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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS


Jean Bourdarias, ancien chroniqueur religieux au "Figaro"

BOURDARIAS (Jean, Roger), Journaliste.

Né le

2 mars 1922 à Paris 16e.

Fils de

François Bourdarias, Préparateur en physique et chimie,

et de

Mme, née Marie Peyrat.

Veuf

de Mme, née Jacqueline Granet (4 enf. : Edith [Mme Jean-François Bouissoux], Marie-Christine [Mme Pierre Coulombeix], Elisabeth [Mme Alain Bastardie], Agnès [Mme Bruno Millet])

Etudes :

Lycée Jean-Baptiste-Say et Faculté de droit de Paris.

Diplômes :

Diplômé du Conservatoire national des arts et métiers, Diplômé des Hautes études politiques, économiques et sociales

Carrière :

Secrétaire de rédaction à Syndicalisme (1944-45), Rédacteur en chef de Brive-Information (1945-58), Rédacteur en chef de la Vie corrézienne (1947-59), Rédacteur en chef à Centre-Presse (1958-59), Secrétaire général de l’émission catholique de la 1ere chaîne de la Télévision française (1959-61), Secrétaire général de la rédaction de nuit de la Société générale de presse (1959-60), Attaché à la rédaction du Pèlerin (1960-62), Chargé de l’information religieuse et sociale à Radio-Luxembourg (1963-69), Chef de l’information religieuse du Figaro (1970-91), Collaborateur de France-Inter (1970-80), Ancien producteur à France-Culture (1960), Président de l’Association des journalistes français chargés de l’information religieuse (1972-78), Vice-président à la Société des rédacteurs du Figaro (1981-84), Directeur-fondateur de Liaisons latino-américaines (depuis 1984).

Œuvres :

la Nouvelle Espagne (en coll., 1969); les Fumées du Vatican (1979); Entretiens avec le Cardinal Marty (1980); l’Eglise d’Amérique latine en vérité (1987); Guide des chemins de Compostelle (1989); les Evêques de France et le marxisme : histoire d’une connivence (1991), Guide européen des chemins de Compostelle (1996), Père Werenfried, un géant de la charité (1997), Mémoires : du maquis de la Corrèze à la rédaction du Figaro.

Décoration :

Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45, Médaille de la Résistance.

Il est mort à Brive, mercredi 15 février. Il était âgé de 83 ans.


Jeune résistant pendant l'Occupation, Jean Bourdarias, qui était né le 2 mars 1922 à Paris, avait participé à la rédaction des Cahiers de Témoignage chrétien et avait rejoint le réseau dirigé par Edmond Michelet en mai 1943.

Il fut informateur religieux sur RTL, de 1963 à 1970, dans les temps agités pour l'Eglise de l'après-concile Vatican II, avant de rejoindre, en 1970, Le Figaro, où il travaillera jusqu'en 1991.

Des maquis de la Corrèze à la rédaction du Figaro, le trajet d'un homme de presse et de foi engagé dans les combats de son époque. Jeune technicien de l'industrie aéronautique des années 40, Jean Bourdarias entre dans la Résistance. Puis il passe du journalisme provincial à la grande presse nationale, radio et télévision. Ce parcours est aussi l'histoire d'une génération, celle qui eut vingt ans en 1942. Un témoignage inattendu et authentique, la relecture d'un demi-siècle de notre histoire. Responsable de la Jeunesse étudiante chrétienne dans l'entre-deux-guerres, c'est précisément en raison de cet engagement d'Église que l'auteur s'est retrouvé en mai 1943 dans l'équipe de résistants qu'avait rassemblée Edmond Michelet avant sa déportation à Dachau. Au bout de ce chemin, Jean Bourdarias plonge dans le journalisme, successivement écrit, parlé et télévisé, passant de la presse corrézienne à la couverture du concile Vatican Il pour RTL, et du " Jour du Seigneur " à la rubrique religieuse du Figaro. Jean Bourdarias est l'auteur de nombreux ouvrages touchant à l'histoire de l'Église de ce temps, dont un Guide européen des chemins de Compostelle et une biographie du père

Il avait fondé, en 1984, une revue, Liaisons latino-américaines, critique contre les courants progressistes de l'Eglise et la théologie de la libération. Dans Les Evêques de France et le marxisme (Fayard, 1991), il dénonça aussi la "connivence" d'une partie de l'Eglise de France avec les idées marxistes.

