Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

le Cinema et le nazisme Ukrainien comme en 1940

 

Sceau de l Etat Ukrainien de 1941 Gloire aux Heros symboles des nazis ukrainiens 

 

Guerre en Ukraine : soldat fusillé dans une vidéo, Kiev affirme avoir identifié un prisonnier

Soldat Ukrainien neo nazi avec son symbole de l Etat Ukrianien de 1941

Serviteur du peuple

À partir de 2015, il incarne Vasyl Holoborodko, un professeur d'histoire de lycée devenu malgré lui président de l'Ukraine, dans la série télévisée humoristique Serviteur du peuple (Sluha Naroda), qu’il a coécrite et qui est diffusée sur la chaîne 1+126. Son personnage de chef de l’État intègre, proche du peuple et luttant contre une élite corrompue lui assure une forte popularité au sein de l'opinion publique ukrainienne27,25. En 2016, il joue dans le film Serviteur du peuple 2, qui est similaire à la deuxième saison de la série. Plus grand succès de l’histoire télévisuelle de l’Ukraine22, Serviteur du peuple voit sa troisième saison diffusée juste avant l’élection présidentielle de 2019. La chaîne 1+1 retransmet également un documentaire sur Ronald Reagan, acteur devenu président, avec Zelensky en voix off, après la clôture officielle de la campagne du premier tour Le 4 novembre 1980, Ronald Reagan devenait le 40ème président des États-Unis d’Amérique. Au début des années 1960, membre du Parti républicain, il s’était opposé aux lois sur les droits civiques, se justifiant ultérieurement par son refus de voir le gouvernement contrecarrer les libertés individuelles, dont celle de discriminer. Son élection fut saluée avec la tiédeur que l’on imagine par les organisations antiracistes françaises. Droit et Liberté, journal du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), la commentait ainsi : « L’élection triomphale de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis n’est pas faite pour rasséréner les Noirs et les autres minoritaires, car elle est le reflet d’un conservatisme et d’un glissement à droite de la grande masse de la population blanche, qui se sont développés avec la crise économique. » (D&L, nov.-déc. 1980) Autre publication du MRAP, le journal Différences précisait en outre que le Ku Klux Klan avait affiché un soutien officiel au nouveau président (décembre 1980). Le MRAP, comme la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), craignaient un retour à la situation ségrégationniste. C’est toutefois le démantèlement de l’État-providence qui portera les coups les plus rudes aux minorités ethniques les années suivantes. Producteur de films devenu ambulancier volontaire, Yevhen Titarenko est à la Berlinale, avec d’autres cinéastes ukrainiens, pour y montrer la guerre filmée « de l’intérieur » et dénoncer l’agression menée par la Russie depuis un an. « Sur la ligne de front, il n’y a pas de tapis rouges, seulement du sol gorgé de sang », constatait récemment l’ambassadeur ukrainien en Allemagne, Oleksiï Makeïev, en présentant le cinéma de son pays. Premier grand festival européen de l’année, la Berlinale, qui se termine samedi, affiche sa solidarité avec les producteurs, réalisateurs et acteurs ukrainiens en programmant films et discussions sur le pays attaqué. C’est le président Volodymyr Zelensky qui a ouvert la manifestation, jeudi dernier, en appelant, dans un message vidéo, l’art et le cinéma à s’engager. Celui qui fut comédien avant de devenir dirigeant d’un pays en guerre est au cœur d’un documentaire réalisé par la star américaine Sean Penn et présenté en avant-première à Berlin. Vendredi 24 février, un an jour pour jour après l’invasion russe, une manifestation de solidarité à l’Ukraine aura lieu sur le tapis rouge de la Berlinale.

Le G.I. Bill d’après-guerre (loi américaine adoptée en juin 1944 pour aider financièrement les soldats démobilisés) étendait les avantages à tous les Américains, mais excluait les noirs en pratique, tandis que les conventions excluantes et racistes sur l’accession à la propriété empêchaient les noirs de vivre dans les quartiers blancs. À cela s’ajoutait une discrimination massive en matière d’admissions dans les universités et les grandes écoles.  

