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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

l' Écologie et petain en 1942 sous l heure d'été La cagoule finance toujours Hulot

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Quand l’Écologie rencontre le Pétainisme sous l'heure d’été de pétain de 1942

 

JORF du 8 juillet 1941 page 2855




 

Loi du 5 juillet 1941 ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE PUBLIC

L’Institut national agronomique, les écoles nationales d’agriculture (Grignon, Montpellier, Rennes) et les écoles spécialisées (Douai et Versailles) constituent, de fait, le niveau supérieur de l’enseignement agricole. La loi de 1941 reconnaît l’enseignement agricole privé, qui poursuit son développement en s’intéressant essentiellement à l’enseignement de base, notamment par la formule de l’apprentissage L’enseignement agricole supérieur privé est ignoré.

 

Ecole Nationale Superieure d’agronomie

Cette école remplace donc l'Institut national agronomique et les Écoles nationales d'Agriculture. C'est donc la réforme la plus importante contenue dans la loi de 1941.

Les Écoles Nationales étaient critiquées car, recrutant des élèves ayant échoué au concours de l'INA ou n'osant pas s'y présenter, elles faisaient figure de "sous-institut". En outre, leurs effectifs sont en baisse. Par ailleurs, l'enseignement donné à l'INA apparaît comme trop théorique, il faut donc une formation plus concrète. Du même coup, l'INA se rapproche des ENA, tout en gardant un enseignement scientifique de haut niveau. Ceci conduit donc à la décision de créer l’École nationale supérieure d'Agronomie, l'ENSA qui doit former les « cadres supérieurs de l'agriculture ». L'enseignement est consacré à « l'étude des sciences physiques, biologiques et économiques dans leurs rapports avec la production agricole et les diverses formes de l'activité rurale ».

Dans ce contexte René Drumont est nommé maître de conférence par ses accointances avec Lucien Romier et non ces compétences agricoles...

René Dumont, né le 13 mars 1904 à Cambrai (Nord) et mort le 18 juin 2001 à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), est un agronome français, connu pour son combat pour le développement rural des pays pauvres et son engagement écologiste. Il est le premier candidat à s'être présenté sous l'étiquette écologiste à une élection présidentielle française, en 1974. Ecrivain et chroniqueur dans le journal Terre française

le journaliste

La Terre française

C’est le nom de l’hebdomadaire antisemite (qui paraît entre novembre 1940 et août 1944) de Lucien Romier dans lequel Dumont écrit plusieurs articles en 1942-1943, en tant que maître de conférences à l’Institut national d’agriculture. C'est un organisme du regime de vichy qui sera l'oeuvre de la revolution nationale de l'agriculture

Son biographe, Jean-Paul Besset, note avec un certain regret que Dumont, militant pacifiste avant-guerre, n’a pas été un résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il qualifie de « techniques » les articles que Dumont donne à cette revue agricole liée à la propagande de Vichy. Ces articles sont en effet de portée technique, mais il paraît utile d’en donner quelques extraits.
Fidèle à sa vision d’agronome moderne et productiviste, qu’il conservera jusqu’à la fin des années 1960, Dumont écrit :

« L’accroissement, ou même moins ambitieusement, le maintien, au cours des prochaines années, de notre production agricole au niveau d’avant-guerre, est le problème essentiel de l’heure. » 

 

Nous voyons deja que l'heure d'ete est une influence technocratique pour les economies d'energies non redalisee en 1942

Dans le même esprit, une phrase qu’on aurait cependant souhaité ne pas trouver sous sa plume (conclusion de l’article du 30 mai 1942) :

« Les agriculteurs allemands nous observent, soyons fiers de notre renommée ; sachons leur montrer une agriculture progressiste, au courant des plus récentes techniques. » 

Ce qui ne l’empêche pas de proposer des mesures à caractère social en conclusion d’autres de ses articles : toute propriété agricole devrait concéder une parcelle à compte propre à chacun de ses employés permanents, en lui permettant de la cultiver sur son temps libre, avec les outils de l’exploitation (conclusion de l’article du 21 août 1943) ; le métayer doit monter d’un niveau social et accéder au rang de fermier (conclusion de l’article du 18 septembre 1943)
Progressisme social et progressisme technique (le productivisme agricole en est une forme) étaient des composantes du régime de Vichy où, mises en œuvre par une
technocratie agissante, elles voisinaient avec un conservatisme réactionnaire et une opposition au progrès technique au nom des valeurs d’antan.

