Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

Le D-day a l' heure allemande quel scandale 70 ans apres

 

sto-5.jpgsto3.jpgsto4.jpgsto5.jpg

 

La SNCF aide de camp a la déportation suite aux accords de Wansee signe par Goering

II est donc naturel que la S.N.C.F., dès le 13 août 1940, s'inquiète de cette question 16. Chargée d'établir l'horaire d'hiver au 6 octobre suivant, elle propose au ministre des Communications, François Piétri, une solution toute simple au problème, à savoir le maintien de l'heure d'été (G.M.T. + 1) en zone non occupée, étant prévu que, dans la nuit du 5 au 6 octobre, en zone occupée les Allemands vont retarder les pendules d'une heure pour passer à l'heure d'hiver d'Europe centrale (G.M.T. + 1) : on aurait ainsi la même heure dans toute la France. René Claudon, directeur général des chemins de fer et des transports au ministère, soutient une mesure dont il estime qu'elle n'est ni « extraordinaire » ni « anormale », auprès du secrétaire général des Travaux et des Transports et, « afin d'éviter que la question ne soit posée à Vichy et réglée dans un sens différent, [il] propose de saisir le ministre [Piétri]François Pietri est un homme politique français né le 8 août 1882 à Bastia(Haute-Corse) et mort le 17 août 1966 à Sartène (Corse-du-Sud).

Il a été également directeur des finances du protectorat au Maroc au temps de Lyautey, ambassadeur du gouvernement de Vichy enEspagne en 1940 jusqu'à 1944. C'est à ce titre qu'il fut condamné par la Haute Cour de justice à cinq ans d'indignité nationale, le 4 juin 1948. Il était un écrivain d'essais politiques et historiques. Il reçut, en 1956, le Grand prix Gobert de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre historique.certainement pour son œuvre de la déportation

 

de propositions concrètes ». Le secrétaire général ajoute même qu'« une liaison téléphonique serait préférable : il n'y en a que pour deux secondes pour exposer l'affaire au ministre si on veut éviter la dualité d'opinion ». Et le ministre, le 24 août, téléphone de Vichy son accord pour le maintien de l'heure d'été, accord que Claudon transmet à la S.N.C.F. par lettre du 30 août. Un projet de décret pour le maintien de l'heure d'été (G.M.T. + 1) en zone non occupée est préparé, qui réaliserait donc l'uniformisation de l'heure entre les deux zones.

Mais, coup de tonnerre, les Allemands maintiennent l'heure d'été (G.M.T. + 2) en zone occupée. Le 2 octobre, Robert Le Besnerais, directeur général de la S.N.C.F., propose, étant donné que les horaires d'hiver sont déjà faits, d'uniformiser l'heure en ajoutant une heure à l'heure de la zone non occupée.

Des survivants de la Shoah exigent que la SNCF soit exclue d'un appel d'offres aux États-Unis pour la construction d'une ligne ferroviaire. Selon eux, elle doit payer des réparations pour avoir transporté des juifs vers les camps de concentration.

Des élus du Maryland ont entendu, lundi 10 mars, des survivants de l’Holocausteet leurs descendants. L’ancien déporté Leo Bretholz, qui avait réussi à se sauver en sautant d’un train en octobre 1942 en route vers Auschwitz, devait témoigner, mais il est décédé samedi 8 mars. Cet homme est à l’origine d’une pétition, qui a recueilli 150 000 signatures, exigeant que la société de transports française indemnise les victimes et leurs familles en raison de la participationde la SNCF au transport vers les camps de la mort. Entre 1942 et 1944, la compagnie, réquisitionnée par le régime de Vichy, a déporté 76 000 juifs dans des wagons. Environ 3 000 d’entre eux seulement ont survécu.

"Ils ont collaboré. Ils ont formé leurs employés pour garder les portes des wagons bien fermées", a ainsi raconté devant la Chambre du Maryland, à Annapolis,Rosette Goldstein dont le père est mort dans le camp de concentration de Langenstein-Zwieberge après avoir quitté la France depuis Drancy.

Pour Ellen Lightman, qui a perdu ses grands-parents à Auschwitz, la culpabilité de la SNCF ne fait pas non plus de doute : "Ils étaient payés par prisonnier, par kilomètre transporté. Il faut leur faire payer des réparations pour chaque prisonnier. Pour l’instant, tout ce qu’ils ont fait, ce sont des mots en l’air".

"Un rouage dans la machine de guerre nazie"

Kirill Reznik, un élu démocrate du Maryland soutient ces victimes de la Shoah. Il a déposé un texte de loi pour exiger que la SNCF indemnise ces personnes avant de pouvoir postuler à des appels d’offres. Si ce texte est adopté, il interdirait notamment à Keolis America, une filiale de la société française, de se porter candidate à un projet ferroviaire de six milliards de dollars dans cet État. Une injustice pour le groupe français, qui plaide que la déportation des juifs de France était le fait des nazis.