Jean Bourdarias a publié des entretiens avec le cardinal François Marty, ancien archevêque de Paris (Centurion, 1980), et une biographie de Werenfried Van Straaten, fondateur d'Aide à l'Eglise en détresse (Fayard, 1997) ainsi qu'un Guide européen des chemins de Compostelle (Fayard, 1996).

Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : Itinéraire Culturel européen LES ITINERAIRES CULTURELS DU CONSEIL DE L’EUROPE Le programme des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe est un instrument de lisibilité des valeurs européennes. Il participe à la construction européenne en s’appuyant sur la patrimoine de l’Europe, dans toutes ses dimensions. Les thèmes doivent être représentatifs des valeurs européennes et être communs à plusieurs pays d’Europe. Chaque thème donne lieu à plusieurs projets de coopération multilatérale à long terme dans cinq champs d’action : - Coopération en matière de recherche et de développement - Valorisation de la mémoire, de l’histoire et du patrimoine européen ; - Echanges éducatifs des jeunes Européens ; - Pratique contemporaine de la culture et des arts ; - Tourisme culturel et développement culturel durable. Les initiateurs des projets doivent se constituer en réseaux pluridisciplinaires implantés dans plusieurs Etats membres. Collection Vers Compostelle - Edition ACIR Compostelle, Toulouse. © ACIR 2007 2 Déclaration de Saint-Jacques-de-Compostelle (23 octobre 1987) Le sens de l'humain dans la société, les idées de liberté et de justice et la confiance dans le progrès sont des principes qui historiquement ont forgé les différentes cultures qui créent l'identité européenne. Cette identité culturelle est, aujourd'hui comme hier, le fruit de l'existence d'un espace européen chargé de la mémoire collective et parcouru de chemins qui surmontent les distances, les frontières et les incompréhensions. Le Conseil de l'Europe propose aujourd'hui la revitalisation de l'un de ces chemins, celui qui conduisait à Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce chemin, hautement symbolique dans le processus de construction européenne, servira de référence et d'exemple pour des actions futures. Pour cela, nous faisons appel aux autorités, institutions et citoyens pour : 1. Poursuivre le travail d'identification des chemins de Saint-Jacques sur l'ensemble du territoire européen ; 2. Etablir un système de signalisation des principaux points de l'itinéraire par l'utilisation de l'emblème proposé par le Conseil de l'Europe ; 3. Développer une action coordonnée de restauration et de mise en valeur du patrimoine architectural et naturel situé à proximité de ces chemins ; 4. Lancer des programmes d'animation culturelle afin de redécouvrir le patrimoine historique, littéraire, musical et artistique créé par les pèlerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle ; 5. Promouvoir l'établissement d'échanges permanents entre les villes et les régions situées le long de ces chemins ; 6. Stimuler, dans le cadre de ces échanges, la création artistique culturelle contemporaine pour rénover cette tradition et témoigner des valeurs intemporelles de l'identité culturelle européenne. Que la foi qui a animé les pèlerins tout au long de l'histoire et qui les a réunis en une aspiration commune, par-delà les différences et les intérêts nationaux, nous inspire aujourd'hui nous aussi et tout particulièrement les jeunes à parcourir ces chemins pour construire une société fondée sur la tolérance, le respect d'autrui, la liberté et la solidarité. Collection Vers Compostelle - Edition ACIR Compostelle, Toulouse. © ACIR 2007 3 SAINT-JACQUES ET L'EUROPE Après dix siècles de pratique ininterrompue, la mouvance jacquaire sillonne toujours notre continent. Son élan renouvelé rappelle aux nouvelles générations les racines profondes d’une épopée aussi ancienne et aussi moderne que la construction européenne. Ce n’est pas un hasard si ce renouveau se produit au moment où l’Europe, après sa division en blocs géopolitiques, se réconcilie avec elle-même et retrouve l’unité de son espace culturel. Au moment où elle revendique sa vocation humaniste et ressent la nécessité d’affirmer une solidarité continentale, au moment où seul un dialogue interculturel peut lui permettre de faire face - au-delà des difficultés politiques, économiques ou sociales - aux plus graves dangers qui planent sur le processus d’union et de construction actuellement en cours : intolérance, racisme, xénophobie, violence, exclusion sociale. Dans l’histoire commune des peuples d’Europe, il y a peu de phénomènes aussi propices à la promotion de ces valeurs - solidarité, partage d’un idéal commun, tolérance, connaissance et reconnaissance de l’autre, voire acceptation mutuelle - que celui des pèlerinages à Compostelle, dont le symbole et les vestiges se trouvent encore dans le réseau de chemins et de voies de communications médiévales, qui menaient à Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le finis terrae de l’Europe. Seul pèlerinage à avoir déclenché une dynamique de civilisation, à l’échelle de notre continent, l’itinéraire de Compostelle a défini, dès le haut Moyen Age, un espace ouvert à la libre circulation des idées et des personnes. Il a préfiguré, dans une certaine mesure, l’Europe que nous voulons construire maintenant à l’aube du troisième millénaire. La revitalisation de ces