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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

le corbusier petainiste notoire ....sous l'heure d'été

Le Corbusier, fasciste militant : des ouvrages fissurent l’image du grand architecte
L’image de Le Corbusier, grand architecte français du XXe siècle, est mise à mal par plusieurs ouvrages sur son « fascisme militant » et ses liens avec Vichy, publiés à quelques jours d’une exposition au centre Pompidou à Paris pour le 50e anniversaire de sa mort.
Corbusier, Vichyste d’avant-garde. La fin d’un Mythe ?
Le Corbusier, fasciste militant : des ouvrages fissurent l’image du grand architecte
L’image de Le Corbusier, grand architecte français du XXe siècle, est mise à mal par plusieurs ouvrages sur son « fascisme militant » et ses liens avec Vichy, publiés à quelques jours d’une exposition au centre Pompidou à Paris pour le 50e anniversaire de sa mort.
Le Corbusier en 1961 – BELGAIMAGE
« J’ai découvert que c’était un militant fasciste, tout simplement« , raconte à l’AFP Xavier de Jarcy, auteur de « Le Corbusier, un fascisme français« .
Le Corbusier « a milité pendant vingt ans dans des groupes dont l’idéologie était très nette« , confirme François Chaslin, qui publie « Un Corbusier« . « On l’a caché.«
Des recherches saluées par Marc Perelman, auteur de « Le Corbusier, une froide vision du monde« , qui a enquêté dès 1979 sur « les idées fascisantes » de l’architecte. « Je ne suis plus seul!« , lance-t-il.
Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, né en 1887 à La Chaux-de-Fonds en Suisse puis naturalisé français, est l’un des principaux représentants du mouvement moderne avec Ludwig Mies van der Rohe ou Alvar Aalto.
En France, il est le créateur de l’unité d’habitation « La Cité Radieuse » de Marseille (sud) et de la Chapelle de Ronchamp (est), candidates au classement au patrimoine mondial.
Ces nouveaux ouvrages montrent qu’il fréquente dès les années 1920 des cercles fascistes à Paris.
Il devient proche du Dr Pierre Winter, leader du Parti fasciste révolutionnaire, avec lequel il crée la revue « Plans« , et de l’ingénieur François de Pierrefeu, avec qui il lancera le journal « Prélude« .
L’architecte cautionne les articles « justifiant, dans Plans, l’antisémitisme nazi, et cosigne les éditoriaux haineux de Prélude« , relève Xavier de Jarcy.
En août 1940, Le Corbusier écrit à sa mère: « L’argent, les juifs (en partie responsables), la franc-maçonnerie, tout subira la loi juste« . En octobre, il ajoute: « Hitler peut couronner sa vie par une oeuvre grandiose: l’aménagement de l’Europe« .
Il y a aussi « des croquis antisémites« , déplore François Chaslin.
La Fondation Le Corbusier n’évoque cette période qu’en quelques mots sur son site internet: « 1929: collaboration à la revue Plans« , « 1933: membre du journal Prélude« , « 1941: Séjour prolongé à Vichy« .
Or Le Corbusier « a été à Vichy pendant dix-huit mois et occupait un bureau d’Etat« , précise François Chaslin.
De retour à Paris, il devient, jusqu’en avril 1944, conseiller du théoricien de l’eugénisme Alexis Carrel, qui avait été chargé d’une mission scientifique par le maréchal Pétain.
L’exposition « Mesures de l’Homme« , présentée au centre Pompidou du 29 avril au 3 août, ne fait aucune allusion à ces publications car elle « ne traite pas de l’ensemble de l’oeuvre de Le Corbusier« , ont expliqué ses organisateurs à l’AFP. Ses relations avec le régime collaborationniste de Vichy sous l’occupation allemande ont été traitées lors d’une rétrospective en 1987, ont-ils fait valoir.
De son côté, un membre du Comité d’experts de la Fondation Le Corbusier, Jean-Louis Cohen, s’est dit « choqué par cette polémique« .
Interrogé par l’AFP, le chasseur de nazis Serge Klarsfeld, président de l’association Fils et filles de déportés juifs de France, estime, lui, que l’exposition à Pompidou devrait montrer « toutes les facettes de la personnalité de Le Corbusier »
Car ces publications jettent aussi une lumière crue sur son urbanisme, dont le « Plan Voisin« , qui proposait en 1925 de raser le coeur historique de Paris.
« On dissocie ses idées, son urbanisme et son architecture, alors que c’est une même chose« , souligne Marc Perelman.
