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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

La fausse Résistance de l' X

 

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LES   MINISTHES   DE   VICHY   POURSUIVIS   POUR ATTEINTES A LA SÛRETÉ DE L'ÉTAT OU IMTELLIGENCE AVEC L'ENNEMI QUI ONT ÉTÉ BLANCHIS.

 

 

 

 Le noyau  de La D.G .E.R. impliqué dans Un vaste scandale de faux papiers de résistance:

 Paris, 23 mais. — Le C.S.M. (Comité -Secret. Militaire ).- qui fut à l'origine du -B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements  et  d'Action), lui-même ancêtre-de la trop fameuse D.G.R.E , de l'homme de confiance du Général de  Gaulle l'escroc-colonel  PASSY  vient  de donner  lieu  à  un  retentissant scandale. • 

Le C.S.M. délivrait de faux certificats de résistance .dont, certains furent homologués par des services officiels —à des collaborateurs et à des Individus justifiables des Cours de Justice, qui les leur achetaient fort cher.

 

 

 

Quatre membres du C.S.m. sont  d'ors et déjà arrêtés ce sont : le Colonel Lucien Joubert, importateur-exportateur, à Paris: Eugene Delonz  qui fut Journaliste au quotidien socialiste

"Cité-Soir"  Gabriel Droux, administrateur des colonies en retraite, et Roger  Aspery   

 

 

Passy (André Dewavrin dit le colonel ) (Paris 1911 – 1998)

Polytechnicien, professeur à l’école militaire de Saint-Cyr, André Dewavrin appartient au corps expéditionnaire rapatrié de Norvège en Angleterre en juin 1940. Il se met dès le 1er juillet au service du général de Gaulle dont il devient le chef des 2e et 3e Bureaux de son état-major, chargé, avec André Manuel, de mettre sur pied un service de renseignements exclusivement français. Si le Bureau Central de Renseignements et d’Actions demeure sous la tutelle de l’Intelligence Service britannique, il contribue fortement à valoriser les efforts des résistants français, et constitue le lien indispensable entre la France libre et la Résistance intérieure. Le BCRA dispose de plusieurs services, déchiffrages, évasion, et surtout renseignements pour lequel il dispose d’agents remarquables comme le colonel Rémy, organisateur du réseau " Castille Notre-Dame ".

En février 1943, Passy effectue lui-même, avec Pierre Brossolette, la mission Arquebuse-Brumaire destinée à coordonner et associer les mouvements de la zone Nord au sein des MUR (Mouvements Unis de Résistance). En avril 1944, il est nommé chef d’état-major du général Koenig, commandant en chef des FFI, et élabore les plans de sabotage destinés à paralyser les forces allemandes et limiter leur riposte après le débarquement du 6 juin. Il démissionne des services spéciaux en en janvier 1946 après la retraite politique du général de Gaulle.

 

 

 

 

 

 

 vous pouvez constater comment les Ministres de l'x se sont blanchis et se permettent de se proclamer de la Résistance....Cadre de la Banque de France et sympathisant de l’Action française, Gilbert Renault fait partie des patriotes qui n’acceptent pas l’armistice. Rallié au général de Gaulle le 28 juin 1940, il offre ses services au colonel Passy qui organise alors ce qui va devenir le Bureau Central de Renseignements et d’Actions de la France libre. En novembre 1940, sous le pseudonyme de Rémy, il revient en France via l’Espagne, dans le but de constituer un réseau de renseignements baptisé " Confrérie Notre-Dame " (CND) qui devient le plus important réseau du BCRA. Il recrute des agents dans tout l’Ouest du pays, non pas en fonction de leur expérience, mais pour les services qu’ils peuvent rendre dans le cadre de leur activité normale.    