anciens chemins de pèlerinage impose cependant une réflexion collective sur leur signification propre et, dans une perspective d'avenir, sur le sens de leur mise en valeur. Cette réflexion ne peut venir que des multiples lectures que l'itinéraire jacquaire offre aux nouvelles générations, tant dans sa réalité historique que dans la perception que la société actuelle a de cette réalité. En premier lieu, une lecture spirituelle, car nul se saurait ignorer qu'il s'agit d'un pèlerinage dont la motivation première était religieuse ; une lecture culturelle ensuite, à partir de l'oeuvre de civilisation développée par l'itinéraire jacquaire en Europe, toujours visible dans ses vestiges historiques et artistiques ; une lecture liée à l'environnement et rattachée à la dimension physique des chemins qui menaient à Compostelle : avancer, marcher ensemble, sont aussi des formes de connaissance et impliquent une approche particulière à la Nature, au cadre de vie, à soimême ; une lecture sportive aussi, car le parcours de ces chemins vient rejoindre cette forme moderne d'itinéraire qu'est la randonnée. Et il y en a d'autres. Pour y arriver, il est important de bien connaître l'envergure de ce phénomène, de le bien situer sur notre continent, de lui rendre sa dimension européenne. C'est ce qu'a voulu le Conseil de l'Europe en lançant les chemins de Saint-Jacques comme premier itinéraire culturel européen. C'est ce que fait, et de manière admirable, ce livre. Il nous rappelle que l'itinéraire jacquaire ne se limite pas aux quatre chemins qui, sur le territoire français, amenaient les pèlerins en Espagne pour les conduire sur le tronçon final de leur parcours ; ce “ chemin-français ”, qui parcourt le nord de la péninsule ibérique jusqu'à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle, est sans doute la partie la plus visible de l'itinéraire jacquaire. Celle où l'oeuvre bâtie par les pèlerinages à Compostelle se montre dans toute sa splendeur. Collection Vers Compostelle - Edition ACIR Compostelle, Toulouse. © ACIR 2007 4 Mais il n'est que l'aboutissement de tout un réseau de chemins et de voies de communication venant des confins de l'Europe avec un même élan, une même ambition. Ce réseau se ramifie comme l'eau court au ruisseau et les ruisseaux à la rivière. Tel est le mérite de ce livre : replacer la véritable dimension européenne de l'itinéraire jacquaire, rappeler l'étendue de cet espace ouvert au dialogue, que nous sommes de plus en plus nombreux à considérer comme un des vecteurs dans la construction d'une Europe libre, solidaire et tolérante. José Maria BALLESTER, chef de division du patrimoine culturel au Conseil de l'Europe. Extrait du “ Guide Européen des chemins de Compostelle ”. BOURDARIAS Jean et WASIELEWSKI Michel. 1996, Editions Fayard. Le projet des Itinéraires culturels fut lancé par le Conseil de la coopération culturelle (CDCC) en 1987, à la suite d'une recommandation de l'Assemblée parlementaire proposant de faire revivre les célèbres itinéraires qui, au Moyen Age, acheminèrent vers Saint-Jacques-deCompostelle d'innombrables pèlerins venus de différentes régions d'Europe, développant en eux un sentiment d'appartenance à une même famille de communautés nationales, distinctes les unes des autres mais porteuses des mêmes valeurs fondamentales et liées entre elles par une civilisation commune. Il est vite apparu au CDCC que ce serait une excellente idée de créer d'autres itinéraires illustrant de façon visible et tangible la diversité de notre patrimoine européen commun. Plusieurs thèmes possibles furent alors définis par le secrétariat du Conseil de l'Europe ou par les Etats membres. Ils donnèrent lieu à des séminaires ; des experts furent réunis, des activités organisées, des projets mis sur pied. Les différents partenaires se mirent d'accord pour créer des réseaux. Et c'est ainsi que plusieurs itinéraires culturels virent le jour. Le présent recueil réunit douze brefs articles sur autant d'itinéraires mis en place au cours des dix dernières années. Chaque contribution, écrite par un spécialiste du sujet, illustre les caractéristiques essentielles de l'itinéraire en question. Ensemble, elles mettent en relief les multiples facettes d'une unité profonde et les ramifications diversifiées d'une culture commune. Plusieurs autres itinéraires culturels ont été - ou vont être - ajoutés à la liste. Les propositions, en fait, ne cessent d'affluer. Les associations culturelles, les collectivités territoriales, les opérateurs touristiques ou les simples amateurs éclairés se rendent compte des avantages qu'il y a à surmonter l'isolement et à collaborer avec d'autres pour exploiter intelligemment un itinéraire culturel qui traverse des frontières régionales ou nationales. Et la culture européenne est si diversifiée, si ramifiée et si profondément enracinée que le nombre d'itinéraires est presque illimité. L'expérience montre que le projet des itinéraires culturels va tout à fait dans le sens des objectifs défendus par le Conseil de l'Europe, à savoir la défense ou la promotion de la démocratie pluraliste, des droits de l'homme, de la prééminence du droit, de la cohésion sociale et de la coopération culturelle au sens large, c'est-à-dire conçue comme englobant l'éducation, du berceau au tombeau, la création et la consommation culturelles, et le patrimoine culturel et naturel