La « Charte d’Athènes« , éditée par Le Corbusier en 1943, et soutenue par le PPF et le fascicule de la Milice est devenue la doctrine de la France démocratique des « 30 Glorieuses« . On a construit alors des « grands ensembles« , bannis à partir de 1973.
Croquis antisémites
En août 1940, Le Corbusier écrit à sa mère : « L’argent, les juifs (en partie responsables), la franc-maçonnerie, tout subira la loi juste ». En octobre, il ajoute : « Hitler peut couronner sa vie par une œuvre grandiose : l’aménagement de l’Europe ».
Il y a aussi « des croquis antisémites », déplore François Chaslin.
La Fondation Le Corbusier n’évoque cette période qu’en quelques mots sur son site internet: « 1929 : collaboration à la revue Plans », « 1933 : membre du journal Prélude », « 1941: Séjour prolongé à Vichy ».
Or, Le Corbusier « a été à Vichy pendant dix-huit mois et occupait un bureau d’Etat », précise François Chaslin.
« Hitler peut couronner sa vie par une œuvre grandiose : l’aménagement de l’Europe »
Le Corbusier
De retour à Paris, il devient, jusqu’en avril 1944, conseiller du théoricien de l’eugénisme Alexis Carrel qui avait été chargé d’une mission scientifique par le maréchal Pétain.
L’exposition « Mesures de l’Homme », présentée au centre Pompidou du 29 avril au 3 août, ne fait aucune allusion à ces publications car elle « ne traite pas de l’ensemble de l’oeuvre de Le Corbusier », ont expliqué ses organisateurs à l’AFP.
Ses relations avec le régime collaborationiste de Vichy sous l’occupation allemande ont été traitées lors d’une rétrospective en 1987, ont-ils fait valoir.
En 1937 in extremis à l'exposition internationale de Paris, Le Corbusier élabore le pavillon des Temps Nouveaux qui montre, peut-être avec ironie l'état précaire de l'architecture en France, par sa conception. L'abri-tente, soutenu par des pylônes auxquels s'accrochent haubans et câbles, met exposants et expositions, en particulier celles des CIAM, sous une toile couvrant 1200 m². Théoriquement démontable pour être reconstitué dans d'autres villes, selon le vœu corbuséen, le chapiteau n'est pas réutilisé et les composants sont vendus ou dispersés. En mai 1940, il ferme son atelier de dessin-cabinet d'architecture rue de Sèvres. Pierre Jeanneret part à Grenoble. Le Corbusier et Yvonne se réfugient dans le midi français, le couple réside ensuite dans le petit village pyrénéen d'Ozon. Le Corbusier (re)devient un découvreur rêveur et artiste en collectionnant les objets trouvés ou jetés, en s'adonnant à la peinture murale. Mais la deuxième année d'occupation allemande le fait revenir à Vézelay en Bourgogne occupée avec son épouse. Muni d'une doctrine des trois établissements humains, il intrigue - aux dires des hommes politiques - dans les ministères de Vichy. Son souhait de hâter la mutation industrielle du secteur du bâtiment reste vain. Il n'obtient que des modélisations de fabrications rapides pour le logement provisoire des sinistrés et des animations techniques de chantier de jeunes. De cette période morne sortent diverses constructions à base de matériaux naturels accessibles, qu'il avait dénommé les "murondins". Il ne revient à Paris qu'après 1942. Son atelier n'est définitivement rouvert pour ses anciens collaborateurs qu'après la Libération de Paris. Bien que d'origine Suisse, il a côtoyé de près le régime de Vichy, ville dans laquelle il a vécu 17 mois 1/2 de janvier 1941 à juillet 1942. Il est membre du Faisceau de Georges Valois, en 1926. En janvier 1931 il devient membre du comité de rédaction de la revue Plans fondée par Philippe Lamour. Selon l'Encyclopédie LAROUSSE :" cet homme que les militants d'extrême droite qualifiaient si aisément de bolchevik était membre d'une organisation fasciste", de même source :" en 1941 "Destin de Paris" reprenant le "Plan Voisin" est un appel ouvert à l'autorité de Vichy". En 1943, en plein conflit, il avait comme principale