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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

Qui veut nous Pinay pour nos retraites de la fonction publique .......

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ANTOINE PINAY ET "LES BALLETS ROSES"
 
 
Au moment de l'élection présidentielle de 1965, Antoine Pinay, père du nouveau franc, ex-ministre des Finances de De Gaulle, est sollicité par une partie de la droite pro-européenne pour se présenter contre le Général. Il finira par renoncer. Pour quel motif ? Sylvie Guillaume, biographe du "sage de Saint-Chamond", a recueilli les confidences de l'un des collaborateurs de Pinay : "Il m'a expliqué que les gaullistes avaient menacé de sortir des dossiers impliquant Pinay dans des ballets roses."
L'ancien président du Conseil était, effectivement, réputé pour aimer les très jeunes femmes. En fait de ballets roses, sa décision de ne pas se présenter aurait été liée au dépôt d'une main courante ayant trait à un attouchement sur mineur. A l'époque, la majorité était, il est vrai, fixée à 21 ans. Mais le scandale aurait pu être fatal. Plusieurs socialistes de premier plan se souviennent que cet épisode a marqué François Mitterrand, qui invitait souvent ses proches à la prudence.
De fait, Antoine Pinay, qui a vécu jusqu'à 103 ans, n'avait pas la seule obsession du redressement de l'économie française... "Un jour, il a disparu au moment de la signature d'un contrat important en Autriche,raconte un de ses conseillers. Il n'a pas pu être conclu." Un journaliste, qui déjeunait avec lui à l'Automobile Club, se souvient d'avoir vu son regard briller sur les formes avantageuses d'une serveuse. Jusqu'à un âge très avancé, l'argentier de l'Etat, qui avait une santé de fer, ne s'interdisait pas d'avoir la main baladeuse avec ses secrétaires.
Industriel, il a été maire de Saint-Chamond (Loire) de 1929 à 1977. Sa carrière nationale commence en 1936 quand il est élu député de la Loire de l'Alliance démocratique (droite modérée), jusqu'en 1938. Il est ensuite élu sénateur en 1938.
Il était membre d' X crise et il aura toutes les clefs de l’économie de la FRANCE et fera d'un technocrate un puissant allie en la personne de SYROTA a l’idéologie de la révolution nationale portée par l'ADEME
X SAUVEUR est toujours la pour gérer la FRANCE sur les cendres d' X CRISE de Jean BICHELONNE
Il vote en 1940 les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. En 1941, il est nommé au Conseil national de Vichy, puis décoré de la francisque, faisant partie selon sa biographe Christiane Rimbaud des notables de province sur lesquels le régime voulait s’appuyer. Il refuse pourtant les propositions qui lui sont faites de servir Vichy et démissionne dès 1942 du Conseil national. En 1943, il rejette la proposition qu’on lui fait de la préfecture de l’Hérault. Il contribue également à faire passer des juifs et des résistants en Suisse et à Alger. Sylvie Guillaume, auteur d'une thèse sur Pinay, estime que la volonté d'associer Pinay à Vichy malgré la réalité est le fruit de la volonté de ses « adversaires communistes »1. De même, Christiane Rimbaud estime que les communistes lui firent un « mauvais procès » en l'associant au régime de Vichy alors qu'il a résisté2.
Membre du Centre national des indépendants et paysans (CNIP, parti de droite libérale), il poursuit sa carrière politique pendant la Ive et la Ve République. Député de 1946 à 1958, il entre au gouvernement comme secrétaire d'État en 1948, puis ministre en 1950.
Président du Conseil du 8 mars 1952 au 23 décembre 1952, il lance un premier emprunt national, gagé sur l'or. Il lutte efficacement contre l'inflation dans le contexte économique très favorable de la fin de la Guerre de Corée, et signe en mai 1952 le traité de Paris instituant la Communauté européenne de défense (CED).
Il est candidat à la présidence de la République en 1953. En 1955, il est Ministre des Affaires étrangères et permet l'indépendance du Maroc (accords de la Celle-Saint-Cloud) et ouvre la voie à l'autonomie tunisienne.

 
Charles de Gaulle le choisit pour le ministère des finances en juin 1958. Antoine Pinay lance un second emprunt national et préside au passage au nouveau franc.
En désaccord avec la politique algérienne et extérieure du gouvernement, il remet sa démission en janvier 1960. Il abandonne ensuite toute activité politique nationale.
En 1973-1974, il est le premier Médiateur de la République, fonction créée par le gouvernement Messmer sous Pompidou.
Il a laissé l'image d'un gestionnaire prudent et efficace. Jusqu'à la fin de sa long
 Le centre de gravité du pouvoir qui se trouvait très à gauche à la Libération, s'en écarta progressivement, permettant à la droite républicaine qui s'était discréditée sous Vichy de refaire surface.
    C'est ainsi qu'Antoine PINAY, chef du Centre national des indépendants ( CNI ), accéda à la présidence du Conseil 
en 1952. Il avait voté les pleins pouvoirs à PÉTAIN en juillet 1940, puis avait été nommé par ce dernier membre du Conseil national appelé, sous le régime de Vichy, à se substituer à la représentation nationale.
   Le contexte de la guerre froide explique aussi l'empressement avec lequel furent adoptées, en 1951 et en 1953, deux lois d'amnistie en faveur des collaborateurs sanctionnés par les Cours de justice et les Chambres civiques à la Libération, dans le cadre de l'épuration judiciaire.
    
Dès 1949, au moment même où René BOUSQUET, ancien secrétaire général à la Police de Vichy, était blanchi par la Haute Cour de Justice , François MITTERRAND, secrétaire d'État à la présidence du Conseil et porte parole du gouvernement QUEUILLE, avait présenté au Parlement un projet d'amnistie réclamé avec insistance par ses amis de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance ( UDSR ) et par les démocrates-chrétiens du MRP.
    Face au danger communiste incarné par un PCF qui restait le premier parti de France en suffrages et en sièges de députés, et face au RPF du général de GAULLE qui avait gagné les élections municipales de 1947, les gouvernements de Troisième force envisagèrent de refaire une unité nationale avec la droite, y compris la droite vichyste.
   Commença alors une longue période d'amnésie nationale qui se prolongea jusqu'à la fin de la IVème République, et bien au delà.
   Certes, 
à partir de 1958la République gaullienne a exalté le souvenir de la Résistance, fait transférer en grande pompe les cendres de Jean MOULIN au Panthéon en 1964 et, la même année, fait voter à l'unanimité par le Parlement une loi qui introduisait l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité dans le droit français, en faisant référence à la charte du tribunal international de Nuremberg, mais elle continua de faire silence sur Vichy.
    Il est vrai qu'à partir de 1962tout ce qui pouvait rappeler les divisions internes du passé, tant de l'époque des "années noires" de l'Occupation que de l'époque de la guerre d'Algérie, a été refoulé, tandis que de GAULLE plaçait la construction européenne sous le signe de la réconciliation franco-allemande.comme sous VICHY et il fallait reprendre les mêmes qui avaient les mains plaines de sang..........
 

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