En décembre 1941 le Marechal Petain fait créer un Comité Scientifique des Recherches Agronomiques Son activité est entravée par des luttes d'appareil politique,mais il exerce une certaine admiration par une partie du corps scientifique malmené par la république tombée en juillet 1940. Professeurs et  chercheurs sont nombreux a émarger dans la Fondation Française pour l'Etude des Problèmes humains créée en 1941 par le Secrétaire a la Famille et a la Santé est confiée au médecin eugéniste Alexis Carel.

 

Son passage au commissariat général au Plan constitue une étape importante dans sa carrière. D’abord parce que son action a un impact certain sur les changements de l’agriculture française, sur les discours et sur les mentalités. Ensuite parce que l’agronome apparaît durablement comme un des principaux porte-parole de ce mouvement de modernisation, dont il n’est en réalité une figure de premier plan que du milieu des années 1940 1945

 

Lucien Romier écrit dans son éditorial du 4 mai:

«Dans Paris même, il est évident que de nombreux commerçants, employés, artisans, atteints durement par la crise des affaires et la misère depuis plusieurs années, ont passé aux partis avancés. La petite et la grande banlieue, où habitent beaucoup de travailleurs dont l'activité dépend de la marche des entreprises parisiennes, ont subi aussi l'influence déprimante du chômage. Et les petits commerçants de la banlieue, qui souffrent de l'appauvrissement de leur clientèle populaire, ont voté comme elle.

Ainsi apparaît la faute énorme, qui a été commise depuis longtemps: après avoir grossi démesurément le rôle économique et social de l'agglomération parisienne dans la vie nationale, on n'a rien fait d'efficace ni pour aménager cette agglomération sur des bases nouvelles ni surtout pour atténuer les conséquences de la crise à l'égard de ses industries ou commerces essentiels.»Dans les années 1930, ses éditoriaux au Figaro ont dénoncé la crise du régime parlementaire français, la nocivité des parlementaires et des partis politiques, voire du suffrage universel. Il appelle alors à un régime d'autorité fondé sur l'union nationale. Il approuve donc la Révolution nationale du maréchal Pétain à partir de juillet 1940.

Proche de celui-ci, il est membre du Conseil national (1941) et chargé de mission en tant que délégué du maréchal au conseil, puis ministre d'État du 11 août 1941 à sa démission le 31 décembre 1943. À ce poste, il est considéré comme une sorte d'éminence grise du maréchal. Il assume cette tâche bien qu'il soit gravement malade du cœur ; Pétain lui prête, à plusieurs reprises, sa villa de Villeneuve-Loubet pour qu'il se repose.

Politiquement, il fait partie de ceux qui ont souhaité la tenue du Procès de Riom. On le surnomma d'ailleurs "Riomier". Quotidiennement, il analyse la situation stratégique dans la guerre. Ainsi, par une note, il demande à Pétain de résister aux pressions de ceux qui souhaitent que la France déclare la guerre aux États-Unis.

Il est très critique envers Pierre Laval  qui ne va pas assez loin dans l'antisemitisme

En novembre 1943 il pousse petain a ecrire un discours contre les rersistants et les terroriste de Londres Dossier 1. Décès de Lucien Romier le 5 janvier 1944. Lettres de condoléances adressées à Mme Romier, janvier 1944, et une lettre adressée à l'occasion du service du bout de l'an de Romier, 5 janvier 1945 ; notes et coupures de presse relatives aux obsèques célébrées dans l'église du Bois-d'Oingt (1) le 10 janvier 1944 (2) ; début du discours que le maréchal Pétain aurait voulu prononcer à l'enterrement, quatre lignes autographes, et adieu du maréchal à Mme Romier écrit de sa nain sur le menu d'un dîner du 3 avril 1944 : "Adieu ! Madame" ; textes choisis pour le memento ; coupures de presse datées de 1969 et 1974 annonçant les 25e et 30e anniversaires de la mort de Romier. Dossier 3. Le gouvernement de Vichy. Photographies du gouvernement (1942 ?), de diverses réunions et cérémonies (1) entre 1941 et 1944, du maréchal Pétain (certaines avec L. Romier). Photographies prises lors du retour de l'enterrement du maréchal Pétain, 1951. Coupures de presse sur Pétain et Darlan. - Lucien Romier : Né en 1885 à Moiré, il entre à l'Ecole des chartes en 1905. Par la suite, il est réformé pour cause de santé. Il va alors se consacrer entièrement à sa passion pour l'histoire et va entreprendre plusieurs recherches historiques sur l'Histoire Moderne. Il séjourne à l’Ecole française de Rome et achève une thèse sur les guerres de Religion (les Origines politiques des guerres de religions, 1914). Après la Grande Guerre, il décide de se lancer dans le journalisme tout en continuant à publier des ouvrages sur l'Ancien Régime. Il devient rédacteur en chef de la Journée industrielle en 1920, et va progressivement se spécialiser dans les questions économiques. En 1925, François Coty lui propose de devenir rédacteur en chef du Figaro, mais il le quittera deux ans plus tard. Il y revint en 1934 après l'éviction de Coty, afin d'en prendre la direction. En 1927, Il adhère au Redressement français d’Etienne Mercier et devient le porte-parole de mouvement. Il compte comme membre prestigieux le maréchal Foch. En 1929, il se révèle sa vision de la société à travers la rédaction de son oeuvre L'Homme Nouveau. Avec comme sous-titre "esquisse des conséquences du progrès", il met en avant des principes traditionnalistes et libéraux, et se méfie du développement de certaines technologies comme le cinema, qu'il voit comme un moyen d'asservir le peuple ("Pour l'homme ignorant, le cinéma représente une prodigieuse économie d'effort intellectuel."). Par la suite, il intègre le Parti Libéral. Après l'Armistice du 22 juin 1940, il entre dans l’entourage immédiat de Pétain et le conseille dès l’été 1940. Il devient membre du Conseil national puis est chargé de mission le 23 février 1941. A partir du 11 août 1941, il est nommé ministre d’Etat. Romier préside le projet de rédaction de la Constitution, mais ses idées et sa grande influence envers le Maréchal déplaisent aux Allemands. En septembre 1943, l'intellectuel convaint Philippe Pétain de se débarrasser de Pierre Laval, et est alors envisagé comme successeur. Cependant, sa volonté ne sera pas réalisée puisque Laval avait quasiment les pleins pouvoirs au sein du Régime de Vichy, et était soutenu par les nazis. Ne pouvant agir à sa guise, Lucien Romier présente sa démission le 31 décembre 1943. Il meurt quelques jours plus tard, précisément le 5 janvier 1944.

