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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

Paris fait son cinema en 1942

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En 1942 avec le gouvernement de Laval ,la politique de la collaboration s'intensifie. Création de la Milice,française de la LVF de l'Économie de la collaboration se renforce,renforcement des renseignement intérieurs avec le partage de tout le territoire suite aux accords signe par Bichelonne sur les télécommunications,création des faux réseaux de résistance orchestrés par les Préfectures.........L'acteur Michel Simon portera l'étoile jaune suite aux rafles du Vel d'h'iv en juillet 1942

Il y a beaucoup de dame pour trouver l'habit Allemand fort seyan et pour se presser aux soirées de l'Ambassade d'Allemagne

Arletty

Mireille Balin

Susy Delair

Viviane Romance

Né à Schwetzingen en Bade le 26 mars 1903, Abetz est professeur de dessin et président du comité central des mouvements de jeunesse de Karlsruhe. De 1930 à 1934, il organise des congrès germano-français de jeunes. Cette position lui vaut de rencontrer des Français germanophiles comme Jean Luchaire et F. de Brinon. En 1932, il épouse Suzanne de Bruyker, secrétaire de Jean Luchaire. En 1934, il est chargé par Baldur von Schirach des questions françaises dans le cadre de la Hitlerjugend. Il devient membre du parti nazi en 1937, date à laquelle il entre au service diplomatique de Ribbentrop. Fin diplomate, il lie des amitiés avec nombre de Français avec lesquels il organise des manifestations. Il est expulsé en juillet 1939 de France après avoir été dénoncé par la presse comme jouant un rôle actif de propagande nazie en France.

Brigadeführer dans les SS, Abetz est adjoint au cabinet de Ribbentrop au début de la guerre.

Le 30 JUILLET 1940, sur le point d'être nommé ambassadeur en France, Otto Abetz adresse un mémorandum de onze pages au ministre des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop. Il y expose sa vision d'une France mise « sous protection » allemande « de façon permanente ». Pour que ce projet réussisse, dit-il, l'opinion publique doit être préparée, afin que naisse chez les Français le sentiment d'une « communauté de destin » avec le peuple allemand. Ce qui passe, notamment, par la dénonciation des « fauteurs de guerre ». Abetz voit large : pour lui, « le terme de «fauteurs de guerre» peut comprendre, suivant les nécessités, tout franc-maçon, tout juif, tout clérical et journaliste ».

Le 3 août 1940, il est nommé ambassadeur à Paris des forces allemandes d'occupation

Le 16 décembre 1940,
il se rend à Vichy pour faire libérer Pierre Laval
et le ramène à Paris. 


Le dimanche dans l'après-midi,

  • le Maréchal me convoqua : 
    «   On pouvait tout arranger   »   me dit-il, 
    et il me demanda d’écouter M. Romier ,  homme de très bon conseil
    Celui-ci me présenta, avec les meilleurs arguments possibles,  la proposition que le Maréchal m'avait faite l'avant-veille. Je pus lui répondre,
    avec plus de vivacité,  qu'un premier passage au gouvernement m'avait guéri à tout jamais d'accepter
    une autre expérience et que j'étais décidé à ne pas abandonner volontairement mes fonctions. 

  • Je quittai le Maréchal
    en lui disant qu'il importait qu'une situation aussi équivoque ne se prolongeât pas.Il fut de cet avis et me dit que l'amiral Darlan porterait sa lettre le lendemain à Hitler. C'était pour le Maréchal un apaisement

    • Il souhaitait sincèrement mon maintien en Afrique.

    • S'il se révélait impossible,   c'est qu'Hitler aurait exigé mon départ


Important dignitaire nazi, artisan dès avant 1933 d'une réconciliation franco-allemande en particulier avec Jean Luchaire et Fernand de Brinon, Otto Abetz eut pour rôle essentiel d'occuper, de 1940 à 1944, le poste d'ambassadeur d'Allemagne à Paris. Sa mission avait un double caractère qui dépassait largement celle d'un agent diplomatique ordinaire. D'une part il coordonnait les services civils dans la zone occupée : sécurité, propagande, « collaboration économique », c'est-à-dire pillage systématique des ressources de la France ; les services de l'ambassade s'enflant démesurément, Abetz ressembla de plus en plus à un proconsul, exigeant certes, mais modéré dans la forme. D'autre part il était chargé de faire pression sur le gouvernement de Vichy pour que celui-ci acceptât les demandes de Berlin. Son moyen d'action favori est l'appui qu'il trouve auprès du clan germanophile de Vichy et en particulier les bonnes relation

Il s'occupe surtout de propagande et de préparer une « Collaboration officielle ». En 1942-43, il perd de son influence auprès de Hitler et de Ribbentrop. En août 1944, il quitte Paris.