"Nous étions sous commandement allemand. Nous avons été un rouage dans la machine de guerre nazie. Nous avons agi sous une contrainte qui malheureusement était tellement forte qu’on ne pouvait pas y échapper", a ainsi justifié Alain Leray, le président de SNCF America.La SNCF rappelle également que les faits de déportation relèvent de l'État français. Depuis février, des négociations entre Paris et Washington sont en cours pour que les victimes américaines, transportées par la SNCF pendant la guerre, ou bien leurs familles soient indemnisées. Environ 250 Américains seraient concernés, selon l’association Coalition For Holocaust Rail Justice.

Des négociations ont été entamées entre Paris et Washington sur des indemnisations des familles des victimes américaines de la Shoah, transportées par la SNCF pendant la Seconde Guerre mondiale.

Paris et Washington ont entamé des négociations sur d'éventuelles indemnisations des familles des victimes américaines de l'holocauste transportées par la SNCF entre 1942 et 1944, dossier sensible qui menace de priver le groupe ferroviaire français de contrats aux Etats-Unis.

Négociations à Paris

Après plusieurs rencontres informelles en 2013, des diplomates des deux pays ont entamé ces négociations le 6 février à Paris, ont indiqué vendredi à l'AFP l'avocat des familles des victimes, Stuart Eizenstat et l'ambassade de France à Washington, confirmant une information du Washington Post.

Refusant de divulguer le contenu des discussions, Eizenstat, qui est également conseiller du secrétaire d'Etat américain John Kerry sur les questions d'holocauste, a tenu à 
rendre hommage au gouvernement français 'qui, plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, a initié une démarche visant à (...) rendre justice aux Américains déportés vers des camps de concentration par la SNCF".

Cet avocat, qui a déjà obtenu des compensations pour des victimes de la Shoah en Allemagne, en Autriche et en Suisse, a juste précisé que les deux parties "étaient en train de définir le nombre" de victimes concernées.

La SNCF a déporté au total 76.000 Juifs

Réquisitionnée par le régime de Vichy, la SNCF, entreprise publique, a déporté au total 76.000 Juifs dans des wagons de marchandises à travers le pays et vers les camps d'extermination entre 1942 et 1944. Environ 3.000 d'entre eux seulement ont survécu. En 2011, le groupe avait reconnu avoir été un "rouage de la machine nazie d'extermination".

"On est dans une discussion avec les autorités américaines pour 
nous assurer qu'on ne laisse pas des gens de côté", faire en sorte que les mécanismes de compensation "puissent aussi s'appliquer à d'autres victimes qui ne rentraient pas dans les critères initiaux", a expliqué une porte-parole de l'ambassade de France aux Etats-Unis.

Le mécanisme français de compensation des victimes de la déportation
 couvre tous les citoyens français, y compris les binationaux, et les résidents qui étaient en France au 1er septembre 1939. L'ambassade de France a aussi fait valoir que "l'Etat français a reconnu très tôt sa responsabilité, en 1948", dans la Shoah, y compris pour les entités publiques comme la SNCF, alors que plusieurs élus américains et d'anciens déportés demandent des comptes directement à la SNCF.

Proposition de loi restreignant l'accès de la SNCF aux marchés publics

Sollicité par l'AFP, le président de SNCF America, Alain Leray, n'a pas voulu commenter des discussions "entre Etats", rappelant que "les compensations liées à la déportation étaient de la responsabilité de l'Etat" français. Un ancien déporté, Léo Bretholtz, a lancé une pétition réclamant des réparations à la SNCF et qui a recueilli à ce jour 108.000 signatures.

Dans le Maryland (est des Etats-Unis), 
deux élus ont présenté une proposition de loi restreignant l'accès de la SNCF aux marchés publics tant qu'elle n'aura pas versé d'indemnités pour son rôle dans la déportation des Juifs. Ces élus exigent de la SNCF qu'elle indemnise les survivants et leurs familles avant de pouvoir se porter candidate, via sa filiale Keolis America, à un projet public-privé de 6 milliards de dollars, portant sur la création et l'exploitation d'une ligne ferroviaire de 25 kilomètres.

Alain Leray juge le texte "discriminant" et il est une honte pour la république ce monsieur ...Il ne veut même pas respecter la décision de la justice pour une plaque commémorative a Bordeaux condamnée par la cour de Cassation Il est amnésique et tres peu feru d'hiuistoire ce monsieur ….

Alain Leray juge le texte "discriminant" vis-à-vis des autres entreprises candidates et "faux historiquement" quand il affirme que la SNCF a collaboré "volontairement" avec le régime nazi. Au Congrès, des élus ont aussi déposé un projet de loi pour autoriser des poursuites contre la SNCF, après un précédent texte infructueux déposé deux ans auparavant.

Une association représentant les victimes et leurs familles, la Coalition for Holocaust Rail Justice, a indiqué vendredi qu'elle soutenait "sans réserve" toute négociation "qui pourrait apporter une indemnisation juste et raisonnable aux victimes et à leurs familles". "
Il reste très peu de temps aux victimes de la SNCF pour qu'il leur soit rendu justice de leur vivant et qu'elles puissent tourner la page", a-t-elle fait valoir.

