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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

le Mont Valerien toujours sous l'heure d'ete de 1942

le Mont Valerien toujours sous l'heure d'ete de 1942
le Mont Valerien toujours sous l'heure d'ete de 1942
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le Mont Valerien toujours sous l'heure d'ete de 1942
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le Mont Valerien toujours sous l'heure d'ete de 1942

La cérémonie du 18 juin toujours sous l'heure d’été de petain 1942


 

Le 18 juin 1945, lors des célébrations du cinquième anniversaire de l'Appel de Londres, le général de Gaulle préside le défilé militaire sur les Champs-Élysées, puis, de nouveau, se rend au Mont-Valérien. Dès le 18 juin suivant, décidé à faire de cette date et du site du Mont-Valérien un véritable rendez-vous de la mémoire nationale, de Gaulle préside une cérémonie devant la crypte provisoire où reposent les quinze Morts pour la France.

Devenu Président de la République, le général de Gaulle décide de concrétiser la volonté de la Nation, exprimée au lendemain de la Libération, en faisant édifier, au Mont Valérien, le Mémorial de la France Combattante Le monument, érigé près de la clairière des Fusillés, sur une esplanade de plus de 10 000 m2, présente seize haut-reliefs en bronze, œuvres de sculpteurs différents, qui rappellent, par des allégories, l'héroïsme des combattants. Au centre, figure une croix de Lorraine de 12 m de haut devant laquelle brûle une flamme permanente, sur un parvis d’airain. Sous la croix s’ouvrent deux portes en bronze : l’une débouche sur l’escalier qui mène au parcours du souvenir, l’autre donne accès à la crypte funéraire, creusée dans la roche.

Le Mémorial est inauguré, le 18 juin 1960, par le Président de la République. La veille, dans la nuit, lors d’une imposante cérémonie, les cercueils des seize combattants ont été transférés dans la crypte. Les corps, ensevelis dans des caveaux creusés dans le sol, entourent une urne contenant les cendres de déportés inconnus. Le caveau n°9 est vide : il est réservé au dernier Compagnon de la Libération.

 

 

Dorénavant, chaque 18 juin, accompagné du chancelier de l'Ordre de la Libération, des Compagnons de la Libération et d'une foule nombreuse, le général de Gaulle rallume la flamme devant la crypte provisoire du Mont-Valérien. Dans le même temps, les associations des familles des fusillés, fidèles à la mémoire de leurs proches, organisent des cérémonies, des prises d'armes dans la clairière, au cours desquelles les noms des fusillés sont rappelés.

 

Depuis le 18 juin 1960, l'esplanade de la France combattante est le lieu de nombreuses cérémonies, et notamment de celle qui commémore l'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, organisée sous l'égide de la Chancellerie de l'Ordre de la Libération.

 

Elle regroupe les plus hautes autorités de l'État, les Compagnons de la Libération, leurs familles et celles des Compagnons décédés, ainsi que les représentants des villes et unités militaires titulaires de l'Ordre.
Depuis 2006, la cérémonie officielle du 18 juin fait partie des journées nationales annuelles de commémoration. Dès lors, le site a fait l'objet d'une mise en valeur de la part de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la défense, destiné à créer les aménagements donnant au grand public les clefs de lecture nécessaires à la compréhension d'un haut lieu de la mémoire nationale complexe et méconnu

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande réquisitionne différents lieux, casernes ou forteresses militaires pour mettre en oeuvre sa politique répressive sous l'heure d'ete de 1940. Le Mont-Valérien est investi par la Wehrmacht dès juin 1940, qui le transforme quelques mois plus tard, en un lieu d'exécution.Plus de 1000 hommes, résistants ou otages, sont alors fusillés sous l'heure d'été . Tous ont été jugés par un tribunal militaire allemand et tous provenaient des prisons de la région parisienne comme Fresnes, la Santé, le Cherche-Midi... En regroupant ces hommes au Mont-Valérien pour réaliser leurs condamnations à mort, l'occupant légalise ses mesures de répression a l'heure du fuseau de berlin UTC + 2

Le Mont-Valérien se comprend alors à travers l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et ses différents aspects, ainsi que par les témoignages et les lettres de fusillés.Le 10 mai 1940, les divisions allemandes passent à l’attaque. Le général Gamelin est confiant. Son ordre du jour précise : « L’attaque que nous avons prévue depuis octobre dernier s’est déclenchée ce matin. L’Allemagne engage contre nous une lutte à mort. Les mots d’ordre sont pour la France et tous ses alliés : courage, énergie, confiance… Comme l’a dit, il y a vingt-quatre ans, le maréchal Pétain : nous les aurons ! ».