Après les assassinats et les emprisonnements massifs de dirigeants et d’activistes noirs dans les années 1960 et au début des années 1970, le nouveau Jim Crow – un système de police brutale, d’aide sociale punitive et d’incarcération de masse – a été institutionnalisé pour remplacer l’ancien Jim Crow qui venait d’être démantelé. Il était soutenu non seulement par les conservateurs et les libéraux blancs, mais aussi par la petite élite noire de la classe moyenne élue à des postes politiques au sein des gouvernements locaux et fédéraux.  Les nouveaux responsables politiques noirs, que le magazine d’information en ligne Black Agenda Report qualifie à juste titre de « misleadership » noir, récoltaient les bénéfices du système raciste américain tout en le vendant à l’électorat noir sous forme de « pays libre » avec quelques problèmes raciaux pouvant être résolus dans le cadre du système « démocratique ». Ce contexte a propulsé Barack Obama au premier plan du pouvoir politique au XXIe siècle.

L’adoption d’un racisme « édulcoré »
Célébré comme le premier président noir, Obama a été un héros pour les libéraux blancs toujours friands de responsables noirs disposés à répéter leur racisme « édulcoré » en adoptant la rhétorique mais pas la politique du mouvement des droits civiques. 

Sceau de l Etat Ukrainien de 1941 Gloire aux Heros symboles des nazis ukrainiens

Les divisions composées de militaires ukrainiens, qui sont tombées aux mains des Anglais, sont séparées des Allemands et envoyées dans un camp dans les environs de Rimini, en Italie. À la suite de l'intervention du Vatican, qui estime que les soldats de ces divisions sont de « bons catholiques et de tradition anticommuniste », leur statut est modifié par les Anglais, passant de celui de « prisonniers de guerre » à « personnel ennemi qui s'est rendu ». Au moment de se rendre, les membres de la division affirment qu'ils ne sont pas Ukrainiens, mais Galiciens, et cela donne un motif officiel pour refuser de les livrer, malgré les demandes pressantes et les exigences des Soviétiques. En 1948, dans la zone anglaise d'occupation, le processus de recherche des criminels nazis est arrêté, et toutes les forces sont mises en œuvre pour trouver les « espions et agents soviétiques ». Le verdict du Tribunal de Nuremberg signifie qu'« il est physiquement impossible de séparer une quelconque partie des SS qui n'aurait pas participé à des actions criminelles ou d'affirmer que n'importe quel membre des SS, ou encore que chacun d'eux est criminel de guerre. Les SS forment une organisation criminelle, mais il faut en exclure tels membres, qui avaient été appelés à faire partie de cette organisation par ordre d'un organe gouvernemental et que, par ailleurs, ils n'avaient pas vraiment le choix et, encore, exclure tels autres qui n'avaient pas accompli de pareils actes criminels. » Le verdict du tribunal de guerre international, quant aux crimes contre la paix, quant aux crimes de guerre, quant aux crimes contre l'humanité, vise l'ensemble des SS, de la Gestapo et des SD. À Nuremberg, encore, sont reconnus criminels les membres et agents SD coupables de crimes de guerre, indépendamment du fait qu'ils fussent des membres techniques des SS ou non. Quatre à huit régiments, formés à l'automne 1944, et encore 204 bataillons de défense, 31 bataillons SD entrés en action en 1944-1945, se trouvaient être sous les ordres des SS et des SD et sont, pour cette raison, formellement inclus dans cette catégorie. La commission canadienne pour les crimes de guerre, après avoir siégé près de 2 ans, accepte formellement l'absence de responsabilité collective pour les crimes de guerre de la division « Galicie ». Dans le compte-rendu officiel de la commission, les membres de la « SS Galicie » sont mentionnés comme des « réfugiés ayant été victimes de la propagande communiste » ; quant à la raison de leur entrée volontaire dans les rangs des SS, elle est renseignée comme étant une « haine à l'égard de la tyrannie communiste ». D'ailleurs, dans les travaux de nombreux historiens et conservateurs de documents d'archives  on montre que la division « était entrée en lutte contre le bolchevisme ». Pendant toute la durée des travaux de la commission, se manifeste une campagne active des diasporas baltes et ukrainiennes, dont les représentants exigent que ne soient pas examinées les preuves présentées par les pays occidentaux d'Europe et par l'URSS. Ce but est atteint, finalement, par des moyens formalistes et bureaucratiques de la suprématie Blanche et Canadienne avec l'assentiment des nazillons Anglais de la royauté Britanique