préoccupation la publication de la Chartes d’Athènes. Il est également soupçonné d'antisémitisme au point que la banque UBS a décidé de le retirer de ses publicités. Les destructions de la guerre mondiale, puis la croissance démographique en France appellent avec vigueur une reconstruction. Reconstruire dans l'urgence, que ce soit pour des sinistrés ou des démunis, nécessite, selon Le Corbusier, une disposition d'esprit différente de construire où la quête d'émotions partagées nourrissant l'architecture créatrice s'adapte suivant un rythme propre à une manière d'habiter individuelle ou familiale. La solution économique idéale passe par l'industrialisation du bâtiment et les fabrications stantardisées d'équipements en série. Pour répondre à ce défi, l'ATBAT ou atelier des bâtisseurs se crée rue de Sèvres. Des hommes de l'art reconnus apportent leurs compétences, leurs soutiens ou contributions financières, ou sympathisent avec l'atelier. Parmi eux : => les architectes Pierre-André Emmery, André Sive, André Wogenscky, Roger Aujame, Soltan, Gérald Hanning... => l'ingénieur des mines Jean Commelin => L'ORGANISATEUR JACQUES LEFEBVRE => LE DIRECTEUR DES TRAVAUX MARCEL PY => LE TECHNICIEN ET INDUSTRIEL NANCEIEN JEAN PROUVE => L'INGENIEUR VLADIMIR BODIANSKY L'ARCHITECTE PLANIFICATEUR SOUHAITE POURTANT DEVELOPPER DES CITES JARDINS VERTICALES (EN HAUTEUR) ET HORIZONTALES, DELIMITER AU MIEUX LES ESPACES MARCHANDS, INDUSTRIELS, ADMINISTRATIF DE LA VILLE AU BENEFICE DES TRANSPORTS EFFICACES ET RAPIDES TOUT EN CREANT ESPACES VERTS ET CENTRES PIETONNIERS, EN RESPECTANT LES ELEMENTS PAYSAGERS. C'EST DANS CE CADRE QU'IL ACCEPTE EN 1945 LES PLANS DE VILLES, TELLES LE PORT DE LA ROCHELLE-LA PALISSE, SAINT-GAUDENS OU SAINT-DIE. SES PLANS D'URBANISME N'AURONT PAS DE SUCCES
À partir de la crise économique de 1929, Le Corbusier va concentrer sa réflexion théorique sur l'organisation de la concentration urbaine. Ces propositions d'urbanisme concernent :
· l'étude d'urbanisation de Rio de Janeiro en 1929 au cours de son voyage d'automne en Argentine et au Brésil,
· Moscou en 1930,
· l'aménagement du front de mer d'Alger de 1930 à 1933,
· Barcelone en 1932,
· Anvers, Genève, Stockholm en 1933.
Tous ces projets une fois publiés sont fortement critiqués.
En même temps il mène les réalisations, de la Cité-refuge de l'Armée du salut de 1929 Paris, le Pavillon Suisse de la /wiki/Cit%C3%A9_internationale_universitaire_de_Paris">Cité internationale universitaire de Paris (1930-1932).
En 1930, Charles-Édouard Jeanneret demande et obtient la nationalité française, faisant inscrire sur son passeport la profession d'homme de lettres. Il épouse Yvonne Gallis, ancien mannequin monégasque née le 1er janvier 1892. Le couple aménage en 1933 au dernier étage d'un immeuble d'appartements construit par le cabinet Le Corbusier rue Jacob. Yvonne, sa femme d'origine méditerranéenne, généreuse et joyeusement humaniste, a, de l'avis de nombreux observateurs, beaucoup influencé Charles-Édouard, encore raide et dogmatique sur de nombreux thèmes de société. Ainsi le racisme latent qui a marqué la Belle Époque et le jeune professeur-architecte jurassien, ou la tentation d'ordre totalitaire qui saisit de nombreux artistes au cours des années vingt s'estompent sous cette douce influence.
Sa peinture a admis la figuration et les formes humaines depuis des années, elle inclut désormais des objets à réaction poétique, qui peuvent être des formes glanées par la main concrète ou l'œil. Du point de vue architectural, il accorde une attention dite d'« esthétique brutaliste » à la matière rendue en surface, béton brut de décoffrage, lissé ou moulé, briques nues ou bois non poncés, cailloux ou cailloutis grossiers cimentés…
À partir des études d'urbanisme réalisées pour le CIAM, il propose le projet générique de « ville radieuse », ainsi que celui d'un palais des soviets à Moscou en 1931.