Malgré de nombreuses arrestations, dont le radiotélégraphiste Anquetil installé à Thouars, le réseau fourni d’importants renseignements sur les bases sous-marines allemandes de la côte Atlantique. Malgré son engagement politique à droite, Rémy noue des contacts avec l’ensemble des mouvements de Résistance de la zone occupée, notamment par l’intermédiaire de Pierre Brossolette qu’il engagera dans le BCRA. Convaincu que les divisions politiques doivent s’effacer autour de la personnalité de de Gaulle, il entre en relations avec les Francs-tireurs et partisans et en janvier 1943, emmène à Londres Fernand Grenier, représentant officiel du parti communiste. Après la guerre, il s’éloigne du général de Gaulle après avoir publiquement soutenu la thèse du " glaive et du bouclier ", selon laquelle de Gaulle et Pétain avaient été également utiles à la France, l’un pour la maintenir en guerre, l’autre pour épargner les Français.

 

André Dewavrin-Passy

 

André Dewavrin est né le 9 juin 1911 à Paris (16ème) dans une famille d'industriels.

Il fait ses études secondaires au Collège Stanislas puis au lycée Louis-le-Grand.

Polytechnicien,

de la promotion 1932/1934, il choisit, à sa sortie, le Génie. Il est également licencié en droit.

Lieutenant au 4ème Régiment du Génie à Grenoble, il est ensuite, en 1938 et 1939, professeur adjoint de fortification à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr.

Après la déclaration de guerre, il commande la 12ème Compagnie d'Electromécaniciens à l'Etat-major général à Meaux puis il entre à l'Etat-major du Génie de la 9ème Armée à Verviers.

En avril 1940, il est commandant du Génie du Corps Expéditionnaire français en Norvège.

De retour de Narvik avec la division du général Béthouart il débarque à Brest, le 17 juin 1940, et rembarque aussitôt avec l'ensemble de la Division pour l'Angleterre.


André Dewavrin

Installé dans un camp britannique, le capitaine Dewavrin, ayant entendu parler du général de Gaulle, se présente à Londres, à Saint Stephen's House, à l'Etat-major des Forces Françaises Libres à la fin du mois de juin. Il se place sous les ordres du général de Gaulle qui le charge de la direction du 2ème et du 3ème Bureau. André Dewavrin doit alors organiser un service de renseignements, au départ sans argent ni moyens de communications.

Sous le pseudonyme de "Passy", avec le titre de chargé de mission de 1ère classe du Commissariat à l'Intérieur il met sur pied, avec son adjoint André Manuel, le Service de Renseignements (SR) des Forces Françaises Libres qui devient le Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire (BCRAM) puis le BCRA. Grâce à l'impulsion que le lieutenant-colonel Passy donne à cet organisme, la France Libre peut porter à son crédit une masse considérable de renseignements militaires et civils sur la situation et l'action de l'ennemi en France. Le BCRA comprend plusieurs sections indépendamment de la section de renseignements :

- Une section AM (Action Militaire) chargée de la formation des agents "action", des liaisons avec eux pendant leurs missions, des opérations d'atterrissage et de parachutage.

- Une section de Documentation Militaire, chargée, par l'exploitation des renseignements obtenus par le SR, de classer toutes les informations recueillies sur l'ennemi et de préparer des plans d'attaque des objectifs ennemis par des opérations paramilitaires. Elle préparera les différents Plans (Vert, Bleu, Violet).

- Une section NM (Non Militaire) chargée de toutes les questions politiques, classant les renseignements non militaires et les transmettant au Commissariat à l'Intérieur du Gouvernement Provisoire.

- Une section de Contre-Espionnage.

Le BCRA, avec à sa tête le colonel Passy, doit parfois se débattre dans les intrigues et la rivalité avec les services secrets britanniques et notamment avec le SOE du colonel Buckmaster.

En février 1943 le colonel Passy accueille à Londres le général Delestraint, chef de l'Armée Secrète et Jean Moulin, de retour de France. Il assiste à l'émouvante remise de la Croix de la Libération à ce dernier dans le salon de la maison d'Hamstead des mains du général de Gaulle. A cette cérémonie n'assistent, outre le colonel Passy, que le général Delestraint, Pierre Billotte, André Philipp et André Manuel.