La tradition le nomme "Jacques le Majeur" pour le différencier d’'un autre apôtre qui porte le même prénom, Jacques, fils d’'Alphée, dit « le Mineur ». Avec Pierre et son frère André, Jacques et Jean faisaient partie du groupe de pêcheurs parmi lesquels Jésus choisit ses quatre premiers disciples.

Selon les évangiles, les quatre amis répondirent "immédiatement" à l’appel de Jésus et quittèrent aussitôt l’'entreprise familiale pour suivre le « Maître de Galilée ». Pierre, Jacques et Jean deviendront des intimes de Jésus et seront souvent conduits à l’'écart des autres disciples.

La place prépondérante que Jacques tient auprès de Jésus est due non seulement au fait qu'’il a fait partie de ses premiers disciples, mais également à son caractère.

Le Nouveau Testament décrit un homme passionné, audacieux, ambitieux et décidé. Comme il partage cette personnalité avec Jean, Jésus donnera aux deux frères le surnom de "fils du Tonnerre". De nombreux épisodes des évangiles révèlent ce caractère fougueux.

Selon la tradition, l'’Espagne aurait été dévolue à Jacques le Majeur pour qu’il l’'évangélisât. Mais sa prédication en ces terres aurait été un échec : une tradition espagnole rapporte que sur les rives du fleuve Ebre, l'’apôtre, découragé, aurait pleuré ; la Vierge lui serait apparue, portée par des anges, pour l'’inciter à persévérer.

Un autre lieu est lié à l’'intervention de la Vierge dans ce même but : à Muxia, le sanctuaire de Nostra Señora de la Barca indique l’'endroit où elle aurait débarqué pour aider l’'apôtre dans sa mission.

Après la mort de Jésus, Jacques le Majeur fit partie du groupe fondamental de la "Première Église de Jérusalem". C'’est pourquoi Hérode Agrippa le choisira, de même que Pierre, comme figure représentative de cette Église pour donner un châtiment exemplaire à la communauté chrétienne : il le fit décapiter par l’épée aux alentours des années 41-44.

Saint Jacques fut ainsi le premier apôtre à verser son sang pour le Christ.

La tradition prend ici le relais des Saintes Écritures. Les disciples de saint Jacques auraient alors recueilli sa dépouille pour la déposer dans une barque, qui aborda en Galice, à Padrón.

Le corps fut enterré dans un compostum, c’'est-à-dire un "cimetière" (telle est l’'une des étymologies du nom de "Compostelle") et resta ignoré jusqu'’à ce qu’'au début du IXe siècle, le 25 juillet 813, une étoile ne vînt indiquer à un ermite du nom de Pelayo (Pélage) l’'emplacement de la sépulture, appelé dès lors campus stellae ou "champ de l’étoile" – ce qui aurait donné, selon une autre étymologie, plus poétique, le mot "Compostelle".

Alphonse II le Chaste érigea, à côté du tombeau, une église et un monastère. C'’est autour de ces édifices primitifs que naquit Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

 

 

     

     

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