Né en Ukraine, Helmut Oberlander était membre d'un groupe d'extermination dans les territoires occupés durant la Deuxième Guerre mondiale. Il est en partie responsable de la mort de plus de deux millions de personnes, principalement des Juifs.

Deux citoyens canadiens figurent sur la liste des 10 criminels de guerre nazis les plus recherchés au monde établie par le centre Simon Wiesenthal. Mais le directeur de son bureau de Jérusalem, l'historien et «chasseur de nazis» Efraim Zuroff, craint qu'ils ne finissent leurs jours sans jamais être traduits en justice pour leur participation présumée aux atrocités de la Seconde Guerre mondiale. C'est ce que je crains, dit M. Zuroff. Je prie pour que leurs dossiers soient traités. Mais le Canada a un historique terrible pour ce qui est d'amener les criminels de guerre devant les tribunaux. Ou plutôt, de ne jamais les amener devant les tribunaux.» Depuis 1995, le centre Simon Wiesenthal a identifié au moins 16 criminels de guerre nazis qui ont immigré au Canada après la guerre. Neuf d'entre eux sont morts au cours du processus pour révoquer leur citoyenneté. Ladislaus Csizsik-Csatary, retrouvé en Hongrie par des journalistes britanniques, est l'un des deux Canadiens à avoir quitté le pays de son propre gré. Vladimir Katriuk, 91 ans, et Helmut Oberlander, 88 ans, qui figurent sur la plus récente liste publiée par le centre Simon Wiesenthal, vivent toujours ici. En 17 ans, aucun homme soupçonné d'être un criminel de guerre nazi n'a été déchu de sa citoyenneté canadienne et renvoyé vers l'Europe.

Escadron de la mort
Pendant la guerre, Helmut Oberlander, né en Ukraine, a été auxiliaire d'un escadron de la mort nazi, l'Einsatzkommando 10a (EK 10a). Cette équipe faisait partie de groupes spéciaux de police qui, dans les territoires de l'Est occupés par l'armée allemande entre 1941 et 1944, ont été responsables de l'exécution de plus de 2 millions de personnes. Depuis plus de 15 ans, le Canada tente de révoquer la citoyenneté de M. Oberlander, qui avait caché son appartenance à l'escadron lors de son arrivée au pays. Mais M. Oberlander vit toujours en Ontario. «Pourquoi cela prend-il autant de temps? Tout simplement parce qu'il y a moins de volonté politique qu'aux États-Unis», déplore Efraim Zuroff. Selon l'avocat du B'nai Brith, Steven Slimovitch, la traque de criminels de guerre n'a jamais beaucoup suscité l'intérêt des autorités canadiennes. «Il existe une lacune politique pour les dénaturaliser. On dit qu'on veut le faire, mais est-ce qu'on monte une équipe pour faire bouger les dossiers?», demande-t-il, sceptique, en faisant référence aux 17 années de démarches pour expulser Léon Mugesera, idéologue présumé du génocide du Rwanda.