Le CIAM d’Athènes, tenu en 1933 sur le paquebot qui, de Marseille, se rend au Pirée, prend pour thème la ville fonctionnelle. Les quatre fonctions habiter, travailler, se cultiver (entretenir son corps et son esprit), circuler, enthousiasment Le Corbusier, pourtant toujours marginalisé au même titre que l'architecture moderne française. Ses simples notes servent à rédiger l'ouvrage La Charte d'Athènes, paru sous l'Occupation. En 1942 pour sa naissance et en 1943 pour son lancement, l'auteur est partie prenante de l'assemblée des constructeurs pour la rénovation architecturale ou ASCORAL. Il s'agit d'une organisation élargie du groupe CIAM-France à des acteurs de nombreuses disciplines d'ingénierie et de recherche scientifique qui vise à établir des normes dans l'industrie de la construction qui puissent répondre avec cohérence à ces principales fonctions.
Après 1934, la crise touche les cabinets d'architecture en France. Mais Le Corbusier est déjà une autorité internationale de l'architecture. Profitant de son audience à l'étranger, son cabinet qui a l'avantage d'accueillir un grand nombre de (jeunes) collaborateurs ou stagiaires non rémunérés continue d'être une ruche bourdonnante. Le conférencier au rayonnement attendu sur l'art architectural moderne multiplie les voyages en Amérique ou en Europe. La fondation Rockfeller l'invite à New York en 1934. En juillet et août 1936, Le Corbusier réside à Rio de Janeiro au Brésil, officiellement pour une tournée (rémunérée) de conférences, officieusement comme super-consultant pour améliorer le projet de construction du ministère de l'Éducation nationale et de la santé publique. L'architecte Lucio Costa, ancien élève des Beaux-Arts de Paris familier de l'atelier rue de Sèvres, est à l'origine de cette invitation déguisée. Avec son adjoint Oscar Niemeyer, ils essaient de tirer le meilleur des propositions dessinées foisonnantes du maître. Les deux architectes brésiliens, avec d'autres collaborateurs, construisent ensuite à leurs façons le ministère de l'Éducation nationale à Rio de Janeiro de 1936 à 1943.
En France, les affaires des cabinets d'architecture sont inexistantes. Le Corbusier travaille à coût réduit et s'adapte à la demande. La maison de vacances pour monsieur Peyron aux Mathes près de Royan est construite par l'entrepreneur du village, elle a des murs porteurs qui supportent une charpente, portant une couverture en fibrociment. Le budget serré n'a pas permis le déplacement de l'architecte, qui s'est contenté d'être le dessinateur et le superviseur des plans précis réalisés à l'atelier. La maison de week-end pour monsieur Félix, à La Celle-Saint-Cloud, est, autre concession, de plain-pied, sans étage. Des voûtes de béton armé surbaissées permettent d'engazonner le toit, tout en réservant des entrées de lumière par des lanterneaux. L'art corbuséen s'investit dans les contrastes de matériaux : béton, maçonnerie de pierre meulière locale, brique de verre, panneaux de bois…
L'atelier participe sans succès au concours pour le musée d'art moderne de Paris en 1935.
Le Corbusier prend sa revanche au cinquième CIAM qu'il organise en 1937 à Paris avec un mécénat français, sur le thème « logis et loisirs ». Un trio directeur, désolidarisant l'ancienne direction, se forme durablement : l'architecte allemand Walter Gropius, le secrétaire général des CIAM, le professeur zurichois Siegfried Giedon et Le Corbusier représentent l'architecture moderne jusqu'au sixième CIAM de Bridgwater (Angleterre) en 1947, qui voit l'irruption d'une nouvelle génération d'architectes turbulente, qui conteste et vilipende l'ancienne. Les congrès vidés de leurs disputes ardentes, malgré la fidélité du vieux Le Corbusier, se maintiennent jusqu'en 1959.
En 1937, invité in extremis à l'exposition internationale de Paris, Le Corbusier élabore le pavillon des Temps Nouveaux qui montre, peut-être avec ironie l'état précaire de l'architecture en France, par sa conception. L'abri-tente, soutenu par des pylônes auxquels s'accrochent haubans et câbles, met exposants et expositions, en particulier celles des CIAM, sous une toile couvrant 1 200 m2. Théoriquement démontable pour être reconstitué dans d'autres villes, selon le vœu corbuséen, le chapiteau n'est pas réutilisé et les composants sont vendus ou dispersés.
