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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

x crise la vraie histoire de l' APPEL du 18 JUIN

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BICHELONNE Jean, né à Bordeaux,

mort à Lychen (Nouveau Brandebourg) le 21 décembre 1944

Secrétaire d.état à la Production industrielle du 18 avril 1942 au 21 novembre 1943

Ministre secrétaire d.État à la Production industrielle, aux Communications et au Travail

du 23 novembre 1943 au 20 août 1944

Il sort major de l.école Polytechnique en 1923 avec une moyenne de 19 sur 20, dépassant

de très peu le record du fameux physicien ARAGO sous l.empire napoléonien. Sorti de

l.X premier en 1925, il choisi de faire carrière dans l.administration des corps des Mines.

Il entra à l.École des Mines de PARIS en 1926, s.y faisant deux grands amis : Roger Gaillochet

qui avait également fait l.X, et Wladimir Tiraspolsky.

À sa sortie en 1927, il fut accepté comme ingénieur ordinaire des Corps des Mines à

l.arrondissement minéralogique de NANCY ; il sympathisa avec Pierre Angot, lui aussi

membre du corps des Mines, de la promotion 1923, sorti major de Polytechnique et nommé

à Metz.

Ils entreprendront ensemble une étude, « Les bassins ferrifères de Lorraine », qui leur

conférera à l.époque une certaine réputation mais qui ne sera publiée qu.en 1939.

En 1933, le directeur des Mines appelle BICHELONNE à Paris, et il est officiellement

détaché de Nancy au ministère des Travaux publics. Il est affecté à la direction du contrôle

de l.exploitation technique des chemins de Fer.

En 1935, il est secrétaire de la Commission centrale des Machines à Vapeur.

En 1936-1937, les cours de sidérurgie qu.il dispense à l.École des Mines de PARIS comme

adjoint de Paul Nicou sont très remarqués.

C.est à partir de cette période que Jean BICHELONNE s.intéresse à X-CRISE, association

fondée en 1931 par deux polytechniciens, Gérard BARDET et André LOIZILLON,

de la promotion de 1922. Ils en avaient eu l.idée et John NICOLETTIS, de la promotion

de 1913, s.était joint à eux.

Ils avaient décidé de créer un groupe de réflexion pour étudier les répercutions alarmantes

du KRACH de la Bourse de WALL-STREET d.octobre 1929 sur l.économie mondiale et

d.examiner quels pourraient être les changements d.ordre économique nécessaires pour

éluder la crise.

Ce groupe auquel s.agrégeront de brillants intellectuels comme Jean COUTROT allait

prendre une importance capitale comme centre de réflexion sur l.Économie. Le nombre

de polytechniciens participants aux travaux ne fit qu.augmenter et, après avoir été une

vingtaine en 1931, ils seront 500 un an plus tard.

Leur publication furent d.abord « X-INFORMATION », périodique des anciens de

Polytechnique, puis le bulletin d.X-CRISE, en 1933, date de l.accession d.Hitler au

pouvoir.

BICHELONNE connut évidemment la teneur de ce rapport, mais il assumait alors des

fonctions très importantes pour en prendre la responsabilité. Elles devaient être déterminantes

pour son avenir, et la suite de sa carrière.

En Effet à partir du 1er janvier 1937, il fut l.adjoint du directeur général des chemins de Fer.

Un arrêté ministériel du 15 octobre 1937 le chargera de la direction des services techniques

du cabinet du ministre des Travaux publics. Il avait 35 ans.

En septembre 1939, il fut placé par une affectation spéciale auprès de Raoul DAUTRY

pour diriger son cabinet, où il travailla notamment avec Robert LACOSTE, chef de file

des syndicats des fonctionnaires et Jacques BARNAUD, un inspecteur des Finances à la

direction de la banque Worms.

Il fera parti de la délégation française auprès de la commission d.armistice de l.été 1940. Voici

sa politique économique mise en place sous VICHY.

 

X-Crise est une association de polytechniciens constituée en 1931 par Bardet, Loizillon et Nicoletis. Son sigle désignait initialement le « Centre de Renseignements et d’Informations Sociales et Economiques » avant de devenir le « Centre Polytechnicien d’Etudes Economiques » (le C. P. E. E. ). Son objet est de réfléchir aux causes et aux solutions éventuelles de la crise mondiale. Regroupant en octobre 1931 une vingtaine de polytechniciens, les adhérants à X-Crise sont déjà près de 500 en mai 1933, pour atteindre le nombre d’environ 2000 membres (polytechniciens ou non) en 1939. 