Qui se souvient que c’est un biologiste et philosophe allemand, Ernst Haeckel, disciple de Darwin, qui inventa en 1886 le terme écologie ? Plus précisément oecologie – du grec oikos : demeure ou milieu – pour désigner les rapports entre un organisme et son environnement. Philosophiquement, Haeckel se rattache au monisme, une doctrine selon laquelle tout ce qui existe est un tout unique, Dieu s’incarnant dans les lois de la nature. Haeckel est ainsi, avec d’autres, à l’origine d’un courant de pensée nommé plus tard "écologie profonde (deep ecology) ou intégrale"
Une écologie conservatoire et conservatrice, héritée du romantisme allemand du XIXe siècle et du mouvement païen "völkisch", qui placent la nature, œuvre de Dieu, au-dessus de tout. Une nature immaculée, immuable, harmonieuse, qu’il faut préserver, protéger de l’action de l’homme qui est en fait un perturbateur dans l’harmonie de la création. 

Ce courant a essaimé dans la première moitié du XXe siècle, notamment chez les Anglo-Saxons avec les Américains Aldo Leopold et John Baird Callicott, promoteurs de l’éthique environnementale.

 

Une écologie humaniste, libertaire et laïque

En France, il est resté plus confidentiel. Le régime de Vichy a récupérer: "La terre, elle, ne ment pas", proclame le maréchal Pétain, qui crée les chantiers de jeunesse où "une vie en contact de la nature assure une formation morale et virile"… L’idéologie nazie se réfère abusivement à Haeckel pour justifier ses théories raciales, et Hitler édicte à partir de 1933 des lois prétendument écologiques pour protéger la nature vierge…L'Ecologiste Rene Dumon antiracistes et qui, à partir d'un certain moment, versèrent dans l'antisémitisme.

En 1931, Doriot était encore sympathisant de la Lica (Ligue internationale contre l'antisémitisme), Paul Chack, fusillé à la Libération, était présent le 10 mai 1933 à une grande réunion publique de protestation contre l'antisémitisme nazi au Trocadéro. Exécuté lui aussi en 1945, le journaliste Paul Ferdonnet, de sinistre mémoire, proclamait de son côté en 1934 son horreur du racisme allemand. Figure de Je suis partout, Pierre-Antoine Cousteau se révèle sous les traits d'un pacifiste convaincu, ami des Juifs. Membre du cabinet de Léo Lagrange en 1936, le socialiste Marc Augier deviendra quant à lui l'écrivain Saint-Loup, chantre des SS sous l'influence d'Alphonse ­de Châteaubriant, lui-même ancien dreyfusard. À ce tableau éloquent, il faut enfin ajouter plusieurs ministres de Vichy au premier rang desquels Pierre-Étienne Flandin, René Belin, Lucien Romier, Marcel Peyrouton et ­Joseph Barthélemy : tous dans les années 1920 ou 1930 s'étaient élevés contre les persécutions.

 

 

 

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