L'année suivante, Le Corbusier est invité à exposer sa conception de l'architecture dans le film Les Bâtisseurs, commande de la Fédération CGT des travailleurs du bâtiment de la région parisienne. Il y présente longuement ses idées sur l'architecture nouvelle, et dessine au fil de son exposé sur un grand tableau blan
En mai 1940, il ferme son atelier de dessin-cabinet d'architecture rue de Sèvres. Pierre Jeanneret part à Grenoble. Le Corbusier et Yvonne se réfugient dans le midi français, le couple réside ensuite dans le petit village pyrénéen d'Ozon. Le Corbusier (re)devient un découvreur rêveur et artiste en collectionnant les objets trouvés ou jetés, en s'adonnant à la peinture murale. Mais la deuxième année d'occupation allemande le fait revenir à Vézelay en Bourgogne occupée, avec son épouse. Muni d'une doctrine des trois établissements humains, il intrigue — aux dires des hommes politiques — dans les ministères de Vichy. Son souhait de hâter la mutation industrielle du secteur du bâtiment et de réaliser à tout prix sa vision de la cité moderne, sans se soucier de la nature du régime politique susceptible de mettre en œuvre ses idées sur l'urbanisme, comme en témoigna Romain Rolland, reste vain. Il n'obtient que des modélisations de fabrications rapides pour le logement provisoire des sinistrés et des animations techniques de chantier de jeunes. De cette période morne sortent diverses constructions à base de matériaux naturels accessibles, qu'il avait dénommés « les murondins ». Il ne revient à Paris qu'après 1942. Son atelier n'est définitivement rouvert pour ses anciens collaborateurs qu'après la libération de Paris.
1941-1942 : Le Corbusier et le régime de Vichy
Selon l'Encyclopédie Larousse : « Personnalité provocante : cet homme que les militants d'extrême droite qualifiaient si aisément de ="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolcheviks">bolchevik était membre d'une organisation fasciste. » De même source : « En 1941 Destin de Paris reprenant le « Plan Voisin » est un appel ouvert à l'autorité de Vichy »
En 1926, Le Corbusier se rapproche de membres du Faisceau de Georges Valois, dissout en 1928, associant antiparlementarisme et syndicalisme révolutionnaire, où certains participants prônent la mise en place d'une politique nationale d'aménagement du territoire et de planification urbaine. En janvier 1931, il devient ainsi membre du comité de rédaction de la revue Plans fondée en 1930 par Philippe Lamour, considéré comme le père de l'aménagement du territoire en France, un ancien membre de ce parti, tout comme Huberef="http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9nagement_du_territoire">rt Lagardelle membre du comité de rédaction. En 1933, il participe à la revuePrélude dirigée par son ami Pierre Winter, ancien membre du Faisceau également. Néanmoins, dan</a>s un article publié la même année dans cette revue, Le Corbusier attaque à la fois « l'architecture mussolinienne moderne » et le régime lui-même : « Rome imitant Rome, une folle redondance » François de Pierrefeu contribue pour sa part à la revue Plans et à la revue Prélude.
Bien que d'origine suisse, Le Corbusier a tenté en vain de vendre ses idées au régime de Vichy, à l'occasion de la modernisation mise en œuvre de la règlementation de l'urbanisme22 et des futures reconstructions, pendant les 17 mois et demi de son séjour dans cette ville, de janvier 1941 à juillet 1942, malgré la nomination d'Hubert Lagardelle comme ministre du Travail dans le gouvernement Pierre Laval (avril 1942-novembre 1943). Pour ce faire, François de Pierrefeu est aux côtés de Le Corbusier, période durant laquelle ils signent ensemble le livre La Maison des homme. En juin 1942, son plan d'urbanisme pour Alger est rejeté. Après le départ de Le Corbusier de Vichy, le 1er juillet 1942, il devient de mi-1942 au 20 avril 1944 conseiller technique à La Fondation française pour l’étude des problèmes humains dirigée par l'eugeniste et prix Nobel de médécine de 1912, le professeur Alexis Carrel François de Pierrefeu continue de défendre les intérêts de l'architecte auprès des autorités gouvernementales. Par la suite, en 1944, Pierre Winter sera quant à lui nommé inspecteur général du Travail du gouvernement de Vichy.
En 1943, en plein conflit, Le Corbusier avait comme principale préoccupation la publication de la Charte d’Athènes. Il est également soupçonné d'antisémitisme de sorte qu'en 2010, la banque UBS décida de le retirer de ses publicité. Soutenu par ref="http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Claudius-Petit">Eugène Claudius-Petit et André Malraux, il échappe à l’épuration et engrange des commandes architecturales
le corbusier petainiste notoire ....sous l'heure d'été
le corbusier petainiste notoire ....sous l'heure d'été
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