Les travaux d’X-Crise sont variés, ses objets d’intérêt, multiples Nous chercherons ici à expliquer celui que les polytechniciens portèrent plus particulièrement à l’économétrie et nous tenterons de rendre compte de leur contribution à l’émergence, en France, de cette nouvelle discipline. Quelles sont les raisons pour lesquelles les polytechniciens se sont, à X-Crise, intéressés à l’économétrie ? En quoi consiste cet intérêt ? En abordant successivement ces deux points, nous chercherons, tout d’abord, à rappeler l’approche des phénomènes sociaux en général, économiques en particulier, défendue par les polytechniciens. Nous montrerons, ensuite, qu’ils ont participé à l’établissement institutionnel de l’économétrie en France.

L’étude de cette organisation PETAINISTE perdure encore de nos jours avec X SAUVEUR et Nicolas SARKOS

L.importance d.X-CRISE

Quelques membres très influent d.X-CRISE :

Roland Boris, Louis Vallon, Jules Moch, Boutillier, Jacques Branger, Jacques Bamaud,

Raoul Dautry, Ernest Mercier, René Belin. Robert Lacoste. Alfred Fabre-Luce, René

Brouillet, Auguste Detoeuf, Jacques Rueff. Robert Gibrat, Alfred Sauvy, Charles Spinasse,

Jean Coutrot, Gérard Bardet, Gabriel Leroy-Ladurie, Fréderic Joliot, Aimé Leperq,

Henri Lafond, Jacques Benoit-Mechin, Jacques Leroy-Ladurie, François Lehideux,

Christian Pineau, André Isambert, Roger Seydoux, Georges Villiers, Pierre Cosmi,

Pierre Pucheu, Hubert Lagardelle, Gaston Bergery, François Perroux, Clément Colson,

Henri Michel, Jacques Rueff, René Duchemin, C. G. Gignoux, Jean Berthelot.

Fonctionnement d.X-CRISE

À l.automne 1936, BARDET demande au normalien René BROUILLET, qui devient

ambassadeur de France et membre du Conseil Constitutionnel, alors assistant de

Charles RIST à l.Institut de Recherches économiques et sociales, d.être le secrétaire du

Centre Polytechnicien d.études Économiques dont le siège était 12, rue de Poitiers. Il

accepta et donna une remarquable impulsion à l.association car il estimait que « plus que

jamais il importait d.unir les intelligences pour une méditation sereine des difficultés

présentes ». Dans cette perspective, il poursuit trois objectifs :

1. Demander à des personnalités éminentes de venir exposer leurs connaissances sur les réalit

és économiques : Georges Darmois, mathématicien et remarquable statisticien ;

Marc Bloch, spécialiste de l.Histoire économique ; Maurice Halbwachs, sociologue faisant

autorité ; Jean Ullmo dont les audaces économiques et les vues firent sensations, répondirent

à son appel ; d.autres encore dont les exposés furent des sujets de méditation.

2. Réfléchir sur le devenir de l.Économie française pour laquelle plusieurs membres avaient

vu leurs solutions retenues par le gouvernement de Front Populaire.

3. Faire connaître des expériences économiques étrangères par les conférences. Parmi les plus

notables on citera celles d.Henri Laufenburger pour l.Allemagne, de Philippe SCHWOB

pour la Suède, de Robert DAVIE pour l.Espagne.

CENTRE D.ÉTUDES DES PROBLÈMES HUMAINS

En dehors d.X-CRISE, comme un satellite, cette association rayonne plus profondément

dans les milieux intellectuels que fonda Jean Coutrot. Celui-ci, avec ses amis, constitua

un comité directeur avec des hommes prestigieux : Alexis Carrel, Aldous Huxley,

Henri Focillon, Hyacinthe Dubreuil, André Siegfried, René Gillouin qui faisaient honneur

à l.intelligence Française et aussi Anglaise en raison de la prodigieuse étendue de la

culture d.Huxley. Il forma avec Teilhard de Chardin dans une disposition d.esprit qui

dépasse les points de vue politiques en rassemblant tout ce qui est épars dans un moule

philosophique et de pensée qui épouse le totalitarisme.


 

LES NOUVEAUX CAHIERS

Dès 1930 existait à l.intérieur des formations syndicales de salariés une aile réformiste et

technicienne que l.on remarquait aussi dans le syndicat patronal.