Au même moment, André Dewavrin sollicite et obtient une mission en territoire occupé qui durera six semaines. Eu égard à sa qualité de chef des Services de Renseignements de la France Libre, l'obtention de cette mission est probablement un fait unique dans les annales des services secrets. Le départ de la mission "Arquebuse", pseudonyme de Passy, a lieu le 26 février 1943 après une tentative ratée quelques jours auparavant. Accompagné, à sa demande et pour bien montrer que les services français et britanniques fonctionnent ensemble et dans un même but, de l'officier britannique Yéo-Thomas, le lieutenant-colonel Passy est parachuté dans la région de Rouen avec pour mission de faire connaître sur le plan civil et militaire les directives du général de Gaulle dans l'ancienne Zone Nord en collaboration avec le chef de la mission "Brumaire" (Pierre Brossolette), parachuté un mois auparavant, et Rex (Jean Moulin).

Ayant retrouvé Brossolette à Paris, il rencontre avec lui les principaux responsables des différents réseaux et mouvements de la zone nord ainsi que des responsables politiques. Malgré les recherches particulièrement acharnées de la Gestapo à laquelle il échappe plusieurs fois de justesse, il ne cesse son activité, apportant une contribution inappréciable à l'organisation tant civile que militaire de la Résistance.

Après son retour à Londres toujours en compagnie de Brossolette, le 16 avril 1943, il remet au général de Gaulle un très long rapport sur les contacts pris et les résultats obtenus.

Le 27 mai 1943, le général de Gaulle, à l'Ecole des Cadet de Ribbesford, décore le colonel Passy de la Croix de la Libération en même temps que Pierre Brossolette, Maurice Duclos ("Saint-Jacques"), Pierre Fourcaud, Antoine Bissagnet et René Pleven.

Le 27 juin 1943, le colonel Passy se rend à Alger pour prendre la Direction Technique de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS), résultat de la fusion du BCRA avec les Services Spéciaux du général Giraud.

En février 1944, il quitte la DGSS et devient chef d'Etat-major du général Koenig, Commandant des Forces Françaises en Angleterre et des Forces Françaises de l'Intérieur.

Parachuté le 5 août 1944 dans la région de Guingamp pour assister la résistance bretonne, le colonel Passy, à la tête de 2 500 FFI avec des éléments américains, prend part à la libération de Paimpol qui fera 2 000 prisonniers dans les rangs allemands.

Il revient aux Services Secrets en septembre 1944 et est chargé par le général de Gaulle de diverses missions en Amérique, aux Indes, en Chine et en Indochine. Il est alors colonel.

Il rentre en France en mai 1945 pour se voir confier la Direction Générale de la DGER (Direction Générale des Etudes et Recherches, ex-DGSS) puis celle du SDECE (Services de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage).

Il démissionne en février 1946 après le départ du pouvoir du général de Gaulle.

En 1953, il est Ingénieur conseil à la Banque Worms puis, de 1963 à 1972 il est Directeur Général pour les opérations européennes du groupe textile américain D.H.J. et PDG de D.H.J. Industries Europe de 1965 à 1973.

De 1967 à 1976, il est P.D.G. des Etablissements Japy.

Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, André Dewavrin est également membre du Conseil de l'Ordre de la Légion d'Honneur de 1981 à 1991.

Il est décédé à Paris le 20 décembre 1998. Il a été inhumé à l'ancien cimetière de Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine.


• Grand Croix de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 20 mai 1943
• Croix de guerre 39/45 ( 4 citations )
• Médaille de la Résistance
• Distinguished Service Order (GB)
• Military Cross (GB)
• Croix de Guerre norvégienne

Publications :

• Souvenirs t.1. Deuxième Bureau, Londres, (1947)
• Souvenirs t.2. 10, Duke Street, Londres (Le B.C.R.A.)
, (1948)
• Missions Secrètes en France, (1951)

 

 

 

Cour-martiale Epuration
 

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