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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

FTP MOI

 

 

 

 photo_dordogne.jpg07-brigades_internationales.jpg

 

 

 

 

 

 

 

LES CAMPS DU MIDI DE LA FRANCE


 

Un témoignage de Francisco SERRA


 

Ancien des Brigades,


 

et résistant de la MOI-FTP en Dordogne


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les camp» du Midi de la France ont fait l'objet d'une exposition  Toulouse, à

 


 

l'initiative de U Bibliothèque Municipale de la Ville ,  sous la direction de Lise

 


 

COHEN, conservateur, et le professeur Eric MALO. Un colloque s'est déroulé


 

 et un ouvrage doit être édité début 1994, chez PRIVAT. En marge de ces


 

 

travaux, nousdonnons une contribution de notre ami Francisco SERRA,

 

qui


 

 

réfugié en Février 1939, avait participé aux combats au sein de l'Armée



 

Républicaine.



 

 

 

 

"J'appartenais à la 26ème division Doroty. J'étais lieutenant à la 4ème


 

 Compagnie,4ème bataillon, 120eme Brigade.

 


 

Je suis arrivé en France le 14 février 1939.

 


 

On nous a dirigé d'abord au camp d'Agde n°l, puis au camp n°3 gardé par des

 


 

Sénégalais et gardes mobiles. Six mois après j'étais envoyé au camp de Barcarès,


 

 

 où je suis resté 8 jours. J'ai préféré Juir à Perpignan, où l'organisation JARE


 

 m'a pris en charge, avec une indemnité de 300 Jrs par mois

.


 

J'ai participé aux vendanges, mais les gendarmes ratissaient les propriétés.


 

Ils m'ont arrêté et conduit au camp de Cyprien puis à Argelès sur Mer.


 


 

Fin décembre, il était question d'affectation professionnelle et j'ai été placé


 

comme mécanicien dans un camp près de Villeneuve sur Lot, puis expédié à


 

 Moniluçon, où l'on ajustait des tôles de tank pour l'Armée.

 


 

En mai 1941, à la suite du bombardement de l'usine, on nous a évacué


 

. J'ai choiside venir à Bordeaux, mais nous avons dû faire étape à Tulle, puis à


 

 

Brive, sous le contrôle de la gendarmerie oui avait ouvert un Camp au Stade


 

 Municipal

 

.


 

C'est alors qu'il était question de Camp de Travail. J'ai choisi de me rendre à

 


 

Gourdon dans un chantier forestier : 134ème compagnie de travailleurs de

 

Caylus.Marié, mon premier enfant est né.

 


 

En contact depuis 1942 avec des résistants, j'ai rejoint le Commandant


 

 CARLOS àDômes en septembre 1943.

 


 

J'ai participé aux sabotages, attaques de train allemands, et participé à des


 

actionsdu côté de Rouffgnac.

 


 

A l'approche de la Libération , une campagne a été orchestrée pour former un


 

 corpsexpéditionnaire pour l'Espagne.


 

 Avec la CNT nous avons milites pour démontrer le

 


 

caractère suicidaire de l'opération.

 


 

J'avais trop souffert du Franquisme. Membres de la MOI , nous sommes devenus

 


 

indésirables aux yeux des communistes, qui cherchaient à nous liquider !


 

J'ai dû me cacher avec d'autres camarades  et j'ai participé dans un autre


 

 groupe à la Libération de la Dordogne. Notamment avec le regretté


 

 BERTRAND. J'ai rejoints la Brigade CARNOT, affecté au groupe Lucien à


 

  La Rochelle où j'ai retrouvé le DrMARCADE, ancien de la Brigade Marty.


 

 

Je suis resté fidèlement membre de la CNT avec double affiliation CGT


 


 

.


 

 Notre ami, 80 ans, est titulaire de la Carte de Combattant au titre de la

 


 

Résistance , •et membre de l'Amicale MOI-FTP de Dordogne


 

 

 

couverture-livre.jpgq3300204.jpg

 

  

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