Le président de la SNCF Guillaume Pepy a reconnu mardi 25 janvier à Bobigny (Seine-Saint-Denis) que son entreprise, bien que "contrainte, réquisitionnée", fut "un rouage de la machine nazie d'extermination".

En cédant à la ville de Bobigny un terrain de la gare d'où sont partis plus de 20.000 juifs vers la mort en 1943 et 1944, Guillaume Pepy a évoqué les responsabilités de son entreprise.
Parlant de "moments terribles, des moments funestes", Guillaume Pepy a souligné "la nécessité de regarder ce passé en face, le connaître, le comprendre, en perpétuer la mémoire, en tirer une leçon de vie".

La SNCF, qui a transporté près de 76.000 juifs vers les camps d'extermination entre 1942 et 1944, était "réquisitionnée", "soumis(e) à l'effort de guerre nazi", a-t-il rappelé.
"Contrainte, certes, notre entreprise a acheminé ces trains jusqu'à la frontière. Elle l'a fait", a-t-il reconnu.
Pour mettre l'Heure Allemande(Heure d'été) afin d'harmoniser les transports vers l'Est ...

"Je veux dire la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l'époque. En son nom, je m'incline devant les victimes, les survivants et les enfants de déportés et devant la souffrance qui vit encore", a souligné Guillaume Pepy.

 

"Aucun rapport" avec d'éventuels contrats

"En ces jours de malheur, notre entreprise avait tous les visages de la France", a encore relevé le patron de la SNCF, rappelant que "lescheminots résistants ont été l'honneur de l'entreprise et de la France". Quelque 200 cheminots ont été fusillés ou sont morts en déportation, et "une démarche de mémoire" va être lancée "pour connaître qui ils étaient, ce qu'était leur vie, ce qu'ont été leurs actes de courage et de résistance", a-t-il indiqué.

Qui a transporte le STO,la L.VF, et la Waffen SS de la Division SS « Charlemagne »..

"C'est une démarche sincère, profonde", a indiqué Guillaume Pepy, rappelant que l'entreprise publique avait ouvert ses archives depuis la fin des années 1990, fait travailler des chercheurs sur le sujet et organisé un grand colloque sur la question dès 2000.

Selon lui, cette démarche n'a donc "aucun rapport" avec l'intérêt de la SNCF pour la grande vitesse aux Etats-Unis, où des élus ont cherché à lier d'éventuels contrats à sa repentance pour son rôle dans l'Holocauste. "Je vous fais confiance, pour qu'on sache ce qui s'est passé", a déclaré Simone Veil. Se disant "particulièrement heureuse" et très émue", elle a relevé que la SNCF "n'a pas toujours été parfaite", mais souligné que le plus important était de diffuser la mémoire des faits. Longtemps occupée par un ferrailleur, la gare désaffectée de la ligne de grande ceinture a failli être démolie dans les années 1980. Elle a été classée en 2005.

« Partis de Bordeaux le 12-7-43 de la gare St-Jean à 21h30, passés à Libourne, Coutras, vitesse formidable. Premier arrêt Angoulême 22h45 ; pris de nouveaux camarades ; repartis à 23h20 vers Poitiers. Nous nous sommes arrêtés avant cette gare pendant 3h1/2 à cause du déraillement d’un rapide. Repartis à la gare de Poitiers ; nous avons pris des Vendéens : il était (4 h ?). Roulés jusqu’à St-Pierre des Corps avec un arrêt de 20 minutes ; il était (5 h ?). Nous nous sommes débarbouillés sur le quai de cette gare, puis repartis. Nous avons commencé le pousse croute (crotte ?), suivis les bords de la Loire, passés Blois, Orléans par une journée magnifique, ensuite Juvisy et la banlieue Parisienne, qui était de toute beauté ; enfin, arrivée à la gare de l’Est[5].

       A 12h15[6], rassemblés dans la cour de cette gare, nous fûmes regroupés, puis montés ( ?) dans un autre train y placer nos bagages. Nous avons eu la (joie ?) de sortir en ville jusqu’à 3h ; enfin, après avoir achetés du pain, du vin et bus quelques bons petits verres de mousseux, nous avons repris nos places dans les wagons, où nous avons touchés une flûte et un petit saucisson. Nous sommes repartis de Paris à 16h15, passés à Compiègne, St-Quentin, avec quelques arrêts sur le bord de la voie pour laisser passer les trains de marchandises. Deux arrêts dans des gares de petites importances où des jeunes filles nous prenaient les lettres ; ensuite, traversés Maubeuge, Archeline ; gare frontière franco-belge 21 h. Le 14-7-43, traversés la Belgique (.. ?), Namur, Liège ; le jour s’est levé, Kimkemper ( ?) à 5h ; arrivé à la frontière belgo-allemande Kubestal 6h1/2.

LVF.jpgsto-6.jpgSTO-camps.jpgsto1.gif


 

 

Le  D-day a l' heure allemande quel scandale 70 ans apres
Le  D-day a l' heure allemande quel scandale 70 ans apres
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article