Arrêté le 25 octobre 1945 et est condamné en juillet 1949 par les forces françaises d'occupation en Allemagne à 20 ans de travaux forcés et à 20 ans d'interdiction de séjour, mais est libéré en 1954. Il meurt 4 ans plus tard, le 5 mai 1958 lors d'un accident de la route

Collaboration artistique

Des hommes et des femmes du monde du spectacle (par exemple Sacha Guitry ou Arletty) se virent reprocher une attitude de collaboration parce qu’ils avaient, pendant l’Occupation, entretenu des relations pour le moins cordiales avec l’occupant. De fait, si nombre d’artistes (comme Ray Ventura) avaient émigré à cette époque, un certain nombre d’autres ont — pour reprendre l’expression de Guitry — continué à exercer leur métier. Il n’en reste pas moins que plus d’une personnalité des arts et des spectacles ne manifesta aucun état d’âme particulier à s’afficher régulièrement aux côtés des Allemands, et que ceux-ci furent largement mêlés pendant quatre ans à la vie d’un Tout-Paris pas toujours regardant. La boutade prêtée à la comédienne Arletty est restée célèbre : « Mon cœur est à la France, mais mon cul est international ».

De plus, les nazis voulaient faire de Paris une préfecture de la frivolité (treize bordels réservés aux Allemands) et des loisirs de masse, une des manières de résister à cette décadence pour certains artistes était de maintenir un certain niveau de culture (théâtre, opéra) en contradiction avec les désirs triviaux de l’occupant.

Enfin, la politique allemande visait à briser l’hégémonie culturelle française et en faire la région agricole de l’Europe, favorisant le régionalisme littéraire développé par Vichy.

C'est un paradoxe mis au jour par cette chronique : les nazis laissent se développer à Paris une vie artistique, alors qu'à Berlin ils brûlent les livres et l'art dégénéré. "C'est dur à entendre, mais, malgré la censure et la répression, la plupart des voix de la modernité peuvent s'exprimer, plus qu'on ne le croit", explique-t-il. Pourquoi les nazis laissent-ils faire ? "C'est, dit-on, leur façon d'endormir les Français. C'est vrai, mais ce qui m'intéresse, ce sont les effets de cette stratégie sur la création et son public." Les effets ? "Les artistes profitent de ce libéralisme paradoxal. La liberté artistique est assez incroyable, je pèse mes mots, affirme Guégan. Même la presse fasciste n'est pas systématiquement antimoderne." Il multiplie les exemples. 1942 est une année faste : si la diffusion clandestine brille avec Le Silence de la mer, de Vercors, et le poème Liberté, d'Eluard, Camus publie L'Etranger chez Gallimard avec l'appui de Malraux et de Paulhan. Et la réouverture du Musée d'art moderne affiche "quand même un Tanguy, deux Picabia, un Fernand Léger et des Matisse sur les murs". Guégan va plus loin : "Dans la peinture, Matisse s'est retiré à Nice, Picasso se mouille peu, Bonnard est moins visible, Braque aussi. Bien sûr, il y a le cas dramatique des artistes et critiques d'art juifs, pour ne pas parler des collections et des bibliothèques spoliées. Le Journal de Jacques Biélinky, mort à Sobibor, est là-dessus décisif. Mais la création et le marché de l'art sont florissants. Et pour toute une jeunesse, il y a des places à prendre."
Qui les prend ? Une nouvelle abstraction avec Bazaine, Lapicque, Estève, Fautrier, Henri Michaux ; Jean Dubuffet, qui fait émerger l'art brut avant la libération de Paris. "Et puis Braque sort du bois fin 1943 avec ses nouveaux tableaux et ramasse la mise au Salon d'automne", commente Guégan, qui conclut : "Une bonne part de ce qui nous semble caractériser la modernité de l'après-guerre se prépare ou se lance sous l'Occupation. " C'est Nicolas de Staël qui, isolé dans le Sud, monte à Paris en 1943 "car il sent que c'est là que ça se passe", et qui se fait remarquer en janvier 1944 à la galerie Jeanne Bucher. On pourrait dire que les Allemands se fichent d'une peinture plus ou moins abstraite. "Oui, répond Guégan, mais ils laissent aussi exposer au Salon des Tuileries un tableau figuratif et explicite d'André Fougeron, sa fameuse Rue de Paris 43, qui montre des Français faméliques et des enfants fouillant des poubelles."C'est encore Django Reinhardt, qui joue sa musique manouche avec des Antillais et enregistre son célèbre Nuages"Le jazz des années 1920-1930 ne fléchit pas pendant la guerre", commente Guégan. Le fils du peintre Robert Delaunay crée même des clubs dans le pays.


 

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