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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

memorial espagnol

 

 

Antonio CORDOBA ALCAIDE Président du  ------  « CERCLE DES ÉCRIVAINS » 

 

Et du  ----- "MÉMORIAL POUR LES RÉPUBLICAINS ESPAGNOLS"

 

                      33, rue du Cardinal  LECOT 33290 BLANQUEFORT  tél. : 05 56 35 27 68

 

                                    Adresse électronique: cordoba.antonio.maylou@wanadoo.fr

 

 

 

 

 

 

A Madame ou Monsieur le Directeur, Secrétaire Général ou Président. -------------  Le 18 avril 2006

 

 

 

 

 

 

Objet : Demande d'aide morale et financière pour la construction d'une stèle en souvenir des réfugies espagnols qui décédèrent par accident du travail obligatoire, durant la construction de la Base sous-marine de Bordeaux dans les années 1940. A cette époque là, Bordeaux était la Capitale de la France. Les responsables Nazis allaient chercher dans les Camps du Roussillon, -zone libre- et partout où les espagnols-Rouges étaient recensés, cette main-d'œuvre docile et bon marché pour fortifier les côtes de l'Atlantique.

 

 

 

 

(Si vous voulez faire un don personnel notez sur votre chèque: pour le "Mémorial Républicains Espagnols" voici le n° de R I P : 14 213 70 C ).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autre part, je voudrais avoir un Rendez-vous dans votre Bureau, en présence des responsables du Bâtiment et des Travaux Publiques en Gironde, en vue de m'aider un peu dans mes recherches sur cette partie de notre Histoire qui nous vit traverser la frontière Franco-espagnole en février 1939, -plus d'un demi-million-, végéter dans les Camps d'Argelès-sur-Mer et de Rivesaltes, de repartir en Andalousie -comme ce fut mon cas- travailler la terre de soleil à soleil depuis janvier 1942 jusqu'en février 1950.

 

 

 

 

Réfugié politique depuis février 1950 à Péyrat-le-Château Haute Vienne, où j'ai travaillé comme terrassier dans la Société Générale d'Entreprise du  B T P qui par la suite m'a employé comme aide mineur, pour la construction du Barrage de Montpezat dans l'Ardèche. Au printemps de 1953, je suis arrivé en Gironde où j'ai travaillé dans la viticulture du Blayais, jusqu'aux vendanges de 1955. Quand j'ai su lire, j'ai passé mes permis de conduire et j'émigrais vers Bordeaux, comme le faisaient tous les jeunes de mon âge à cette époque là. Avec les possibilités que nous avions de nous instruire, j'ai obtenu un Certificat d'études primaires en 1962, la nationalité française en 1965, un C A P de Dessinateur en Bâtiment en 1967 et finalement, je me suis inscrit à l'Université Michel de Montaigne récemment, pour obtenir une Licence d'Histoire Contemporaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cadre d’un devoir de mémoire envers les réfugiés Républicains espagnols de 1939, je me suis donné comme tache, d'ériger un mémorial européen dans l’esplanade de la Base Sous-marine. Après la réponse à ma dernière lettre adressée à Monsieur Jacques Chirac Président de la République, j'ai été reçu avec José Antonio Zorraquino par Monsieur le maire adjoint Michel Duchenne le 5 janvier 2005 à la Mairie de Bordeaux. Nous lui avons présenté le projet de reconstruction d’une stèle qui a disparue de la Caserne Niel à Bordeaux, où elle avait été façonnée au cours des années 1940 par un artiste codétenu Rouge.

 

 

 

 

Ce sculpteur anonyme de l’époque, avait gravé plus de soixante-dix noms de ses compagnons décédés par accident du travail, -d’après Madame Martinez, il y en aurait eu une centaine sur les 3000 espagnols qui travaillaient sur ce chantier-, et particulièrement dans les Caissons de décompression que le Bâtiment utilisait alors pour couler les fondations sous l'eau. Depuis que je fus élu Conseiller Municipal de ma ville à  Blanquefort en 1995, j’ai échangé beaucoup de courrier avec Monsieur le Député Maire de Bordeaux et bien d'autres personnalités au sujet de cette stèle introuvable, que nous avons finalement décidé de reconstituer pour le 3 novembre 2006 si Dieu le veut et si nos finances le permettent.

 

 

 

 

Notre Mémorial coûtera 25000,00 euros. Nous avons demandé 8000,00 au Conseil Général et 8000,00 à la Mairie de Bordeaux. Ils nous ont répondu favorablement, mais cela ne veut pas dire qu'ils nous accordent la totalité de la somme. Nous avons  fait trois demandes de 4000,00 euros au Conseil Régional, à la C. U. B. et au Consulat Général d'Espagne. N'ayant pas eu de réponse officielle de ces trois institutions, je me permets aujourd'hui, de leurs envoyer la présente correspondance.

Sur la quarantaine de Communes consultées en Gironde; Eysines et Villenave-d'Ornon nous ont fait une réponse encourageante. Nous avons eu une subvention de 300,00 euros du Haillan et une autre de 1500,00 euros de Blanquefort. Quant au particuliers, la liste des participants s'allonge tous les jours.

 

 

 

 

Madame ou Monsieur le Directeur, le Secrétaire Général, le Président ou le Consul d'Espagne, en l'attente de vous lire ou de vous rencontrer, veuillez agréer, mes respectueuses et cordiales salutations. 

 

 

 

 

                                                                        Antonio Cordoba Alcaide

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