«Le gouvernement en a marre»
Vladimir Katriuk, qui vit avec sa femme dans une ferme d'Ormstown, en Montérégie, ne sera jamais expulsé, assure son avocat, Orest Rudzik. «Le gouvernement n'a pas assez de preuves», dit-il. D'origine ukrainienne, M. Katriuk a été enrôlé dans un bataillon sous commandement allemand pendant la guerre. Mais il soutient n'avoir jamais participé à une action militaire et s'être joint à la résistance après son déploiement en France aux côtés de l'armée allemande, en 1944. Mais une recherche universitaire de la revue Holocaust and Genocide Studies a apporté au printemps de nouveaux témoignages sur la participation active de M. Katriuk au massacre de civils à Katyn. Selon le National Post, le B'nai Brith a rencontré le gouvernement pour lui demander de rouvrir le dossier de M. Katriuk. «Nous n'avons jamais eu de nouvelles, répond M. Rudzik. Mon sentiment, c'est que le gouvernement en a marre [de ces dossiers].» M. Katriuk, qui a travaillé dans un abattoir de Montréal jusqu'à sa retraite et s'est converti à l'apiculture, a été rendu «nerveux» par plus d'une décennie de processus avec le gouvernement fédéral. Il ne souhaite pas s'expliquer publiquement. «Le gouvernement s'engage à traduire en justice les personnes impliquées dans des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocides. Nous révoquerons la citoyenneté des individus qui l'ont obtenue frauduleusement, pour assurer que le Canada ne soit pas un refuge pour les criminels de guerre», affirme de son côté Alexis Pavlich, porte-parole du ministre de l'Immigration, Jason Kenney. Le Canada a renvoyé 17 criminels de guerre au cours de la dernière année, et plus de 500 depuis 1997, selon l'Agence des services frontaliers.

Ronald Reagan - Image d'illustration"J’ai vu les singes de ces pays africains, bon sang, ils sont toujours mal à l’aise de porter des chaussures", avait-il déclaré à l'aube des années 1970.
Tandis que Donald Trump fait face à de nombreuses accusations de racisme à la suite de propos polémiques proférés ces dernières semaines à l’encontre de plusieurs élues américaines, un ancien président des Etats-Unis, disparu en 2004, est lui-aussi épinglé par la presse outre-Atlantique. Ronald Reagan, locataire de la Maison-Blanche entre 1981 et 1989, a tenu, alors qu’il était sénateur californien, des propos racistes lors d’une conversation téléphonique avec celui qui était alors président, Richard Nixon.

Finalement, les Américains sont désavoués par le vote de pays africains dont la Tanzanie, et la Chine obtient son ticket d’entrée. Un camouflet peu apprécié par Reagan, qui lors de la fameuse conversation avec Nixon, glisse la phrase suivante: "J’ai vu les singes de ces pays africains, bon sang, ils sont toujours mal à l’aise de porter des chaussures". A l'autre bout du fil, la sortie fait rire Nixon.

 Quand Hollywood collaborait avec les nazis - Révélations

De l’ascension d’Hitler à l’entrée en guerre des Etats-Unis, les trois grands studios hollywoodiens ont soumis leurs projets à la censure nazie, de crainte de perdre leur accès au marché allemand. Quatre-vingt ans après l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, de nouvelles révélations concernant le IIIème Reich sont publiées. Cette fois-ci, elles portent sur les Etats-Unis, et principalement Hollywood. Dans un dossier spécial intitulé «Comment Hollywood a aidé Hitler», le «Hollywood Reporter » publie les bonnes feuilles d’un livre apportant les preuves de la collaboration entre le monde du cinéma américain et les autorités nazies, et ce dès la montée en puissance du national-socialisme en Allemagne. L’ouvrage, écrit par Ben Urwand, contient des informations édifiantes. Notamment celle-ci: sous la pression de la propagande nazie, le directeur de la MGM en Allemagne Frits Strengholt a divorcé de son épouse juive. Cette dernière a fini par être déportée en camp de concentration. L’étroite relation entre Hollywood et le Berlin nazi débute dès décembre 1930, relate le «Hollywood Reporter»: la projection, dans la capitale allemande, du film américain «A l’ouest rien de nouveau», fait scandale. Le long-métrage, qui relate les horreurs de la Première guerre mondiale et la défaite allemande, est peu appréciée de certains spectateurs, parmi lesquels un certain Joseph Goebbels. Pour lui, le film nuit gravement à l’image des Allemands dans le monde. Le futur «cerveau» de la propagande nazie se félicite lorsque le film est finalement retiré des écrans allemands.