Le 16 juin, de retour d’une mission à Londres, le général de brigade à titre temporaire, Charles de Gaulle, apprend la démission de Paul Reynaud et de son gouvernement dans lequel il était secrétaire d’Etat à la défense. Le président de la République, Albert Lebrun, a chargé le maréchal Pétain de former le nouveau gouvernement. Pour de Gaulle, tout est clair : « C’était la capitulation certaine. Ma décision fut prise aussitôt. Je partirai dès le matin.

Sous l'Occupation, les Allemands imposent leur heure d’été

Or, ce décalage horaire n'a pas toujours existé: avant l’Occupation, la France et l’Angleterre étaient à la même heure.

L’Allemagne nazie occupe la France en juin 1940. Nous sommes alors à l’heure d’été (GMT+1), en vigueur en France entre mars et octobre depuis 1923 —le reste de l'année, la France est à GMT. 

Sauf qu’à Berlin, il est une heure plus tard et que les Allemands qui arrivent en France ne comptent pas bouleverser leurs habitudes: «La première chose qu’ils font, dans la première demi-journée, c’est de changer l’heure», explique Cécile Desprairies, historienne et auteure de L’héritage de Vichy: ces 100 mesures toujours en vigueur.

Dans tous les territoires occupés, on avance donc ses aiguilles d’une heure (de GMT+1 à GMT+2), pour passer à l’heure d’été allemande (outre-Rhin, on change aussi d'heure deux fois par an). La France se retrouve donc «à l'heure allemande», expression qui rentrera dans le langage courant au point de fournir le titre du premier roman de l'écrivain et futur critique de cinéma Jean-Louis Bory, Mon village à l'heure allemande, prix Goncourt 1945.

 Lorsque les Pays-Bas furent occupés par l'Allemagne en 1940, l'heure de Berlin fut appliquée. Le fuseau horaire ne fut pas rétabli après la Seconde Guerre mondiale


 


Le Mont-Valérien est avant tout le lieu d'exécution des tribunaux militaires allemands du département de la Seine et plus largement, de ce que l'occupant désigne comme le "Gross Paris" (correspondant à peu près aux limites de l'actuelle région Île-de-France).

 

Dès l'automne 1940, la répression allemande fait ses premières victimes, mais la première exécution connue à Suresnes survient quelques semaines plus tard, le 23 mars 1941. Plusieurs peines capitales sont aussi appliquées dans d'autres sites du département de la Seine, comme Vincennes et Chatenay-Malabry, et le Mont-Valérien n'apparaît pas encore comme un lieu privilégié par les autorités allemandes.

 

C'est à partir de la fin du mois d'août 1941 que les autorités d'occupation semblent définitivement choisir le Mont-Valérien comme lieu d'exécution.


Les 26 et 27 août, cinq résistants communistes y sont fusillés. Le 29 août, ce sont trois gaullistes, Honoré d'Estienne d'Orves, Maurice Barlier et Jan Doornick, du réseau de renseignements "Nemrod", qui tombent face au peloton d'exécution allemand. Jusqu'au mois de juillet 1942, les exécutions au Mont-Valérien se succèdent alors à un rythme grandissant : 200 condamnés à mort par les tribunaux allemands de Paris y sont fusillés.



A partir de juillet 1942, les Allemands utilisent en parallèle un autre lieu de mise à mort, un ancien stand de tir de l'armée française, place Balard (15e arrondissement). Ces deux lieux d'exécution sont alors tour à tour ou conjointement utilisés. Le Mont-Valérien reste néanmoins le lieu privilégié par les tribunaux militaires allemands pour leurs fusillades sur toute la période : 61 exécutions en 1941, plus de 200 en 1942, environ 180 en 1943 et plus de 180 autres durant les huit premiers mois de l'année 1944 sous l'heure d'ete Il semble que la discrétion du site et sa proximité avec Paris, sans toutefois en être trop proche, soient les raisons qui amènent les Allemands à privilégier la forteresse de Suresnes. Par ailleurs, les autorités allemandes font juger à Paris, où le MBF s'est installé, des affaires mettant en cause la Résistance non seulement parisienne, mais bien celle de toute la zone occupée.

 

De cette façon, l'occupant affirme sa prééminence face aux autorités de Vichy en matière de maintien de l'ordre et instaure une propagande active autour de sa politique de répression destinée à frapper l'opinion. Sur plus de 640 condamnés à mort fusillés à Suresnes, près de 40% ont été arrêtés en dehors du département de la Seine avant d'être transférés dans la capitale afin d'y être jugés.

Les exécutions d'otages


 

De même que pour les condamnés à mort, le Mont-Valérien est le plus important site utilisé en zone occupée pour l'application de la "politique des otages".