Ils créèrent des déjeuners-réunions sous l.impulsion d.Henri Davezac à partir de 1933.

Or en 1925 une association avait vu le jour sous la dénomination « Le redressement

français » et animée par son fondateur l.industriel Ernest Mercier, d.esprit progressiste,

s.assura le concours de grands esprits comme Raoul Dautry, Auguste Detoeuf, Hubert

Lagardelle, Lucien Romier pour propager l.idée du machinisme en France de la rationalisation

industrielle et du consensus social. Elle comptera à la fin de 1927, 10 000 adhérents

et 135 comités en France. À la suite des manifestations du 6 février 1934, place de la

Concorde, le groupe des « Nouveaux Cahiers » décidera d.élaborer un programme économiques

qui servira de base au régime de vichy prolongeant ainsi les objectifs du « redressement

français » qui fut établi par Guillaume de Tarde, pour une osmose de réflexion et

un rapprochement réel se créent entre patron et salarie pour des syndicats uniques.

La venue des gens comme Gaston Bergery et François Perroux fit que le lancement d.une

revue les Nouveaux Cahiers fut décidé après l.avènement du FRONT POPULAIRE en 1936

et que le premier numéro parut le 15 mars 1937.

Des « Passerelles » avec X-CRISE lui donnèrent une forte assise jusqu.au dernier numéro

paru en juin 1940.

Or X-CRISE laisse la place au parti de la collaboration afin de prendre le pouvoir de la presse

mais X-crise par sa politique économique contrôle indirectement les journaux de Vichy avec

la bienveillance d.Abetz Otto.

Cette politique économique sera une politique de répression contre la Résistance par

l.intermédiaire des Répartiteurs économiques dépendant des préfectures. Les cours militaires

regorgent de nombreux jugements qui confirment cet état de fait et même la famille du

Général de Gaulle connaît parfaitement ce problème pour avoir été entendu sur ces points

très particuliers.

De plus Jean Bichelonne va participer à un acte très important de la collaboration

en 1942.

Dès septembre 1942, le chef de l.ABWER, CANARIS, pour préparer l'envahissement de la

Zone libre parla Wehrmacht, déjà prévu en raison de l.offensive alliée vers l.Afrique rencontre

des officiers représentant l.amiral DARLAN et le Général BRIDOUX afin de mettre au point

une opération contre les réseaux résistants de Zone libre et surtout contre leurs communications

radio avec LONDRES, qui ne sont pas encore surveillées comme le sont celles

de la Zone occupée. Un accord est passé à partir duquel la zone dite libre et la souveraineté

de l.État français de Vichy ne sont plus que des fictions diplomatiques.

En effet le gouvernement de VICHY dont le ministre aux Télécommunications n'est autre

que Jean Bichelonne fournit des faux papiers à une équipe de spécialistes de l.espionnage

et de la radio, un peu plus de deux cinquante personnes les unes de l.ABWEHR, les autres

de l.Amt IV (Gestapo) et de la Sipo-S.D. Ils sont dirigés par un officier du nom de

DERNBACH dont le nom de code est DONAR.

Les services de DARLAN et BRIDOUX, pour faciliter linguistiquement et géographiquement

leur tâche, leur prêtent une équipe de techniciens française la tête desquels se trouve

le capitaine DESLOGE, dont le nom de code sera le nom de code français de l'opération

DONAR est le nom allemand.

Cette fois les agents auxiliaires de la GESTAPO sont des membres de l.armée de cette idée

de VICHY !.

S'il pouvait subsister quelques doutes quant à l'esprit de collaboration de l'état français et

des ministres qui le gèrent, surtout à partir du milieu de 1942, cette affaire suffirait à les lever.

Les deux anciens Premiers ministres regrettent que le PIA, qu'ils ont inspiré et supervisaient jusqu'ici, ait été placé sous l'autorité d'Arnaud Montebourg.

Les deux anciens Premiers ministres regrettent que le PIA, qu'ils ont inspiré et supervisaient jusqu'ici, ait été placé sous l'autorité d'Arnaud Montebourg.

Les deux anciens Premiers ministres regrettent que le PIA, qu'ils ont inspiré et supervisaient jusqu'ici, ait été placé sous l'autorité d'Arnaud Montebourg.

Les deux anciens Premiers ministres regrettent que le PIA, qu'ils ont inspiré et supervisaient jusqu'ici, ait été placé sous l'autorité d'Arnaud Montebourg.

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