Un lobbyiste nazi à Hollywood

La suite du film, «The Road Back», sera amendé selon les désirs de la censure nazie: «L’intérêt d’Universal dans la collaboration n’est pas dénué d’intérêt, il provient de l’inquiétude de l’entreprise concernant la santé de sa branche berlinoise et du marché allemand», écrit le Foreign Office allemand dès 1933. Son représentant à Hollywood, et principal lobbyiste, sera Georg Gyssling, un membre du Parti nazi de la première heure. Il sera régulièrement consulté sur les films à venir ou en cours, invoquant quand il le souhaite l’Article 15: selon cette loi, chaque studio qui produit un film anti-allemand sera banni du pays pour chacun de ses autres films. Le fait d’arme le plus notable de Gyssling se déroule en 1937: il menace par courrier une soixantaine de membres de l’équipe de tournage de «The Road Back». Il leur assure qu’ils ne travailleront plus, de près ou de loin, pour le marché allemand s’ils poursuivent ce tournage. Après une tentative du studio de garder cette histoire discrète, elle sera éventée et certains acteurs s’en sont plaint au secrétariat d’Etat… sans succès

Un studio écrit même à Hitler

L’année de l’accession au pouvoir d’Hitler, le futur auteur de «Citizen Kane» Herman J. Mankiewicz écrit la pièce «The Mad Dog of Europe» («Le chien fou de l’Europe»), avec pour but de décrire le traitement des juifs dans la société allemande. Il confie alors la production de l’adaptation cinématographique à son ami Sam Jaffe. Cependant, les deux hommes se heurtent aux «non» définitifs des studios. Dans une lettre, Louis B. Mayer (de la Metro-Goldwyn-Mayer, MGM) écrit: «Nous avons des intérêts en Allemagne; je représente l’industrie du cinéma ici à Hollywood; nous avons des échanges avec l’Allemagne; nous y avons des chiffres d’affaires très élevés et, selon moi, ce film ne sera jamais réalisé». Et, en effet, le long-métrage ne vit jamais le jour. Mayer ira jusqu’à organiser des projections pour Gyssling, le lobbyiste nazi.

En janvier 1938, le bureau berlinois de la 20th Century Fox va droit au but en écrivant au secrétariat d’Adolf Hitler: «Nous serions très reconnaissant que vous puissiez nous fournir une note du Führer dans laquelle il exprime son opinion sur l’influence des films américains en Allemagne. Nous demandons votre soutien amical à ce niveau», écrivent les employés de la Fox, qui finissent la missive par «Heil Hitler!» La réponse sera négative, tout comme celle apposée à la proposition de la MGM: se retirer tous les trois (avec la Fox et Paramount) du marché allemand afin de regagner l’indépendance. Ce n’est qu’en 1941, lorsque les Etats-Unis entrent dans le conflit mondial, que ces collaborations sont pointées du doigt. Le patron de la Fox s’en tire avec un discours grandiose devant le Congrès, et ne sera jamais inquiété.

Le père de Mickey Mouse ne dessinait pas très bien, était fier de ses origines normandes, et a eu – jusqu’en 1941 – une attitude complaisante envers le régime hitlérien.

En 1937, son frère Roy rencontre à Berlin Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande d’Hitler, pour la promotion de Blanche Neige – que le Führer va adorer. L’année suivante, c’est Walt en personne qui accueille la cinéaste d’Hitler, Leni Riefenstahl, quelques jours seulement après les terribles pogroms de la Nuit de cristal, alors que tout Hollywood tourne le dos à l’Allemande. Fin 1941, changement de ton : les Etats-Unis ont rejoint les Alliés. Une partie des studios sert de dépôt d’armes et des dessins animés de propagande sont produits pour l’armée. Dans Der Fuehrer’s Face, sorti en 1943, on voit Donald cauchemarder qu’il vit sous le joug du IIIe Reich et le cartoon s’achève avec un jet de tomates mûres à la face d’Hitler. On distribue même des badges de Mickey pour remonter le moral des troupes et son nom sert de code lors du Débarquement.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article