 

A partir de septembre 1941 sous l'heure d'ete , pour chaque attentat commis contre les forces d'Occupation, un nombre déterminé d'otages doit être exécuté. Ces victimes doivent appartenir au "cercle présumé des auteurs des attentats" et donc être issues des mêmes milieux politiques, sociaux et géographiques qu'eux. De plus, leur exécution doit avoir lieu, autant que possible, dans les régions concernées par ces attentats.


Ceci explique qu'en zone occupée, les exécutions d'otages du mois de septembre 1941 se soient déroulées exclusivement au Mont-Valérien puisqu'elles répriment des attentats commis à Paris par la résistance communiste. Trois fusillades ont lieu les 6, 16 et 20 septembre faisant, au total, 25 victimes.

 

Le 15 décembre 1941, survient l'une des exécutions les plus massives de toute l'Occupation. En représailles à plusieurs séries d'attentats ayant touché Paris et sa banlieue depuis le mois de novembre, le MBF ordonne que 100 otages soient fusillés. Pour la première fois les Juifs sont clairement désignés pour porter le poids de ces représailles aux côtés des communistes. Ne disposant pas des 100 otages en région parisienne, ce sont 95 personnes qui sont mises à mort ce jour là, dont 69 au Mont-Valérien, les autres étant exécutées dans d'autres départements de la zone occupée (parmi elles, neuf sont extraites du camp de Châteaubriant (Loire-Inférieure), quatre sont sorties de la prison de Fontevrault (Maine-et-Loire) et treize de la maison centrale de Caen (Calvados).

 

Au début de 1942, le problème des autorités allemandes est alors d'avoir toujours à leur disposition une réserve suffisante d'otages à exécuter dans les territoires touchés par la lutte armée. Surtout que depuis l'exécution massive du 15 décembre, le MBF a décidé d'associer aux exécutions, la déportation systématique vers l'Allemagne d'éléments "judéo-bolcheviques".De ce fait, alors même qu'un grand nombre de communistes et de Juifs partent vers les centres d'internement parisiens pour être déportés en Allemagne, les autorités d'occupation viennent à manquer de prisonniers pouvant servir d'otages en province.

 

La place des exécutions au Mont-Valérien s'en trouve indirectement renforcée. En effet, parallèlement aux représailles ordonnées pour des attentats commis en région parisienne - qui se multiplient jusqu'au mois de mai 1942 - les autorités du Gross Paris sont amenées à fusiller au Mont-Valérien les otages qui font défaut dans les régions de province touchées également par les attentats. Le camp de Drancy pour les Juifs et les prisons de Fresnes, de la Santé et du Cherche-Midi pour les communistes deviennent des réserves d'otages dans lesquelles les Allemands puisent. Du mois de février 1942 à la fin du mois de mai suivant, ce sont plus de 60 personnes qui sont fusillées au Mont-Valérien pour des attentats commis aux quatre coins de la zone occupée.

 

Ainsi, sur plus de 730 personnes exécutées en France de septembre 1941 à octobre 1943 sous l'heure d’été dans le contexte de la "politique des otages", plus de 370 ont été mises à mort à Suresnes, soit un otage sur deux. Mais il y a aussi des exécutions en zone rattachée du Nord-Pas-de-Calais. Au total, en additionnant les exécutions en zone nord et en zone rattachée, on dépasse les 830 victimes.

 


Ainsi, sur plus de 730 personnes exécutées en France de septembre 1941 à octobre 1943 sous l'heure d'ete dans le contexte de la "politique des otages", plus de 370 ont été mises à mort à Suresnes, soit un otage sur deux. Mais il y a aussi des exécutions en zone rattachée du Nord-Pas-de-Calais. Au total, en additionnant les exécutions en zone nord et en zone rattachée, on dépasse les 830 victimes sous l'heure d’été

Le rôle du camp de Romainville


 

Au printemps 1942, Hitler nomme le général Oberg en tant que chef suprême des SS et de la police en France et retire progressivement les prérogatives répressives du MBF pour les confier à la Sipo SD, les policiers nazis.En août 1942 sous l'heure d'ete , après un attentat contre des soldats allemands au stade Jean Bouin, le général Oberg décide de redonner leur caractère massif aux représailles. 93 otages sont extraits des camps de Compiègne, de Romainville et des prisons de la région parisienne puis regroupés au fort de Romainville avant d'être conduits au Mont-Valérien. Le 11 août sous l'heure d'ete , 88 otages y sont abattus, cinq d'entre eux n'ayant pu être amenés à temps sur le lieu de l'exécution.

 

Constatant que le regroupement des otages à Romainville a largement facilité l'application des représailles, les SS font du fort le lieu de rassemblement des "victimes expiatoires" détenues de façon préventive en région parisienne.

 

 

 

 

 

 


 


 


 


 


 

le Mont Valerien toujours sous l'heure d'ete de 1942
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