bannissement du professionnalisme dans le sport français amènera les deux commissaires généraux au sport à :
    – dès octobre 1940, interdire le professionnalisme immédiatement pour deux fédérations : tennis et lutte, dans un délai de trois ans pour quatre autres fédérations : football, cyclisme, boxe et pelote basque, interdire les compétitions féminines de cyclisme, football (nocives), interdire et/ou spolier par saisie des biens au moins quatre fédérations uni-sport : Rugby à XIII, tennis de table, jeu de paume, badminton et une multi-sports : FSGT ;
    – en avril 1942 : interdire et spolier deux autres fédérations multi-sports : UFOLEP et USEP.
    Note : les biens saisis des fédérations interdites devant être transférés au Comité national des sports.

 

 

  • « Le maréchal Pétain m'a confié la mission de faire une jeunesse robuste à l'âme bien trempée et à reclasser notre pays au rang des grandes nations sportives. Il faut que la foule des spectateurs passifs descende des gradins où elle assiste chaque dimanche aux ébats des vedettes et vienne prendre part aux jeux du stade […]. Auprès de chaque école, un terrain de jeu ; dans chaque école, un éducateur. »

  • « Les sports professionnels sont tous supprimés. Un délai de trois ans est accordé au football, au cyclisme, à la boxe et à la pelote basque […] Pour les autres, tennis, lutte, rugby à XIII, c'est à effet immédiat, ou plutôt le temps que le Commissariat général puisse aviser les fédérations intéressée] »

  • « Le sport présente pour la jeunesse moderne un tel attrait que vraiment nous serions coupables si nous n'utilisions pour des fins nationales et humaines une activité dotée d'un tel dynamisme […]. Le sport bien dirigé, c'est de la morale en action. »

  • « Je tiens […] à ce que chacun des futurs professionnels éventuels ait un métier, non fictif, et de façon à ne pas risquer d'être un exemple détestable – comme cela a été trop souvent le cas jusqu'ici – pour des centaines de milliers de jeunes participants pour lesquels les vedettes sportives deviennent naturellement des modèles. »

  • « Je promets sur l'honneur de pratiquer le sport avec désintéressement, discipline et loyauté pour devenir meilleur et mieux servir ma patrie »

  • « Être fort pour mieux servir »

  • « Notre principe est de saisir l'individu partout. Au primaire, nous le tenons. Plus haut il tend à s'échapper. Nous nous efforçons de le rattraper à tous les tournants. J'ai obtenu que cette discipline de l'EG soit imposée aux étudiants […]. Nous prévoyons des sanctions en cas de désertion »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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